ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Actu:L'horlogerie connaît un renouveau... et une péunrie Mar 30 Oct 2007 - 7:13 | |
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- L'art de l'horlogerie connaît un renouveau... et une pénurie d'horlogers
TROIS-RIVIERES - L'art de la fabrication des montres connaît un renouveau, avec la vogue des nouvelles montres mécaniques haut de gamme, mais à la dernière école d'horlogerie encore active au pays, seulement 14 étudiants suivent les cours de trois enseignants, logés au dernier étage d'un ancien dortoir des années 1930.
L'Ecole nationale d'horlogerie, située dans un modeste édifice de Trois-Rivières, dispose de coûteux instruments de précision et de centaines de mécanismes suisses de qualité que les étudiants peuvent s'exercer à démonter et à remonter. Le programme de formation, donné en français, pourrait accueillir trois fois le nombre actuel d'étudiants.
Les droits de scolarité n'atteignent pas 300 $, et les diplômés ont un emploi assuré, mais les inscriptions stagnent.
La principale raison pour laquelle il y a aussi peu d'étudiants est que beaucoup de gens ignorent que l'école existe toujours, explique Robert Plourde, un enseignant qui a repris la direction de l'école à la suite de son père, Michel Plourde.
C'est "assez extraordinaire" d'avoir une école d'horlogerie à Trois-Rivières, et c'est la seule qui reste au Canada, souligne-t-il. Il n'y en a que 10 aux Etats-Unis, et il n'y a pas beaucoup dans l'ensemble du continent nord-américain.
En 1946, le gouvernement fédéral a fondé des écoles d'horlogerie à Montréal, Trois-Rivières et Toronto pour permettre le recyclage d'ex-combattants de retour de la Deuxième Guerre mondiale. Les écoles ont été remises aux provinces en 1950.
L'avènement de la montre numérique jetable, peu coûteuse, à la fin des années 1970, a bouleversé l'industrie. Dans le monde entier, les écoles d'horlogerie ont fermé leurs portes durant les années 1980. En 1988, les programmes de formation de Montréal et Toronto ont fermé leurs portes, selon l'histoire officielle de l'école trifluvienne.
Puis les Suisses ont inventé la "Swatch", raconte Robert Plourde. Le produit, aux couleurs et au design très contemporains, a "sauvé l'industrie suisse de l'horlogerie", et tout s'est enchaîné. Les gens ont commencé à investir dans des montres de meilleure qualité, dit-il.
L'art de l'horlogerie est aujourd'hui en pleine renaissance. Selon M. Plourde, il y a une pénurie de 25 000 horlogers à travers le monde. Plusieurs de ses diplômés sont immédiatement embauchés, chaque année, par des bijoutiers et des fabricants de montres haut de gamme. Certains sont recrutés par des entreprises chargées de l'entretien de minuteries de chambres fortes dans les banques, ou de tableaux de bord d'avions.
Que ce soit à Trois-Rivières ou Montréal, Londres ou Los Angeles, "tout le monde se trouve un emploi", assure M. Plourde. http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5iXcqzrVk6ZFZWOsZh7IkG4InrdPQ _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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