Le burn-out des montres à complications Tourbillons, quantièmes perpétuels, répétitions minutes… Les marques horlogères se sont longtemps livrées à une surenchère de mécanismes complexes, quitte à sacrifier l’esthétique et le confort d’utilisation à l’exploit technique. Aujourd’hui, la tendance s’inverse. Publié le 09 février 2020 à 16h30 Antony Huchette pour M Le magazine du Monde Lorsque, en 2012, Richard Mille se piqua de concevoir la montre mécanique la plus précise de la haute horlogerie suisse, la RM 031, il n’obtint pas le succès escompté. Depuis 2001, le Varois était connu pour être un champion du composant horloger, concevant des montres à complications comme des mini-moteurs de F1. Mais ce virtuose n’avait jamais fait de la seule précision son cheval de bataille. Avec la RM 031, il réussit un exploit : ce modèle ne varie que d’une seconde par mois alors que les normes de l’industrie tournent autour de quatre à huit secondes par jour. Las, une fois la prouesse technique accomplie, Mille se trouva fort dépourvu. « C’est elle qui a mis le plus de temps à se vendre, reconnaît le Français, qui en a produit 5 000 pièces en 2019. La performance n’est pas le critère majeur de nos clients. Ils se moquent d’avoir l’heure la plus précise et ils utilisent rarement, pour ne pas dire jamais, les fonctions de leurs chronographes ou de leurs répétitions minutes. En réalité, au-delà de l’attrait de la marque, les collectionneurs achètent une probabilité, un possible. » À un tarif pas du tout hypothétique : le prix moyen d’une Richard Mille tourne autour de 200 000 euros, avec une liste d’attente de plusieurs années… La renaissance des montres mécaniques De fait, en trois décennies à peine, les horlogers ont réussi à rendre de nouveau désirable un objet dont la fonction originelle – donner l’heure – est à la fois d’un point de vue technologique (le quartz japonais est beaucoup plus précis, sans même parler des montres connectées) et accessoire, puisque l’heure est partout, sur tous les écrans. Cette performance a été rendue possible par l’entrée en lice de grands groupes (Swatch Group, Richemont, LVMH…) qui ont racheté et relancé des manufactures suisses ou créé ex nihilo des entités horlogères (Chanel, Louis Vuitton…). Leur secret ? Appliquer à ces petits produits un marketing infiniment puissant. Ainsi, dès le début des années 1990, la renaissance des montres mécaniques s’est accompagnée d’une exaltation du savoir-faire « de manufacture ». En témoignait ce slogan : « Depuis 1735, il n’y a pas eu de montres Blancpain à quartz. Et il n’y en aura jamais. » Ou comment un obscur horloger du Brassus, brillamment repris par Jean-Claude Biver et Jacques Piguet en 1982 et revendu dix ans après à Swatch Group, a contribué à remettre au goût du jour la « belle horlogerie traditionnelle suisse » et ses pièces maîtresses, ses tourbillons, ses quantièmes perpétuels, ses répétitions minutes… Cette transe horlogère s’est conjuguée, au milieu des années 2000, à une surenchère de tocantes compliquées. Symbolisant la virtuosité des horlogers, valorisants pour les collectionneurs, ces modèles exclusifs, à très haute valeur ajoutée, avaient tout pour plaire. Pas une marque – à l’exception notable de Rolex –, pas un créateur qui n’ait succombé aux sirènes de ces mécanismes surdoués. Non sans certains excès d’ailleurs… Déconstruction des boîtiers, hypertrophie de mouvements engraissés par la superposition de modules additionnels (une phase de Lune + un quantième + un tourbillon = une triple complication)… 20 complications et 1366 composants Certains de ces savants modèles ont fini par ressembler à un Big Mac mécanique, y compris sur les poignets les plus virils. « Ces quinze dernières années, les montres à complications ont fait un “burn-out” avec des pièces pas au point, des