Revue illustrée de la Rolex Milgauss Z-Blue
3200 mots, 37 photos, je vous laisse aller chercher un drink ou un café. (Ah oui, bien sûr tout ce qui suit est AMHA…)
J’avoue, j’aime Rolex... Mais cela n’a pas toujours été le cas.
Comme pour Seiko, au début de ma passion pour les montres, j’avais pleins de préjugés sur la marque. Mais qui aime les montres est tôt ou tard confronté au phénomène Rolex (et aussi Seiko).
A force de recherches et documentation, et si l’on est capable de passer outre tous les préjugés et autres fables perçues par les non connaisseurs, on fini par apprécier pourquoi la marque est devenue ce qu’elle est et de comprendre sa position sur le marché et aussi pourquoi elle n'y est pas arrivée pas hasard. On peu ensuite adhérer ou pas au design et à la philosophie de l’entreprise mais tout amateur de montre est forcé un jour de se forger un avis sur la marque et finira par voir que Rolex fait des montres somme toute discrètes (en plus d'être fiables et de haute qualité).
Au niveau discrétion, regardez par exemple en direction de Zenith, Breitling, IWC ou Omega (mes marques favorites au début) et l’on voit beaucoup de designs voyants, gros et épais. Les dimensions des boîtiers sont de plus en plus importables, un peu comme si ces marques (ou leurs clients) veulent que l’on voie leurs montres. Tout le contraire chez Rolex qui reste sur son créneau de montres sport-casual, fiables, simples et oui discrètes — pour la plupart — en gardant des dimensions bien adaptées au poignet moyen.
Laissez-moi vous donner un exemple (un peu teinté de mauvaise foi
).
Avec mon poignet (17 cm) je veux me limiter à des dimensions de 42 mm de diamètre et 49 mm de corne à corne au tout grand maximum. En général, 2-3 mm de moins passent nettement mieux esthétiquement parlant (surtout pour la hauteur corne à corne). Si je regarde chez les marques sus-mentionnées, voici ce que j'observe.
Je me retrouve avec environ cinq (!!) modèles dans le catalogue Zenith (la 38 mm El primero original, la Synopsis (malheureusement seulement en open heart) et 3 différentes elite en 40 mm. Malheureusement la ‘pilot’ 40 mm n’est restée qu’une année au catalogue (pourquoi?) et les El primero en 42 mm font environ 50 mm de corne à corne (bon ok elles pourraient passer et je salue leur moindre épaisseur, mais elles restent grosses, sans même parler des 45-48 mm qui deviennent presque comiques
)).
Je trouve environ aussi cinq modèles chez Breitling (les 38 et 41 mm et la montbrillant, mais je salue quand même le fait qu'ils sortent le même modèle en plusieurs tailles). Une bonne partie des nouvelles moutures chez Omega sont trop grosses (sans même évoquer leur épaisseur souvent rédhibitoire; la nouvelle et très belle (petite) Speedmaster 57 fait 50 mm de corne à corne et 16.5 mm d'épaisseur
! Ou la "classique" De Ville Chronographe qui fait 50.3 mm de corne à corne et 16.2 mm d'épaisseur?! La dark side est superbe mais elle est grosse et fait plus de 16 mm d'épaisseur tout comme les autres speedmaster en 44. Si c'est ça la modernité des nouveaux mouvements, alors ce sera sans moi, bien trop épais malheureusement (l'épaisseur est peut-être voulue et pas due au mouvement, je ne sais pas)). Enfin, chez IWC il ne reste que les classiques portofino, l’ingénieur de base et la Mark XVII.
Donc en tout très peu de montres disponibles qui gardent des dimensions raisonnables (42x49 mm) chez mes quatre marques autrefois préférées.
A contrario, l’intégralité du catalogue Rolex passe dans ces dimensions et les SDDS et YM2 sont les exceptions qui confirment la règle.
