[JC Biver] Relance d'une marque horlogère

Nous avons trois exemples avec JC Biver de succes stories, enfin deux, et une troisième en cours.

Or, ces rêves pour amateurs de succès économiques sont basés sur des marques issues du travail de plusieurs générations qui n'ont peut-être pas connu la réussite telle que nous l'entendons aujourd'hui tout en sachant que l'environnement d'aujourd'hui n'exitait pas il y a 20, 40 ans..

Quelle est l'alchimie?

Vous reprenez personnellement l'entreprise, ou obtenez carte blanche des actionnaires?
La marque vivote, mais dispose-t-elle encore de suffisement de liquidités pour une relance?
Comment franchit-on cet obstacle qu'est une fin de vie potentielle d'entreprise?
Actionaria étendu, liquidation d'avoirs, accord bancaire, autres?
Ou bien tout à la fois probablement.


Ensuite, vous êtes aux commandes, disposez des moyens nécessaires.

Quelle est la recette?
Part-on d'une feuille blanche, réinvente-t-on tout? Améliore-t-on pour adapter?
Développe-t-on un produit autour d'un concept marketing (people + boutiques + communication, etc) ou bien le contraire?
Le produit a-t-il autant d'importance que l'effort marketing destiné à le vendre?

Ces quelques questions car on a parfois l'impression qu'il « suffit de », alors que certains n'y parviennent jamais, et pas faute de n'avoir tenté..

je suppose que la maison appartient toujours à carlo Crocco mais qui a demander à jean claude de relancer sa marque.
les hublot d'aujourd'hui ne son qu'une évolution de ce que mr Crocco avait créer au début des 80 il a en fait dynamiser un seul modèle "le chrono" mais cela à irrémédiablement achever le reste de la gamme qui est passer aux oubliettes.
la monoculture est dangereuse car si le modéle vecteur d'image se plante c'est toute la maison qui y passe.

au fait "HUBLOT" n'est pas une marque la maison s'appele MDM la montre des montres cette remarque vaut pour les gens qui disent je vais chez golf pour VW par ce qu'il ne connaisse que ce nom.

Sissou a écrit:

au fait "HUBLOT" n'est pas une marque la maison s'appele MDM la montre des montres cette remarque vaut pour les gens qui disent je vais chez golf pour VW par ce qu'il ne connaisse que ce nom.

Merci pour cette précision, je n'étais pas du tout au courant
J'ai encore appris quelque chose en ce début de week end!

Sissou a écrit:

je suppose que la maison appartient toujours à carlo Crocco mais qui a demander à jean claude de relancer sa marque.
.

JC Biver est aussi actionnaire je crois.

Gestionnaire hors pair notre jean claude

comme il n'est pas toujours facile de s'approvisonner auprés des fournisseurs ,la rareté desirable de certains modèles entretient le début du mythe ,tout ce qui est commandé donc désiré ne sera pas livré ,malin ,on ne vulgarise pas le produit de la sorte ,on crée le manque.

l'équilibre financier est exemplaire : pas de stock
hublot ne fabrique que ce que ses acheteurs ont déja payé,1 mois maxi aprés les commandes tout l'argent de ces commandes est théoriquement entré en caisse,certains payant même d'avance.

alexander mahone a écrit:

Sissou a écrit:

je suppose que la maison appartient toujours à carlo Crocco mais qui a demander à jean claude de relancer sa marque.
.

JC Biver est aussi actionnaire je crois.

Gestionnaire hors pair notre jean claude

comme il n'est pas toujours facile de s'approvisonner auprés des fournisseurs ,la rareté desirable de certains modèles entretient le début du mythe ,tout ce qui est commandé donc désiré ne sera pas livré ,malin ,on ne vulgarise pas le produit de la sorte ,on crée le manque.

l'équilibre financier est exemplaire : pas de stock
hublot ne fabrique que ce que ses acheteurs ont déja payé,1 mois maxi aprés les commandes tout l'argent de ces commandes est théoriquement entré en caisse,certains payant même d'avance.