fonctions inutiles, juste là pour le geste horloger, constate Laurent Picciotto, propriétaire du magasin parisien Chronopassion, qui, depuis 1988, distribue une trentaine de marques pointues. Or, le client vient acheter un jouet, pas un problème ! Heureusement, les choses se sont calmées. » Aujourd’hui, les spécialistes des calibres plurifonctionnels font tout pour que leurs pièces soient irréprochables. Exemplaire à ce titre, l’horloger indépendant Patek Philippe, maître incontesté des pièces compliquées, qui produit 62 000 modèles par an. Cet orfèvre peut s’enorgueillir d’avoir conçu le garde-temps le plus cher au monde : dotée de 20 complications (1 366 composants), la Grandmaster Chime est une montre à sonnerie qui a été vendue 31 millions de francs suisses (28 846 122 euros) à la vente caritative Only Watch, à Monaco, en novembre. « Il y a dix ans, il nous fallait de deux à cinq ans pour créer un calibre à complications, affirme Philip Barat, directeur du développement. Aujourd’hui, cela prend de quatre à huit ans. On a travaillé sur la fiabilité. Autrefois, nous sortions un ou deux prototypes que l’on testait pendant un mois. Désormais, on en éprouve vingt dans des conditions extrêmes pendant un an. On planche aussi sur l’amélioration de la manipulation des fonctions pour être “user friendly”. » Des modèles plus inclusifs Depuis que le marché hongkongais, crucial pour le secteur, dévisse, le collectionneur est devenu, plus que jamais, le meilleur ami des marques, lesquelles s’échinent à transformer des produits extrêmement exclusifs en modèles un tantinet plus « inclusifs ». Ainsi, le Twin Beat, le dernier quantième perpétuel de Vacheron Constantin (Richemont), offre un affichage hyperlisible et jouit d’une ingénieuse double fréquence. Elle permet au propriétaire, lorsqu’il le met au coffre, de réduire la consommation d’énergie du modèle qu’il pourra retrouver soixante-cinq jours plus tard en parfait état de marche, sans devoir se fatiguer à le remonter… Même préoccupation d’adoucir la vie des porteurs de pièces ultrapointues chez Audemars Piguet. « Nous faisons des montres de haute horlogerie pour que nos clients les mettent, affirme François-Henry Bennahmias, PDG de cette manufacture indépendante, qui fabriquera 45 000 pièces en 2020. Plus il y a de composants, plus il y a de risques, c’est pourquoi la conception du design doit être robuste. Dans les évolutions à venir, l’ergonomie, la préhension, le bruit de certaines aiguilles ou marteaux qui se déclenchent, l’aspect sensoriel seront fondamentaux. » Histoire de simplifier, enfin, les complications. Fabienne Reybaud
Cartman Pilier du forum
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Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Mer 12 Fév 2020 - 20:15
Merci du partage
ZEN Rang: Administrateur
Nombre de messages : 57505 Date d'inscription : 05/05/2005
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Mer 12 Fév 2020 - 23:57
J’aime bien le dernier paragraphe « qui fabriquera 45 000 montres en 2020 » ... ça c’est du journalisme ! Si on pouvait afficher les volumes de ventes des 3 dernières semaines à côté de ceux de 2019 pour la même période, le rapport est de 1 à 100 ...
Le slogan de Biver sur les montres à quartz repris ici est tout de même très hors contexte ...
Cet article est un peu à pleurer pour un article du Monde.
_________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
pecoste Membre référent
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Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 7:20
Tu es dur. Pour une fois qu’un article de presse généraliste sur l’horlogerie n’est pas un copier-coller d’un communiqué de presse... Si on bariole certains paragraphes de Stabilo jaune dans le style GP ça te conviendrait mieux ?
GEEKOFWATCHES Membre éminent.