Je conçois que l’on puisse aimer les grosses montres, soit, à chacun son truc (j’admets que la taille puisse faire partie du caractère d'une montre)
. Aussi en discutant avec les vendeurs j'entends toujours le même argument comme quoi les gros diamètres se vendent bien mieux et je comprends ainsi l'orientation des marques (sauf les vendeurs Rolex qui m'assurent que la demande est forte pour du 39 mm, bref, chacun prêche pour sa paroisse, ou alors la clientèle est différente). Mais pour ma part je considère déjà ces dimensions comme grosses et je trouve important que la montre reste fonctionnelle. Par exemple, elle doit pouvoir facilement passer sous une manche de chemise, et aussi rester discrète et ne pas se faire sentir au porté; en outre, l'épaisseur est aussi un facteur important pour le confort et l'esthétique.
De plus, un autre aspect très important en ce qui me concerne est que les cornes ne dépassent pas du poignet en gardant un peu de marge de chaque côté. À observer toutes les nouveautés depuis plusieurs années j’ai l’impression que Rolex est un des derniers bastions qui offre encore des montres bien proportionnées et résiste à cette montée en taille des montres. Je me réjouis de constater que les nouveautés Rolex 2015 ont une taille parfaite avec les OP en 39 mm et DD en 40 mm.
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Mon admiration pour la marque s’est développée lentement et c’est finalement cristallisée sur la Sea-Dweller il y a une quinzaine d’années; mais je n’ai jamais passé le pas durant tout ce temps. La SD a été ma première CHI Rolex mais en fin de compte ma première montre à la couronne au poignet sera, de peu, la Milgauss.
La manière dont Rolex développe ses affaires est remarquable, il y a non seulement une constance et une évolution continue dans une quête de qualité et de fiabilité, mais aussi un immense investissement dans l’appareil et les méthodes de production qui sont le fruit d’une vision tournée vers le long terme et la qualité.
Cette approche est aussi indispensable dans la science où la qualité et l’excellence priment et l’investissement demande une vision à long terme tout en exigent de rester constamment au sommet de ce qui est possible.
C’est aussi cette production industrielle et qualitative qui a permis à Rolex d’enjamber la crise du quartz dans les années 80 qui était en fait plus une crise de production artisanale Suisse face à la production industrielle et qualitative de Seiko. À l’époque Rolex était la seule manufacture à utiliser une production en masse et industrielle de montres de qualité.
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Sans trop m’y attarder, l’histoire et l’origine de la Milgauss sont pour moi des éléments clés dans l’attrait que j’ai développé pour ce modèle. La Milgauss a été introduite en 1956 — deux ans après la création du CERN — pour répondre au besoin de la communauté scientifique d’avoir une montre résistant aux champs magnétiques. La Milgauss est en effet souvent associée au CERN, par exemple par le biais d’anciennes brochures ou manuels. Cette montre a-t-elle vraiment été crée pour un besoin formulé par le CERN ou cette association n’est-elle que le fruit d’un bon marketing? Aucune idée, mais créer une montre avec une spécificité technique indispensable à une extrême minorité de personnes et pour un marché de niche m’attire. Tout comme avec la Sea-Dweller d’ailleurs.
Rolex n’était pas la seule société à sortir une montre anti-magnétique, il y eu notamment aussi IWC avec l’ingénieur et Omega avec la Railmaster (qui a malheureusement disparu du catalogue).
Cependant le marché de niche de la Milgauss lui a valu d’être peu populaire et Rolex la sort du catalogue en 1988 pour la réintroduire en 2007. Je ne sais pas si elle est plus populaire aujourd’hui, mais en tout cas la version bleue reste difficile à obtenir à ce jour (Q1-2 2015).
Je considère la Milgauss d'aujourd’hui un peu comme le vestige d’un instrument de laboratoire de 1956, et elle deviens ainsi à mes yeux plus que jamais un objet de luxe.
