ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Le musée d'horlogerie lance sa propre montre Lun 12 Sep 2005 - 17:30 | |
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- Le musée d'horlogerie lance sa propre montre
Article publié le 12 Septembre 2005
«Quand je suis venu ici, j’ai tout de suite eu l’idée de faire une montre.» L’idée du conserva-teur Ludwig Oechslin est concrétisée. La montre MIH (Musée international d’horlogerie) a été dévoilée au musée chaux-de-fonnier devant près de 200 personnes. Une étroite collaboration avec le designer Christian Gafner, l’horloger de Zurich Paul Gerber et le magasin d’horlogerie lucernois Embassy a permis la réalisation de l’objet. «Nous avions pensé à une montre extrêmement compliquée», explique Beat Weinmann de chez Embassy. Ils ont été surpris par la pureté du prototype développé par Ludwig Oechslin. «Nous avons eu besoin d’un demi-jour pour comprendre ce qu’il a voulu faire, quelle histoire on pouvait créer avec ça», ajoute-t-il. Pour le conservateur du MIH, l’objectif premier était de réaliser une montre de poche. Oublié. Ce n’est «plus vendable», dit Ludwig Oechslin. Il s’est donc tourné vers une montre-bracelet «fiable, simple et efficace». Et utile aussi, puisqu’elle propose la lecture du temps et de la date. Le conservateur a ajouté «neuf pièces à un mouvement tout simple, le Valjoux 7750». Trois pièces ont été adaptées, six ont été créées. Les particularités de la montre MIH? Ludwig Oechslin a mis au point un calendrier annuel (un seul réglage: en février) qui compte seulement neuf éléments mobiles au lieu des 30 ou 40 utilisés habituellement. Le neuf a donc une importance particulière et, aujourd’hui vendredi, nous sommes le 9 du 9. La date a été choisie tout particulièrement. Quant au design, il a été réalisé par Christian Gafner sur la base du prototype. La montre ne porte, hormis l’indication MIH à... 9 heures, aucun logo ni marque. Seules la longitude et la latitude du MIH figurent sous la boucle du bracelet. Tout a été fabriqué en Suisse. La production? Si l’atelier de restauration du MIH a assemblé le prototype, sous l’habile conduite de Philippe Pellaton, le musée «ne pouvait pas faire l’exécution». C’est donc Paul Gerber à Zurich qui s’en charge. Swatch Group pour les mouvements de base, Queloz à Saignelégier pour les boîtiers, Pibor ISO à Glovelier pour les couronnes, Cador, d’origine suisse, en Allemagne et MOM Le Prélet aux Geneveys-sur-Coffrane pour les cadrans, Universo à La Chaux-de-Fonds pour les aiguilles, Biwi à Glovelier pour les bracelets et Cornu & Cie à La Chaux-de-Fonds pour les boucles sont les fournisseurs de Paul Gerber, qui procède au montage dans ses ateliers. Automatique, la montre MIH est dotée d’une réserve de marche d’environ 40 heures, d’un calendrier avec jour, mois et date, mécanisme de remise à zéro de la seconde et disque des minutes, lesquelles sont cachées au dos du boîtier. Le mécanisme est commandé par un bouton poussoir au-dessus de la couronne. «La seconde de chronomètre ne sert pas seulement pour la cuisson des spaghettis ou des œufs. Elle est également précieuse si l’on souhaite régler la montre d’après le signal de l’horloge parlante», peut-on lire dans le mode d’emploi. «La montre MIH contient le cœur de Ludwig Oechslin et celui de Paul Gerber», dit Beat Weinmann.
Des recettes pour le musée La montre MIH est vendue 5000 francs, soit 1,7 fois son prix de revient. Aucune publicité ne sera faite pour ce modèle «C’est une montre qu’il ne faut pas vendre comme quelque chose de commercial», dit Beat Weinmann de chez Embassy. «Ce n’est pas une série limitée, mais il y aura une seule déclinaison», indique-t-il encore. «Ça peut étonner mais nous devons être cohérents avec la qualité du MIH», renchérit Ludwig Oechslin. Et d’ajouter: «Ce n’est pas une marque, le client cible est quelqu’un de différent et qui soutient un musée». «Pour un musée, cette pièce-là est une pièce rêvée», dit encore Nicole Bosshart, directrice adjointe du MIH. Car «le sponsoring permettra de restaurer l’horloge Vachey». Cette horloge monumentale a été acquise à Paris par le MIH. Composée d’environ 3200 pièces, elle ne fonctionne malheureusement plus. Le musée a entrepris sa restauration mais les finances manquent. Chaque partenaire a décidé de jouer le jeu et le MIH recevra sur chaque pièce vendue une partie des recettes. La démarche est plutôt inhabituelle. Pour Beat Weinmann, il s’agit «de créer de l’intérêt pour un musée, pour une ville intellectuellement intéressante». «Nous ne sommes jamais reconnus partout», constate, pour sa part, Nicole Bosshart. Pour faire aboutir ce projet, les responsables ont dû aussi résoudre le problème des droits. «Les choses que je développe appartiennent au musée», rappelle Ludwig Oechslin. Après discussion, il a été décidé de laisser le développement du conservateur libre de droits. Ce dernier a publié des articles «pour que chacun ait la possibilité de faire cette pièce». Le magasin d’horlogerie Embassy a été le premier à s’engager. La montre MIH est aujourd’hui une réalité. Elle sera vendue au MIH, et dans les magasins d’Embassy à Lucerne et Saint-Moritz. Quant à son écrin, il est parti-culièrement économe.