C'est le principe des grandes surfaces client débité immédiatement et fournisseur payé à 90 jours.

Sissou a écrit:

je suppose que la maison appartient toujours à carlo Crocco mais qui a demander à jean claude de relancer sa marque.
.

Un croco qui fait la promotion du caoutchouc ça ne cours pas les rues.

Superbe photo Chiouahouah, ta montre est vraiment superbe.

PP3940 a écrit:

Un croco qui fait la promotion du caoutchouc ça ne cours pas les rues.

Superbe photo Chiouahouah, ta montre est vraiment superbe.

:lol!:

28800 a écrit:

Nous avons trois exemples avec JC Biver de succes stories, enfin deux, et une troisième en cours.

Or, ces rêves pour amateurs de succès économiques sont basés sur des marques issues du travail de plusieurs générations qui n'ont peut-être pas connu la réussite telle que nous l'entendons aujourd'hui tout en sachant que l'environnement d'aujourd'hui n'exitait pas il y a 20, 40 ans..

Quelle est l'alchimie?

Vous reprenez personnellement l'entreprise, ou obtenez carte blanche des actionnaires?
La marque vivote, mais dispose-t-elle encore de suffisement de liquidités pour une relance?
Comment franchit-on cet obstacle qu'est une fin de vie potentielle d'entreprise?
Actionaria étendu, liquidation d'avoirs, accord bancaire, autres?
Ou bien tout à la fois probablement.


Ensuite, vous êtes aux commandes, disposez des moyens nécessaires.

Quelle est la recette?
Part-on d'une feuille blanche, réinvente-t-on tout? Améliore-t-on pour adapter?
Développe-t-on un produit autour d'un concept marketing (people + boutiques + communication, etc) ou bien le contraire?
Le produit a-t-il autant d'importance que l'effort marketing destiné à le vendre?

Ces quelques questions car on a parfois l'impression qu'il « suffit de », alors que certains n'y parviennent jamais, et pas faute de n'avoir tenté..

Avant tout il faut (hélas) du travail, du travail, du travail, et ensuite un peu d’aide et avec cela viens de temps en temps le dernier ingrédient dont on a besoin, à savoir la chance. Elle est un composant qui ne vient que si l’on a d’abord le travail et l’aide. Bien sur il faut des connaissances, de la vision et de l’expérience. Il faut aussi du courage, de la patience et de la persévérance. Savoir s’enrichir dans les défaites et les échecs. Croire en soi, faire confiance, savoir suivre son instinct, ses intuitions. Et puis avoir une éthique au dessus de tout soupçon. Toujours rester honnête et humble. Etre à l’écoute en permanence. Ne jamais déconnecter, toujours apprendre, regarder, se poser des questions. Et chaque matin commencer la journée par le doute et la finir en ayant vaincu le doute du jour.



Bon, tout ceci semble banal, facile à dire et en fait ne vous dis rien. Je le sais que cela ne dis rien, car on veut des recettes toutes faites, et il n’y aurait plus que faire comme. Mais c’est tout de même ma recette à moi. C’est la base disons de toute tentative. Après viennent les spécificités de chaque mission.

Prenons la première par exemple :

Lorsque j’ai commencé chez AP en 1974 (ou 75, je ne sais plus), j’ai essayé de m’intégrer au monde horloger et pas à celui du marketing et vente. Pourquoi ? Parce que je considérais les horlogers comme les vrais artisans du succès. Et moi, que les horlogers nommaient le vendeur, je ne voulais pas être le vendeur de la vente, mais l’ambassadeur des artisans. C’est une différence essentielle.