L'édition 2014 de Baselworld a été une hécatombe pour ma part. D’abord Seiko sort cette magnifique GS
SBGJ005 technique et historique, puis Rolex ressuscite à la perfection la légendaire Sea-Dweller — ma CHI Rolex des premiers jours — et enfin, Rolex sort cette Milgauss Z-blue qui casse certains codes esthétiques et ne peut laisser indifférent.
Et je dois avouer, cette Z-blue ne m’a pas provoqué de coup de foudre immédiat à sa sortie, mais plutôt une surprise. Je me suis d’abord dis que l’association des couleurs avec la glace verte, le cadran gris-bleu clair, la trotteuse éclaire orange et les marqueurs de seconde oranges forment un ensemble discutable à première vue. Et je me suis alors fait la réflexion, que tiens, Rolex ils n’ont vraiment peur de rien au niveau du design.
Cependant, avec le temps, cette combinaison de couleur décalée a commencé à se cristalliser dans ma tête et je me rends compte que la glace verte n’est que peu visible, mais géniale, le bleu semble discret et très beau et la touche d’orange offre un beau contraste tout en ne prenant que peu de place sur le cadran. De plus, le reste de la montre reste très discret et classique. C'est alors qu'avec un peu de temps, ce design m’est de plus en plus apparu comme un coup de génie qui colle parfaitement à l’esprit de montre pour scientifiques, décalée, décontractée mais quand même avec classe, loin des codes esthétiques classiques et de l’aspect monochromatique des plongeuses.
Il est certain que ce design n’est pas fait pour tout le monde, et tant mieux car c’est aussi un des points forts de la Milgauss: son originalité et aussi sa confidentialité. Il faut avoir le nez dessus pour y reconnaître une Rolex.
Le mouvement étant enveloppé dans une boite en fer doux, la Milgauss ne possède pas de date et la montre est relativement épaisse avec ses 13 mm. L’absence de date lui offre une symétrie parfaite que j’aime beaucoup, et de toute façon un scientifique n’a pas besoin de date... Ni de jour de la semaine d’ailleurs. L'épaisseur est conséquente pour une simple trois aiguilles mais le boîtier épouse parfaitement le poignet et elle est très confortable. Le diamètre de 40 mm est parfait et offre une vraie présence au poignet tout en passant aisément sous une manche de chemise.
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En ce qui me concerne, l’acquisition d’une montre haut de gamme me demande une longue réflexion au sujet des raisons de l’attirance qu’elle provoque en moi, en plus de l’aspect financier bien sûr. Pour commencer, la marque doit non seulement avoir une signification historique et une certaine légitimité et constance dans le temps et son évolution, mais surtout la montre dois aussi apporter quelque chose de plus. Elle doit avoir du caractère, il ne lui suffira pas d’être simplement belle ou bien réussie. Ce plus peut venir du côté du design, des matériaux ou de la fonction, et doit si possible aussi avoir une signification historique.
Indépendamment de son coté décalé et décontracté, la Milgauss doit son existence à sa résistance aux flux magnétiques, une fonction indispensable pour certains à son époque. Il faut noter aussi que la protection au magnétisme était devenu le premier problème à l’aube du XXe siècle avec l’arrivée de l’électricité et alors que la précision des montres devenait suffisante pour en être influencée.
La Milgauss peut résister à un flux de 1000 Gauss (D’où son nom, ou 0.1 T), ce qui est beaucoup comparé à la norme NIHS qui demande une résistance de 75 Gauss pour qu’une montre soit considérée anti-magnétique, mais aussi peu comparé aux 15000 Gauss de l’Omega Aqua Terra.
Et c’est justement cette comparaison que je trouve intéressante; certes, 15000 Gauss c’est très impressionnant, mais pour moi c’est aussi la manière d’obtenir cette fonctionnalité qui compte plus que la fonctionnalité elle-même. En fin de compte, dans le monde des montres mécaniques, rien n’est plus indispensable que le superflu. Un tourbillon symbolise la quête de la précision mais la véritable précision n’est pas ce qui est recherché, c’est plutôt la méthode qui compte. D’où notre intérêt pour le balancier et un échappement mécanique plutôt qu’un oscillateur à quartz qui est techniquement bien plus précis.
