Les choses peuvent aller très vite ...Un ressort qui casse, on ouvre et le barillet est mort, une roue s'est faussée, l'arbre de barillet est usé, un rubis félé casse au démontage, un pivot s'avére tordu, le balancier est voilé et l'axe de trotteuse usé, le disque de lune est HS, la date ne paase plus, le jour non plus et le mois est collé....De presque rien on finit par tout connaitre ...
Cela ariive, perso je le vis deux trois fois par an et ça fait partie du jeu, du risque . on ne se fait pas vraiment avoir mais on rate son coup.
Lorsque j'ai acheté ma Navitimer, je m'étais renseigné avant . la restauration d'une montre avec un cadran moyen , en état de marche coutait au final le même prix que la révision d'une épave.
Cette logique en tête on scrute , on observe, on attend et un jour on trouve une boite correcte , un cadran pourri, un calibre HS et on pose 1000 euros. Il faudra doubler ou presque pour la restauration.
Une fois révisée , la montre revient moins cher qu'un modèle moyen à réviser dont le prix courant est de 1400/ 1600 euros mais dont la restauration coutera aussi 1000 euros.
Oui, il faut avoir peur des complication des vintages et savoir à quoi on s'engage. La part de risque n'est pas négligeable mais nous sommes les nouveaux aventuriers de l'horlogerie !
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).