Actu: L'horlogerie n'a plus plus peur du web

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L'horlogerie n'a plus plus peur du web

Environ 3% des ventes de l'horlogerie seulement se font en ligne, mais le volume a doublé en trois ans. L'avenir? Parfois, votre ancienne manière de pratiquer votre métier vous empêche d'investir franchement dans l'avenir...

C'est un nouveau territoire à conquérir pour les marques de luxe. Alors que la Chine a moins d'appétit pour les montres suisses et que les autres continents sont saturés de propositions de marques, il reste un client à séduire: l'acheteur sur internet. Certes, il y a bien longtemps que de nombreuses maisons offrent des articles haut de gamme sur le web. Mais les opérateurs ont de la peine à trouver le bon canal. Net-a-Porter du groupe Richemont a ainsi du succès en termes de volume. Mais le site marchand ne parvient toujours pas à être rentable.

Il y a pourtant une évidence à se lancer dans le e-commerce. Une évidence que le numéro un mondial luxe a compris puisque LVMH lance en mai sous l'enseigne Le Bon Marché, son magasin chic parisien, un véritable mall de prestige sur le web avec toutes les marques du groupes représentées. C'est un moyen de booster certains domaines pas encore totalement acquis à la cause. Comme l'horlogerie dont une minuscule fraction du chiffre d'affaires total se réalise en ligne. Environ 3% des ventes, mais un volume qui a doublé en trois ans.

Aujourd'hui, une bonne partie de ces transactions s'opèrent à travers des tiers. Un comble! Alors que les groupes de luxe n'ont eu de cesse ces dernières années de consolider - quand ce n'est pas posséder - leur réseau de distribution, ils comptent désormais sur des blogs ou autres sites spécialisés pour effectuer du e-commerce. «Tester» serait plutôt le mot juste car la plupart des marques envisagent à terme de passer par leurs sites, des revendeurs ou à travers les réseaux sociaux

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https://www.letemps.ch/economie/2017/03/25/lhorlogerie-na-plus-plus-peur-web

Article intéressant. Avec seulement 3% des ventes réalisées en ligne, cela paraît peu mais je pense que c'est juste que la profession s'avère très en retard par rapport à d'autres secteurs qui ont dû s'adapter plus rapidement ou mourir.

Le Temps a écrit:

Un dilemme que les spécialistes de l'innovation connaissent bien: parfois, votre ancienne manière de pratiquer votre métier vous empêche d'investir franchement dans l'avenir.

Le dilemme est que le secteur est encore assis de manière inconfortable à 97% sur une chaise qui correspond à une distribution classique via des boutiques physiques (de la marque ou via les AD). Changer de mode de distribution paraît difficile et cela risque de heurter de plein fouet les AD qui sont déjà massivement impactés par la crise horlogère. L'arbitrage et le point d'équilibre dans l'adoption d'un nouveau mode de distribution (vraisemblablement hybride) risque d'être bien difficile à trouver.

L'achat sur internet se fait dans la grande majorité des cas pour des biens de consommations de faible/moyenne valeur. Acheter en boutique rassure de par la proximité avec le professionnel mais aussi la possibilité d'essayer, de voir et de toucher.
Achete-t'on nos voitures sur internet ? Nos maisons et appartements sans visite au préalable ?

Une montre n'est pas une maison ou un appartement ou encore une voiture. Les mentalités changent, les personnes viennent souvent en boutique pour tester et ensuite acheter sur internet pour le marché de l'occasion par exemple et les montants sont déjà à plusieurs milliers d'euros. Peut-être pas encore très souvent pour le 10K euros et + mais les habitudes de consommation évoluent.

La vente d'horlogerie de luxe en ligne est peut être différente que d'autres produits, c'est un produit cher, qui se choisit
souvent au dernier moment en boutique, que l'on veut essayer et se faire ajuster sur place...

J'ai acheté une dizaine de montres.
Elles ont toutes été achetées en ligne sauf une (la seule que j'ai acheté neuve).

Neuf, je pense qu'il est dommage d'acheter en ligne car en magasin il y a le rituel qui va avec.
En bref, si je dois acheter du neuf, je ne le ferais jamais en ligne.

DON a écrit:

Une montre n'est pas une maison ou un appartement ou encore une voiture. Les mentalités changent, les personnes viennent souvent en boutique pour tester et ensuite acheter sur internet pour le marché de l'occasion par exemple et les montants sont déjà à plusieurs milliers d'euros. Peut-être pas encore très souvent pour le 10K euros et + mais les habitudes de consommation évoluent.

Nous sommes d'accord

L'achat sur internet est encore limité par la somme d'argent mise sur le tapis.

Waltwhitman a écrit:

Nous sommes d'accord

L'achat sur internet est encore limité par la somme d'argent mise sur le tapis.

Pas pour tout le monde.

https://www.igen.fr/ios/2016/10/apple-pay-une-transaction-de-925-000-eu-pour-une-db5-daston-martin-97626

2 gros inconvénients qui font que , selon moi , la vente en ligne n'est pas hyper adaptée à l'horlogerie haut de gamme :

- une montre s'achète après avoir été essayée , nombreux sont ceux qui ont un jour acheté une montre sans l'avoir essayée et beaucoup ont revendu rapidement .
Une montre se pèse , se fait désirer , s'essaye bref acheter une photo de montre ça donne pas vraiment envie .

- une montre se négocie . Or si vous achetez en ligne sur le site d'une marque vous payez le prix indiqué et rien d'autre , pas de négo possible .

Bilan , entre un achat en live chez un AD avec echange , essayage et petite remise et un achat en ligne face à son PC pour moi la messe est dite .

Reste le gris en ligne

Le gris c'est autre chose ce n'est pas un mode de distribution officiel .

Et la plupart des acheteurs au gris savent ce qu'ils veulent et ont souvent déjà essayé le modèle convoité chez un AD ou lors d'une rencontre horlogere.