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Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 8:45
Il faut surtout arrêter d'être aussi pointilleux avec la presse non spécialisée, pour le commun des mortels à qui s'adresse cet article pour une fois et par rapport à pas mal d'autres il n'est pas trop mal foutu
Sugarloaf Animateur
Nombre de messages : 894 Age : 47 Localisation : FL410 Date d'inscription : 15/06/2015
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 11:50
Finalement, c’est un peu le principe Rolex
Petersham Pilier du forum
Nombre de messages : 1771 Localisation : London Date d'inscription : 28/04/2015
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 12:46
Moi je partage les conclusions de cet article: posséder des montres à complications est une tannée. Elles sont moins précises que des 3 aiguilles, chiantes à régler quand on les porte en alternance, et une révision coûte le prix d’une jolie petite montre d’occasion.
De plus, je suis convaincu que certaines de ces montres, hors Patek Philippe, ne pourront plus être réparées si les marques qui les commercialisent aujourd’hui disparaissent ou changent de stratégies et décident d’arrêter les complications. Les manufactures acquises par des marques de luxe se plieront aux strategies de ces marques, et si entretenir tourbillons, répétitions minutes, quantièmes perpétuels n’est pas profitable, et bien ils ne le feront plus... et les indépendants ne trouveront jamais les pièces pour le faire!
Donc, en ce qui me concerne, au delà du chronographe et de la date, plus de complications!
fredched Animateur
Nombre de messages : 775 Age : 39 Date d'inscription : 13/10/2008
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 13:53
Et la phase de lune alors?
trinita Membre éminent.
Nombre de messages : 13335 Localisation : On the moon Date d'inscription : 27/11/2007
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 14:32
Petersham a écrit:
De plus, je suis convaincu que certaines de ces montres, hors Patek Philippe, ne pourront plus être réparées
quand tu vois que panerai refuse déjà de réviser ses premiers modèles....
Petersham Pilier du forum
Nombre de messages : 1771 Localisation : London Date d'inscription : 28/04/2015
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 14:40
fredched a écrit:
Et la phase de lune alors?
Ça fait partie des trucs chiants à régler quand on porte une montre en alternance...
ZEN Rang: Administrateur
Nombre de messages : 57505 Date d'inscription : 05/05/2005
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 15:03
L'article est bien écrit et sur l'horlogerie au sein du journal le Monde c'est assez nouveau au regard de ce que j'y ai lu ces dernières années.
Mon observation est que le slogan de Biver sur les montres Blancpain n'a comme genèse que la chose suivante, à savoir que Blancpain en quasi faillite quand JC Biver a repris la marque n'a pas fait de montre à quartz car la marque n'avait pas les moyens d'en faire. Subtilement JC Biver a retourné la chose en en faisant un argument commercial mais c'est un slogan, juste un slogan pas une philosophie. C'est une conséquence pas un projet...
En faire un paramètre de soutien à l'horlogerie mécanique n'est pas la traduction de la réalité historique. L'article n'est pas écrit dans le figaro madame mais dans le Monde.
Ensuite, je pense que bien malin celui qui est capable aujourd'hui de fixer les chiffres de sa production en 2020. La pandémie en cours va perturber nombre de choses. Y aura-t-il un SIHH ? AP pourra-t-il signer des contrats lors d'un salon ?
Citation :
Même préoccupation d’adoucir la vie des porteurs de pièces ultrapointues chez Audemars Piguet. « Nous faisons des montres de haute horlogerie pour que nos clients les mettent, affirme François-Henry Bennahmias, PDG de cette manufacture indépendante, qui fabriquera 45 000 pièces en 2020
Le chiffre de 45 000 n'est pas mis dans la bouche de FH Bennahmias mais dans le propos de la journaliste. Un conditionnel du style "qui devrait fabriquer 45 000 pièces en 2020" m'aurait rendu certain de la qualité de ma lecture. Le Monde est un journal rigoureux qui ne se lit pas comme une feuille de choux et s'écrit aussi autrement.
Je ne mets aucunement en doute les qualités de l'autrice mais comme c'est Le Monde, je suis attentif car ce journal se lit dans ses nuances.
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Rocca Membre référent
Nombre de messages : 7466 Date d'inscription : 20/02/2016
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 16:49
Des modèles plus inclusifs
Mouuuarfff !!
