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 | | Sujet: MICROMÉCANIQUE,Beaulieu déroule le tapis rouge aux PME Jeu 7 Juin 2007 - 7:13 | |
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- MICROMÉCANIQUE,Beaulieu déroule le tapis rouge aux PME de l’Arc jurassien
07 Juin 2007
Beaulieu déroule le tapis rouge aux PME de l’Arc jurassien
Les deux salons professionnels EPHJ et EPMT, dédiés l’un à l’horlogerie, l’autre aux microtechnologies, ont été inaugurés hier.
En règle générale, les sous-traitant de l’industrie horlogère travaillent dans l’ombre des marques et n’éveillent guère la curiosité d’un public friand de paillettes et de stars. Hier, au Palais de Beaulieu, à Lausanne, c’est pourtant à leur intention que le tapis rouge était déroulé. Les deux salons professionnels EPHJ et EPMT, dédié l’un à l’horlogerie, l’autre aux microtechnologies, ont été inaugurés. Le premier, dont c’est la sixième édition, est déjà devenu un incontournable pour la branche.
«Lorsque nous avons démarré en 2002, notre objectif était de rassembler tout le savoir-faire concourant à la production d’un produit fini», relevait l’un des fondateurs, Olivier Saenger, au moment de couper le ruban. Pari gagné: chaque année, les surfaces supplémentaires mises à disposition affichent complet. Ils sont cette semaine 340 exposants, dont une soixantaine d’entreprises neuchâteloises, à présenter leur produits à un public de professionnels. Des affaires qui découlent
Au fil des stands, les témoignages racontent tous la même histoire: les affaires suivent une courbe ascendante. «Les débuts ont été hésitants, mais cela a décollé après deux ou trois éditions. Depuis, c’est vraiment fou», confie Eric Zuccatti, directeur de la société HBJO Service, à La Chaux-de-Fonds. Et l’ambiance est très agréable. Les clients qui se rendent à Baselworld en costume-cravate nous rencontrent ici décontractés, on parle technique, on va tout de suite à l’essentiel.»
Des sociétés indispensables aux grandes marques
Pour l’heure, la déco reste très sobre. Exit le faste des salons horlogers, ici les stands ne présentent aucun signe extérieur de luxe. Mais dans les tiroirs ou les vitrines, de précieux savoir-faire. Les sociétés présentes à Lausanne sont devenues indispensables aux plus grandes marques, Rolex, Patek, Breguet et autres Vacheron Constantin, même si elles ne sont pas du tout connues du grand public.
Ainsi, l’entreprise Schurch & Cie, à Neuchâtel, est active depuis 1833 dans l’outillage horloger. «Nous proposons souvent un service, et pas juste un produit. Une marque rencontre un problème, elle vient nous voir, et nous le résolvons ensemble», explique Laurent Schurch, qui représente la quatrième génération à la tête de l’entreprise. Et qui est plutôt confronté à un excès de commandes. «Nous pourrions facilement tripler nos volumes, mais nous souhaitons rester une petite société. C’est une question de priorités.» Autre entreprise neuchâteloise, nettement moins ancienne, Cendror Récupération a été créée à La Chaux-de-Fonds il y a trois ans. Elle emploie 14 personnes et les affaires fleurissent. Son directeur-adjoint, Charles Oppliger est ravi de sa présence à Lausanne. «Nous profitons, comme tous ici, de la bonne marche de l’horlogerie.»
Cofondateur de l’EPHJ, André Colard affiche lui aussi un large sourire. Il peut déjà se préparer à mettre de nouvelles surfaces à disposition l’an prochain. «Nous avons obtenu en six ans une bonne notoriété. Une cinquantaine d’exposants viennent de l’étranger. J’espère que notre nouveau salon microtechnique connaîtra le même succès.» On prend les paris? – (L’Express/L’Impartial) FRANçOISE KUENZI www.agefi.com
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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