Et j’ai toujours détesté cette dénomination (encore en vigueur aujourd’hui) de vendeur. Car je pense que pour les produits que font les horlogers des grandes maisons (AP, PP, Breguet, etc. y compris Hublot d’ailleurs) on doit avoir plus des ambassadeurs ou missionnaires que des vendeurs. Malheureusement il est plus facile de trouver des vendeurs que des missionnaires. Le fait donc de me lier aux horlogers, de sortir avec eux, de faire du sport (football, ski, jogging) avec eux, m’a permis de connaître leur mentalité, leur caractère, leurs qualités et leur art.

Soudainement, je comprenais mieux l’art horloger que les autres « vendeurs ». J’étais devenu enfin un « ambassadeur et un missionnaire » de l’Art horloger. En vendant des montres, j’avais une relation différente avec l’objet que je vendais. Et toute mon histoire avec l’horlogerie a commencée là. Vous voyez que ce n’est qu’un petit détail qui a fait la différence. Mais ce détail s’appelle « amour » ou « respect » (ce qui est la même chose). En effet, j’ai cherché à comprendre et à respecter l’art des horlogers. Et être un digne représentant de leur savoir faire, plutôt qu’un vendeur de chiffres…

.

Ensuite si je prends Blancpain. Ce fut simple tout compte fait.

L’amour de l’Art horloger, la nostalgie de la Vallée de Joux (que j’ai aimé comme ma patrie et que je connais comme ma poche, j’ai parcourus tous les pâturages qui y sont nombreux, toutes ses forêts, soit à ski, soit en courant), et l’envie de m’associer à Jacques Piguet nous à amené à acheter Blancpain. Ou plutôt le nom, car de Blancpain il n’y avait rien, mais alors rien. Même les catalogues furent détruis par la machine à confettis par SSIH qui avait acheté Blancpain dans les années 60 pour ses installations et machines.

La marque avais disparu du marché depuis 1960 environ. Et il ne restait donc que le nom, pas d’usine, pas de machines, pas d’horlogers, pas de stock, pas de collections, pas de distribution, pas de contrats, bref RIEN. C’est aussi pour cela que nous l’avons acheté pour rien. Mais c’était (depuis 1735) le plus ancien nom de l’horlogerie, ou si vous voulez la plus ancienne marque du monde. Mais ce cela tout le monde s’en moquait à l’époque. C’était une période ou toutes les marques ne regardaient que vers le futur. Même PP, AP, etc. se lançaient dans le quartz. Et il n’y en avait que pour le futur. Alors la plus ancienne marque on s’en moquait….



Alors que fait-on lorsqu’on vient d’acquérir la plus ancienne marque horlogère et que l’on est associé au meilleur fabricant d’ébauches et mouvement de la terre et que tout le monde se lance dans le quartz ? C’est simple, on déclare totalement à contre le courant : « Depuis 1735 il n’y a jamais eu de montres Blancpain à quartz. Et il n’y en aura jamais ! » Ainsi on se positionne « contre », mais pas pour être seulement contre. Non, on développe un concept un message et une argumentation. On n’a jamais fait de quartz parce que le quartz n’est pas le fruit d’un Art, mais l’aboutissement d’un processus industriel. Et la plus ancienne marque du monde, le patriarche en somme, se donne la tâche de ne jamais trahir l’Art, le Patrimoine, la Culture, l’Héritage, et c’est pour cela qu’elle ne veut pas faire de quartz. C’est aussi pour échapper au critère de la mode, qu’elle va se refuser à faire autre chose que des montres classique, simples, sobre, discrètes et bien entendu rondes (car tant que les enfants dessineront des montres rondes lorsqu’ils en dessinent une) on ne fera que des montres rondes chez Blancpain. Et puis ensuite, il suffit de faire travailler Jacques et son Papa pour nous ressortir quelques mouvements d’exception. Et voilà que Blancpain va renaître. Vous voyez que la renaissance de Blancpain s’est appuyée avant tout sur la redéfinition de son message (Depuis 1735…), sur un produit (tant l’intérieur, le mouvement, que l’extérieur, la boîte) qui reflète ce message à la perfection et ensuite sur la communication.