Fallait bien la caser celle-là
Ah, ces journalistes…
Bruno_DN Pilier du forum
Nombre de messages : 1631 Localisation : Paris Date d'inscription : 28/09/2017
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 17:24
fredched a écrit:
Et la phase de lune alors?
Oui, mais une vraie alors. 29 jours, 12 heures, 44 minutes et 2,9 secondes. Et encore, c'est une moyenne...
Bruno_DN Pilier du forum
Nombre de messages : 1631 Localisation : Paris Date d'inscription : 28/09/2017
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 17:36
ZEN a écrit:
J’aime bien le dernier paragraphe « qui fabriquera 45 000 montres en 2020 » ... ça c’est du journalisme ! Si on pouvait afficher les volumes de ventes des 3 dernières semaines à côté de ceux de 2019 pour la même période, le rapport est de 1 à 100 ...
Le slogan de Biver sur les montres à quartz repris ici est tout de même très hors contexte ...
Cet article est un peu à pleurer pour un article du Monde.
Ils sortent bien de quelque part, ces chiffres.
Donc soit il y a une coquille, soit le "biscuit" du journaliste est daubé. Même si je ne suis plus un lecteur du Monde que je trouve n'être plus que l'ombre de lui-même, ça reste quand même des gens qui écrivent des trucs à partir de chiffres et faits avérés et vérifiés.
Maintenant, je ne sais pas si c'est un spécialiste de l'industrie horlogère qui écrit et vulgarise, ou si c'est un journaliste plus générique de la chose industrielle et économique, ce qui lui permet quand même d'écrire un article sur des productions techniques, industrielles ou semi industrielles (i.e. plus ou moins conduites selon des process plus artisanaux).
Quant à la révolution du quartz, pour situer un article généraliste sur la chose horlogère mécanique et ses perfectionnements, c'est un angle que je ne trouve pas idiot.
lithium Membre éminent.
Nombre de messages : 15982 Age : 50 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 22/11/2009
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 18:01
Ca sent quand même la propagande pour les marques de montres qui ne font aucune complication
Eric67 Membre éminent.
Nombre de messages : 11305 Date d'inscription : 02/10/2011
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 18:29
On vilipende volontiers les dérives de l'horlogerie suisse et ses dérives de tarification ou de communication. Mais son existence, sa survie, sa santé, tiennent presque, si ce n'est du miracle ou du génie, d'une stratégie parfaitement déroulée. Un mouvement Rolex, ou ETA n'a aucun avantage sur un mouvement quartz. Il n'est pas moins industriel, ni même vraiment moins laid. Il est juste dépassé. Que l'avènement du quartz n'ait pas sonné le glas de la montre mécanique est une incongruité. Le placement dans le domaine du luxe était dès lors la seule voie, encore fallait-il montrer ce que l'horlogerie mécanique pouvait apporter et la réponse fut pour beaucoup de la beauté mécanique. Le foisonnement mécanique est l'un des paramètres d'une reconquête fondée sur le luxe. A tel point qu'on a pu faire croire qu'il s'agissait d'art: alors le fonctionnement n'est plus le critère central. C'est une démonstration d'opulence. Un passage obligé. Parfois avec excès: l'hybris a saisi maintes maisons. La frontière entre le beau et le vulgaire est parfois ténue. Maintenant que le monde a changé, que l'idée qu'une montre se devait d'être mécanique a suffisamment infusé dans les esprits, on renie ces pratiques passées et désormais inutiles. C'est qu'il est quand même plus simple de vendre des modèles simples à prix d'or. On a basculé dans l'ère de la thésaurisation, de la spéculation, et d'une autre sorte d'esbrouffe. Personnellement, par goût, j'ai toujours eu une prédilection pour les modèles simples, car la montre, me semble-t-il devrait rester avant tout un instrument, quelles que soient les péripéties de son devenir.