L'Impartial / Daniel Droz / www.impartial.ch
Plus de septante pièces ont été vendues Hier à La Chaux-de-Fonds, Ludwig Oechslin, conservateur du Musée international d’horlogerie (MIH), a remercié tous «ces amoureux de l’horlo-gerie». Venus de Suisse alémanique, voire même de Hambourg, ils ont assisté à la présentation de la montre MIH. L’occasion aussi d’allier les deux régions linguistiques, partenaires de l’opération. Un beau coup de pub pour le musée, mais aussi pour la ville. La directrice adjointe Nicole Bosshart en a tracé un portrait, qui a fait la part belle non seulement à l’horlogerie mais aussi à ses illustres natifs et à ses particularités urbanistiques et architecturales. L’attraction de la journée n’en était pas moins la montre MIH. Plus de septante pièces ont été vendues et les acheteurs ont pu apprécier son écrin. La «Neue Zürcher Zeitung» pour les germanophones, «L’Impartial» pour les francophones. Explication? Pour éviter des coûts trop élevés, il a été décidé d’un «emballage intellectuel, d’un moment de la vie de l’acheteur qu’il pourra relire», a dit Ludwig Oechslin. La nombreuse assistance a aussi pu assister à la projection d’un clip sur une musique composée et interprétée par deux musiciens lucernois. Ludwig Oechslin est revenu sur la genèse de ce projet. Lui qui rêvait d’une montre de poche a reconnu «que c’est aussi très cher de faire quelque chose pour soi-même». C’est donc une montre-bracelet qui a vu le jour. Un modèle aux symboles multiples, notamment parce que «tous les rayons de la montre ont un centre, c’est celui du centre de la montre», a expliqué Beat Weinmann, de chez Embassy. Tous les acteurs de cette histoire horlogère étaient présents. Le designer Christian Gafner, l’horloger Paul Gerber – qui a déjà offert les statues de Miki Eleta au musée – et les dirigeants du magasin lucernois Embassy. Représentant de ce détaillant, Beat Weinmann a indiqué que, sur chaque montre vendue, le MIH touchera 700 francs, le prix ayant été fixé à 5000 francs. Le détaillant, lui, touche 1400 francs sur les ventes faites à Lucerne ou à Saint-Moritz, les deux localités où il possède des magasins. Si la montre est achetée au MIH, celui-ci touchera 1400 francs. «C’est vraiment un sponsoring d’Embassy, ça servira à la conservation du patrimoine», a expliqué Ludwig Oechslin. En effet, c’est à la restauration de l’horloge monumentale de Daniel Vachey que serviront ces recettes. Chose faite, «le public pourra voir quelque chose qui vit», a déclaré Ludwig Oechslin. Quant à la démarche, pour le conservateur, elle est «en cohérence avec les ambitions du musée: être au service de la société».
L'Impartial / Daniel Droz / www.impartial.ch
www.mih-watch.ch _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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jef06 Permanent passionné
Nombre de messages : 2444 Date d'inscription : 14/05/2005
| Sujet: Re: Le musée d'horlogerie lance sa propre montre Lun 12 Sep 2005 - 17:43 | |
| Trés bonne idée que la calandrier annuel, une fonction utile que les marques négligent pourtant.
J'aimerais voir un tel calandrier développé sur une montre toute simple, sans complications chères et inutiles...
A+ |
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Beotien 1er Membre super actif
Nombre de messages : 460 Date d'inscription : 13/05/2005
| Sujet: Re: Le musée d'horlogerie lance sa propre montre Mar 13 Sep 2005 - 5:56 | |
| - jef06 a écrit:
- Trés bonne idée que la calandrier annuel, une fonction utile que les marques négligent pourtant
Entièrement d'accord: les connaisseurs ici présents peuvent-ils citer quelques marques/modèles de calendriers annuels ? |
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InsomniaK Membre super actif
Nombre de messages : 378 Date d'inscription : 06/05/2005
| Sujet: Re: Le musée d'horlogerie lance sa propre montre Mar 13 Sep 2005 - 7:21 | |
| Patek http://www.timezone.com/library/horologium/horologium0016 Journe : http://www.timezone.com/library/wbore/wbore631734251782343750 |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Le musée d'horlogerie lance sa propre montre Mer 14 Sep 2005 - 16:33 | |
| la navitimer 1461 ou l'olympus le propose enfin, pas tout à fait annuel mais bisextile une corection le 29 fevrier,ce qui revient pareil au meme et pour pas cher du tout,bien sur faut aimer breitling. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Le musée d'horlogerie lance sa propre montre Mer 14 Sep 2005 - 16:48 | |
| j'avais ommis de vous demander si vous savez qui est "oechslin"? |
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