C’est donc bien cette approche anachronique et romantique qui m’attire dans les montres mécaniques. Omega réussi son exploit anti-magnétique par le biais des technologies des matériaux en utilisant du silicium et autres alliages. Dès lors, le flux magnétique n’est plus un danger pour le mouvement, il n’y a rien à protéger et le romantisme disparaît.
Pour la Milgauss le mouvement reste sensible au magnétisme malgré un spiral fabriqué avec un alliage paramagnétique, et doit donc être protégé par une boite (ferromagnétique) qui dévie le flux magnétique et fait office de bouclier. On fait ici face à la physique et ses contraintes et celles-ci requièrent un cadran homogène sans ouverture pour la date ainsi qu’une plus grande épaisseur pour la montre. La solution adoptée par Omega est techniquement meilleure alors que la Milgauss, en protégeant son mouvement fragile d’une agression extérieur, garde ce romantisme qui m’est cher.
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Cette Milgauss est-elle une montre sportive ou habillée? Ni l’un ni l’autre.
L’association des couleurs, la glace verte, l’épaisseur et poids du boîtier n’adhèrent pas aux codes d’une montre habillée.
Même si ce cadran bleu-gris est tellement magnifique
.
Mais elle n’est pas sportive non plus pour autant, le boîtier est entièrement poli, les maillons centraux du bracelet sont aussi polis, il n’y a pas de protège couronne, la boucle n’est pas sécurisée.
La Milgauss est simplement décontractée, ni habillée ni sportive mais elle reste à l’aise dans toutes les situations. Bref, une vraie montre de scientifique, décalée juste ce qu’il faut.
La lecture est excellente en toute condition, de nuit le super luminova est bleu et intense.
Sous une forte lumière le bleu du cadran deviens étonnamment plus foncé et le pourtour de la glace verte ressort plus nettement.
Le bleu est plus prononcé et clair, presque un peu gris sous une lumière plus diffuse et le vert devient aussi plus discret. Le bleu peut devenir très clair vu de face et devient foncé lorsque la montre est inclinée.
En fait, cette Milgauss est un vrai caméléon et reste à l’aise dans toutes les situations. Jamais quand je la porte je me suis dis: tiens j’aurai peut-être dû porter une autre montre, peu importe la situation.
Très à l'aise en mode sport:
et aussi en costume
.
Parfois, lorsque la lumière du soleil tombe juste avec le bon angle, la Milgauss nous récompense avec un magnifique anneau vert et un cadran foncé. Mais souvent ce moment est furtif, comme un clin d’oeil.
Cette glace verte est un coup de génie, oui je me répète...
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Qu’en est-il des autres versions? La noire et la blanche (avec glace simple) sont certes très belles et plus sobres, mais je trouve qu’elles manquent de personnalité et d’originalité, elles ressemblent trop à d’autres modèles. La GV noire est plus intéressante et un peu plus classique, mais je n’aime pas spécialement les indexes colorés avec différentes couleurs et elle reste un peu trop sage.
Mais la bleue au cadran soleil avec sa glace verte se démarque vraiment dans la gamme Rolex. J’ai l’impression que Rolex sais exactement quand tenter sa chance avec un design qui va créer une réaction amour-haine en risquant d’aliéner les puristes mais en réjouissant les iconoclastes de montres de luxe.
Le bracelet est de très bonne qualité, mon meilleur à ce jour. Il est massif, sans aucun jeux, très agréable et offre un bon équilibre à la montre. La boucle est excellente et l'easy link, qui permet une rallonge de 5 mm sans enlever la montre, est très utile. Je regrette que d'autres marques n'aient pas un système similaire (oui je regarde en direction de Grand Seiko).