Bonde Nouveau
Nombre de messages : 20 Age : 64 Date d'inscription : 11/02/2020
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 18:37
Beau développement!
foversta Passionné de référence
Nombre de messages : 3478 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 21/06/2009
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 18:52
Je ne suis pas très inquiet pour AP
ashivan64 Pilier du forum
Nombre de messages : 1643 Date d'inscription : 04/11/2016
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 21:13
Donc soit une montre est blindée de complications, soit c est une simple 3 aiguilles. Au milieu, il n y a rien ?
Le principal problème selon moi est que les complications ne descendent pas au fur et à mesure sur les gammes inférieures et restent dans le hdg. Contrairement à ce qu il se passe sur tous les autres marchés où les nouveautés hdg d aujourd hui sont le futur standard de demain...
A quand un 2824 avec saut de date instantanée ? A quand un calibre avec une vraie rdm de 70/80h et toujours des oscillations à 28800bps ? A quand les deux en même temps ?
La seule montre que j ai avec date instantanée est.... celle de mon grand-père ! Tout est dit.
Bruno_DN Pilier du forum
Nombre de messages : 1631 Localisation : Paris Date d'inscription : 28/09/2017
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 23:06
70 heures à 28800, y'a. Tudor MT5612 par exemple. Date instantannée, il me semble (je dis bien il me semble) que les calibres ETA type powermatic 80, H10 ou Calibre 80 (équipant les marques du Swatchgroup Tissot, Mido, certina, Hamilton) équipant des montres entre 800 et 1200 boules, sont à date instantannée. En tout cas, j'ai souvenir que ça fait "pok" à minuit, jour et date. Faudrait que je ressorte et remonte ma Mido Ocean Star et que je vérifie ça.
lithium Membre éminent.
Nombre de messages : 15982 Age : 50 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 22/11/2009
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 23:16
Petersham a écrit:
Ça fait partie des trucs chiants à régler quand on porte une montre en alternance...
... il suffit d'avoir un watchwinder
Bruno_DN Pilier du forum
Nombre de messages : 1631 Localisation : Paris Date d'inscription : 28/09/2017
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 23:24
Les montres très compliquées auxquelles je pense, genre Duomètre, ne sont pas automatiques.
Bonde Nouveau
Nombre de messages : 20 Age : 64 Date d'inscription : 11/02/2020
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Jeu 13 Fév 2020 - 23:31
L'Oris que je possède a le saut de date et de jour instantanés sur le 2836-2 ETAT. Mouvement à complications pas chère et fiable, cela se trouve en Asie et de plus ils sont rhabillables.
ashivan64 Pilier du forum
Nombre de messages : 1643 Date d'inscription : 04/11/2016
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Ven 14 Fév 2020 - 0:25
Merci messieurs mais j ai bien cité le 2824 à raison car c est le calibre ETA de base et le plus diffusé. Pour le powermatic, 80h de rdm et 28800bps OK, mais la date instantanée, je ne l ai jamais lu. Mais peut être.
Reste que 95% des montres d entrée de gamme ne sont pas équipées de ces caractéristiques, ce qui était le sens de mon propos.
Shazru Animateur
Nombre de messages : 783 Age : 42 Localisation : Suisse Date d'inscription : 02/04/2007
Sujet: Re: Le burn-out des montres à complications Ven 14 Fév 2020 - 7:41
ZEN a écrit:
Mon observation est que le slogan de Biver sur les montres Blancpain n'a comme genèse que la chose suivante, à savoir que Blancpain en quasi faillite quand JC Biver a repris la marque n'a pas fait de montre à quartz car la marque n'avait pas les moyens d'en faire. Subtilement JC Biver a retourné la chose en en faisant un argument commercial mais c'est un slogan, juste un slogan pas une philosophie. C'est une conséquence pas un projet...
Bonjour,
Est-ce que tu peux développer cette théorie ?
Que ce soit un argument commercial, c'est indéniable, mais Biver ayant travaillé avec Omega, ETA et Frédéric Piguet pour équiper les montre Blancpain post 1980, j'ai de la peine à concevoir qu'aucune de ces 3 manufactures n'ai eu de mouvement quartz à proposer.