Et puis si je prends Hublot (je vais être bref, à cause de la pub….), ce fut presque aussi simple. J’ai tout d’abord arrêté de dire que nous avions un bracelet en caoutchouc (car qu’est-ce qu’on s’en moque en 2004 !), mais j’ai dis nous avions une mission ou un message. Celui de créer des fusions dans l’Art horloger. Comment ? En fusionnant des matières, des techniques, aussi bien dans les boîtiers que dans les mouvements. En fusionnant Tradition et Visions. Nous ne serons jamais une marque traditionnelle, mais jamais non plus une marque High Tech (ou futuristique). Et puis, une fois cette définition du message trouvée (il faut dire qu’il correspond à ce que Hublot a fait en 1980 avec le caoutchouc et l’or) il a suffit de développer le produit de 1980 en le modernisant, mais en restant fidèle à son ADN. Et voilà donc la naissance de Big Bang. Une montre exceptionnelle dans sa conception et son esthétique. Une montre qui exprime à plein poumons le message de la fusion. Donc une cohérence totale entre message et produit. Et ensuite il faut savoir communiquer, enthousiasmer, convaincre etc.



Sans argent on est condamné à être créatif. A être différent. C’est pourquoi j’aime travailler sans moyens. On est contraint de devenir créatif. Sinon c’est trop simple on a recours aux moyens financiers. Et là, on devient vite paresseux, complaisant et banal. L’argent a tendance à tuer la créativité marketing. Travailler sans argent confère à toute l’entreprise un esprit d’équipe et de conquête exceptionnel. On fait bloc, on se tient les coudes, on est complice. Complice des souffrances, complices du travail, complices du succès. Et la complicité est le lien le plus solide d’une équipe. Et seule une « équipe » peut gagner. Moi je ne suis que le capitaine de cette équipe. C’est aussi la raison pour laquelle je retrouve souvent les mêmes. Et ma carrière ce sera faite dans différentes entreprises, mais toujours avec le même noyau d’hommes et de femmes !



J’espère que j’ai quelque peu répondu à vos nombreuses questions. On pourra en reparler le 23 avril si vous voulez

Lorsque je regarde ZENITH, je me demande comment j'aurais fait si on m'avait demandé en 1999 de relancer la marque. Ce n'était pas si facile.
Après des années de réflexion sur ce sujet, j'arrive à une conclusion. J'aurais fait comme cela fur fait par l'actuelle direction. sans aucun doute, créer et faire autre chose que les autres était salutaire.

Cela fait hurler les conservateur des concepts anciens, les marques ravalées parfois au rang de musées ne sont pas la solution.

Une chose m'étonne monsieur Biver, finalement swatch Group a fait prendre à la marque un chemin inversé par rapport à celui que vous traciez. Ce n'est pas un peu décevant ?

Sissou a écrit:

je suppose que la maison appartient toujours à carlo Crocco mais qui a demander à jean claude de relancer sa marque.
les hublot d'aujourd'hui ne son qu'une évolution de ce que mr Crocco avait créer au début des 80 il a en fait dynamiser un seul modèle "le chrono" mais cela à irrémédiablement achever le reste de la gamme qui est passer aux oubliettes.
la monoculture est dangereuse car si le modéle vecteur d'image se plante c'est toute la maison qui y passe.

au fait "HUBLOT" n'est pas une marque la maison s'appele MDM la montre des montres cette remarque vaut pour les gens qui disent je vais chez golf pour VW par ce qu'il ne connaisse que ce nom.

La maison appartiens à Mr. Crocco pour la majorité. J'ai aussi moi une participation minoritaire. La société MDM n'existe plus en tant que telle et elle a été rebaptisé en Hublot Genève. Hublot appartiens donc à Hublot Genève.
Quant à la collection classique elle représente toujours 65% de la production et 45% du chiffre d'affaire. Il est vrai qu'un effort tout particuler a été fait sur Big Bang, mais dès 2007, nous nous sommes mis à retravailler la collection Classique et vous verez à Bâle les premiers prémices. Elle est magnifique.

alexander mahone a écrit:

Sissou a écrit:

je suppose que la maison appartient toujours à carlo Crocco mais qui a demander à jean claude de relancer sa marque.
.

