- Citation :
- la base de ce calibre ressemble curieusement au "venus" chinois vous ne trouvez pas ???
Bien vu, Jean-Michel, je crois qu'on voit les oreilles du loup sous le bonnet de la grand-mère (la platine cache-misère) !
Mais ça n'empêche la montre d'avoir de la gueule si elle vaut une centaine d'euros, c'est-à-dire à peu près le prix d'une Swatch en métal injecté. Il n'y a pas marqué Swiss Made, mais les Swatch le sont-elles légitimement (légalement, oui) ?
En revanche, tout-à-fait d'accord quand je lis :
- Citation :
- Je dirais que les Chinois sont en train de
monter habilement d'un cran. Ils sont capables de proposer des finition
et des modifications de leurs calibres à tout va.
Ces gens-là progressent vite. Ils ont déjà capté le sens du petit détail : souligner le côté roue à colonnes n'intéressera dans un premier temps que les crétins, tout comme le balancier anti-choc ou la roue des minutes. C'est vraiment
L'horlogerie pour les Nuls !
Mais c'est un début positif. Un : ils intéressent à la roue à colonnes les crétins en question. Deux : ils nous prouvent qu'ils ont eux-mêmes compris l'intérêt de mouvements plus substantiels.
La prochaine étape sera le design, puis le marketin, puis la marque : pourquoi croyez qu'il y a chaque année près de 8 000 étudiants chinois qui apprennent le marketing dans les universités américaines (soit plus que tous les étudiants en marketing formés en Europe) ?
Ensuite, ces Chinois apprendront le métier dans les grands cabinets de marketing, puis dans les grandes marques. Et ils reviendront chez eux, avec un niveau comparable à celui des actuels chefs produits de l'industrie horlogère suisse (qui ont suivi les mêmes filières de formation).
Comme ces étudiants chinois sont, statistiquement, plus intelligents (QI génétique), plus travailleurs et plus soucieux de réussite matérielle que les Occidentaux, tirez vos propres conclusions...
Les Chinois du watch business sont là pour apprendre et ils ont le temps. Rendez-vous pour le prochain épisode.