Après six mois de porté quotidien en toute situation, je dois dire que la montre résiste bien aux micro rayures. Je m’attendais à ce que le boîtier tout poli soit plus sensible aux rayures, mais il n'en est rien et il se patine très lentement.
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Qu'en est-il de la Grand Seiko Hi-Beat GMT
SBGJ005, vue sur ces photos, comparée à la Milgauss? Sans vouloir tourner cette revue en une confrontation inutile entre les deux marques, maintenant que je possède un modèle de chaque, je peux donner une impression initiale. Peut-être que je ferai un jour une comparaison plus approfondie, mais il faudrait un bon objectif macro pour le faire correctement; je vais donc rester subjectif.
A l'oeil nu, la finition et la qualité perçue des deux montres est tout simplement impossible à distinguer. C'est absolument irréprochable dans les deux cas. Mais même à l'oeil nu on peut constater que la Grand Seiko est plus complexe. Les aiguilles et les indexes ont plus de détails, le boîtier aussi est plus élaboré et plus compliqué avec des alternances de surfaces planes, courbes et inversées et aussi des surfaces en poli-brossé avec une délimitation parfaite. De plus, le cadran de la GS est plus complexe et intrigant et offre un effet trois dimensionnel unique, la Milgauss a une forme plus sobre. Maintenant au niveau purement qualitatif et en dehors du bracelet, je dirais qu'une comparaison minutieuse des finitions et détails pourrait être à l'avantage de la GS.
Toujours est-il que je considère ces deux montres comme étant dans la même gamme de qualité et dans le même créneau sport-chic décontracté, technique et surtout fonctionnel. Tout comme je considère aussi Rolex et Grand Seiko comme visant le même but horloger. Ces manufactures se concentrent sur la recherche de la perfection dans les montres mécaniques solides, fiables et de la plus haute qualité et précision avec une longue constance dans leur design. Ces deux marques représentent à mes yeux ce que je considère comme l'apogée de ce qui peut être atteint au niveau de la montre fonctionnelle de qualité, donc sans entrer dans la haute horlogerie.
J'aime aussi chez ces deux entreprises ce qui me semble être une approche pragmatique de l'art horloger tourné vers sa fonction principale ainsi que vers la qualité en maîtrisant en interne toutes les étapes de fabrication et de développement et en gardant aussi une certaine intégrité vis-à-vis du client.
En fait je pense que Rolex et Grand Seiko offrent des montres avec une gamme de prix cohérente en fonction de ce qui est obtenu, autrement dit, ils offrent le meilleur rapport de qualité comparé au prix; en tout cas dans le contexte de l'horlogerie de luxe haut de gamme où cette notion est, certes, très dévaluée.
Là où les deux marques se différencient le plus c'est dans la technique de production. Rolex a une production de masse avec des techniques industrielles ultra high-tech tournant à une cadence incroyable, alors que Grand Seiko produit moins d'un vingtième du volume de Rolex entre leurs deux studios. Les horlogers GS assemblent des mouvements entiers et les montres passent à travers moins de mains, le processus est plus artisanal. Je pense que ces méthodes existent simplement par contrainte du marché et de volume mais elles mènent toutes deux à la même excellence.
Pour conclure, je trouve cette Milgauss magnifique avec une histoire qui me parle. Elle est un peu à l'écart du monde plus conformiste de Rolex mais assume entièrement son côté décalé en gardant une certaine classe décontractée. Je vais risquer de prétendre qu'on a un caractère similaire.
Et enfin une image en situation avec la Milgauss dans son élément, je vous laisse deviner l'endroit où la photo a été prise
.
Si vous êtes arrivés jusqu'ici, bravo! Et à tous ceux qui ne sont pas d'accord
, je vous laisse vous défouler dans les commentaires. Mais j'apprécie bien sûr aussi les commentaires positifs
.