JC Biver est aussi actionnaire je crois.

Gestionnaire hors pair notre jean claude

comme il n'est pas toujours facile de s'approvisonner auprés des fournisseurs ,la rareté desirable de certains modèles entretient le début du mythe ,tout ce qui est commandé donc désiré ne sera pas livré ,malin ,on ne vulgarise pas le produit de la sorte ,on crée le manque.

l'équilibre financier est exemplaire : pas de stock
hublot ne fabrique que ce que ses acheteurs ont déja payé,1 mois maxi aprés les commandes tout l'argent de ces commandes est théoriquement entré en caisse,certains payant même d'avance.

C'est cela. Un exemple: en 2004 nous avions 8'000'000chf de débiteurs. Aujourd'hui nous en avons que 6'000'000chf, mais avec un chiffre d'affaire multiplié par 4!!!!!!!!!!!!!!
Ce n'est d'ailleurs que comme cela que nous avons résussis à nous autofinancer notre croissance

amusante ta réflexion zen,je me faisais la meme ce matin et je me disais que la méthode de mr nataf et celle de Mr Biver était assez proche;revenir à l'origine du produit(l'originalité du produit pour hublot,la technique pour zenith en gardant ces calibres pour son usage propre et en refusant de les vendre à d'autres),le moderniser pour le mettre plus au gout du jour(avec d'un coté les produits classiques chronomaster,port royal d'un coté et défy de l'autre...chez hublot,la gamme classique d'un coté et les BB de l'autre), mettre une bonne grosse dose de marketing et de savoir faire commercial(cad faire parler de soi),chacun à sa maniére et,si le marché est prét,BINGO...

super interessant ces fils

bon appétit

ZEN a écrit:

Lorsque je regarde ZENITH, je me demande comment j'aurais fait si on m'avait demandé en 1999 de relancer la marque. Ce n'était pas si facile.
Après des années de réflexion sur ce sujet, j'arrive à une conclusion. J'aurais fait comme cela fur fait par l'actuelle direction. sans aucun doute, créer et faire autre chose que les autres était salutaire.

Zen, je suis d'accord avec toi.

Cependant, je me permets de tempérer, à commencer par moi: il est facile de prédire l'avenir quand il appartient au passé

dans la relance d'une marque on cherche à se faire voir ,normal

j' ai parlé il y a quelques jours des peoples ,on ne va pas revenir là dessus

mais continuez vous le placement de produit ?



j'ai eu vent de montres données à des joueurs de foot dont Didier Drogba,le placement de ces montres aux meilleurs joueurs du jour n'ayant pas forcement fait l'unanimitié ,vous avez donner des montres aux joueurs les plus connues finalement,de façon à être vu aujourd'hui ou demain

normal j'aurai fait pareil

alexander mahone a écrit:

dans la relance d'une marque on cherche à se faire voir ,normal

j' ai parlé il y a quelques jours des peoples ,on ne va pas revenir là dessus

mais continuez vous le placement de produit ?



j'ai eu vent de montres données à des joueurs de foot dont Didier Drogba,le placement de ces montres aux meilleurs joueurs du jour n'ayant pas forcement fait l'unanimitié ,vous avez donner des montres aux joueurs les plus connues finalement,de façon à être vu aujourd'hui ou demain

normal j'aurai fait pareil

Nous ne donnons en général jamais de montres. On n'apprécie que ce que l'on a acheté! Surtout si on a l'haitude de recevoir. Voilà donc mon premier principe.
Didier Dhrogba a recu une montre de l'organisateur du match Côte d'Ivoire-Italie, car le meilleur joueur de chaque équipe recevait une montre (une Big Bang acier céramique)de l'organisateur du match. Ce furent ce soir là Del Pierro et Didier. Depuis je suis devenu ami avec Didier et il a acheté 5 Big Bang auprès des détaillants à Londres et ailleurs, la dernière à Dubai je crois.
On ne fais pas de product placement en principe. Cela coûte trop cher et il faut une fois le produit placé, le faire savoir, et cela coûte une fortune.
Mais si j'ai l'occasion de faire une sorte "d'échange marchandise", alors je suis partant. Par exemple telle star viens sur mon stand à Bâle pendant 4 heures et je pourrais en échange lui remettre une montre. Pourquoi pas?
Mais ceci s'apparente plus de l'opportunisme que d'une politique de Product Placement

Bonjour monsieur Biver

Mosbilo viendra sur votre stand pendant six heures boire du Chateau Yquem. Il se contentera d'une seule montre. Est-ce que quelqu'un pourra le remmener chez lui ? Je crains qu'il ne puisse conduire .

Les stars font-elles vraiment vendre ? Je ne parle pas de Mosbilo qui je n'en doute pas viderait votre cave mais des vedettes internationales. J'ai vu un jour un stand débordé par la présence d'une personnalité . Le public venait la voir mais ne s'intéressait pas au produit.

Mosbilo a écrit:

Bonjour monsieur Biver

Mosbilo viendra sur votre stand pendant six heures boire du Chateau Yquem. Il se contentera d'une seule montre. Est-ce que quelqu'un pourra le remmener chez lui ? Je crains qu'il ne puisse conduire .

Il n'y rien de mieux que le rire. Merci de m'avoir fait rire!!
Venez il y aura de l'Yquem plein le stand. Et du Latour 89 pour se changer le goût ainsi que du Dom Perignon 1998. Faut rien oublier si on veux faire honneur à ses clients et amis tout en ayant du plaisir soi-même!

Au fait, j'ai une conférence de presse le 29 mars à Genève ou nous présenterons une montre exceptionnelle à la presse, la "1'000'000$ B.B."
Pris par l'émotion lorsque j'ai vu la pièce la semaine dernière, j'ai promis aux artisans qui ont réalisés ce chef d'oeuvre que nous allions célébrer cela avec une bouteille d'Yquem de 1896. Donc le 29 mars à 12heures ont va dévoiler la montre et ouvrir la bouteille!

Diable ! 1896 ? mai squ'allez-vous déboucher si vous produisez un modèle encore plus prestigieux ?

il sont radin chez hublot 1 seule bouteille... et encore elle risque d'être éventé.

ZEN a écrit:

Diable ! 1896 ? mai squ'allez-vous déboucher si vous produisez un modèle encore plus prestigieux ?

J'ai de la réserve...jusqu'en 1811 (et presque pas un millésime qui manque).
C'est le plus beau rôle du vin: partager des émotions

Ca peut tourner vinaigre cette affaire...

mnementh a écrit:

Ca peut tourner vinaigre cette affaire...

Pas avec Yquem, qui est le seul vrai vin de garde garanti!
Aucun autre vin au monde ne tiendrai le choc des siècles

J'arrête le Kalembourg...

ZEN a écrit:

Les stars font-elles vraiment vendre ? Je ne parle pas de Mosbilo qui je n'en doute pas viderait votre cave mais des vedettes internationales. J'ai vu un jour un stand débordé par la présence d'une personnalité . Le public venait la voir mais ne s'intéressait pas au produit.

Oui, car elles représentent pour beaucoup de personnes et d'acheteurs une référence! Mais ce n'est plus aussi évident qu'il y a 20 ans. Car le "truc" est connu.
Par contre de voir des personnes porter une montre, ne peut qu'aider la marque à acquérir crédibilité et notoriété. Hublot n'a par exemple jamais donné de montres au Roi d'Espagne, mais le fait de l'avoir vu avec une montre Hublot au poignet a beaucoup contribué au succès de Hublot en Espagne!