Le club des heureux propriétaires de Vacheron Constantin - tome II

falconbmw a écrit:

Il manque quoi pour toi ?

Une vue sur les roues. Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime pas qu'on me cache des choses 

Par ailleurs, j'ai déjà vu ce genre de calibre où il n'y a rien a voir, sauf qu'il s'agissait de quartz (en très haut de gamme).
Du coup, ça me rappelle ça et ça me gâche le plaisir. (un traumatisme de ouf. )

Bon il n'est pas totalement horrible ce mouvement

Il est beau de près et loin d'être moche. 

Par contre le balancier est vraiment minus. Meme pour une montre qui bat a 28.8k bph...

Toutes les vis sont en place, tout va bien

nanthiat a écrit:

Toutes les vis sont en place, tout va bien

Oui, ceux visibles, mais ceux qui sont cachés, sont-ils en places?

guits a écrit:

Une vue sur les roues. Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime pas qu'on me cache des choses 

Par ailleurs, j'ai déjà vu ce genre de calibre où il n'y a rien a voir, sauf qu'il s'agissait de quartz (en très haut de gamme).
Du coup, ça me rappelle ça et ça me gâche le plaisir. (un traumatisme de ouf. )

Ok certes je peux comprendre.

Eric67 a écrit:

Il est beau de près et loin d'être moche. 

Ah c'est pas architecturé après une bonne grosse Kartoffelsalat accompagné d'un Jägerschnitzel et 2 litres de Weissbier  

Hello

Combien vaut un bracelet en cuir pour une VC Patrimony Traditionelle chez VC?
Auriez vous de bonnes adresses pour des bracelets compatibles avec les pompes courbées ?
Merci

power944 a écrit:

Ah c'est pas architecturé après une bonne grosse Kartoffelsalat accompagné d'un Jägerschnitzel et 2 litres de Weissbier  

Voilà

Là, y a des choses à voir

Voir ou ne pas voir ? That is the question. 

C'est comme une femme, faut pas qu'elle en montre de trop

power944 a écrit:

Ah c'est pas architecturé après une bonne grosse Kartoffelsalat accompagné d'un Jägerschnitzel et 2 litres de Weissbier  

Joli travail sur le mouvement avec la masse oscillante ajourée qui permet de l'admirer un peu plus

La décoration du rotor de l'overseas en microbillage n'est pas courante. Pour information : 

Le Poinçonneur des Lilas de Serge Gainsbourg faisait des trous dans des billets. Les horlogers font aussi des p’tits trous, et ce n’est pas non plus un sot métier. Grenage et microbillage sont des techniques de finition au rendu mat, granuleux, très particulier. Le microbillage consiste à bombarder la surface d’une pièce horlogère avec des petites billes de métal. Que ce soit le laiton d’un composant horloger ou l’acier d’un boîtier (voire de l’or), ces projections à haute intensité laissent leur marque. Comme celle de la lune, comme celle d’une plage, elle est faite de micro-creux. Par leur nombre et leur densité, ils apparaissent réguliers. Attention, point trop n’en faut, car à force de bombardement, on finirait par endommager la pièce concernée. Le microbillage est donc à consommer avec modération. Il offre un rendu mat qui étouffe la lumière. En cela, il fonctionne à l’inverse de la plupart des traitements de surface, qui cherchent généralement à augmenter la brillance.

La seconde approche se nomme grenage et relève d’une complexité bien supérieure. Il consiste à soumettre une pièce horlogère à une véritable torture. Elle passe sous une brosse abrasive, aux poils recourbés faits de métal dur. Ils laissent eux aussi des trous, bien plus visibles car plus larges et profonds. Tout l’art du grenage consiste à les répartir avec la plus grande uniformité possible, tant en profondeur qu’en espacement. Ce qui exige un dosage très parcimonieux et précis, d’autant plus que le grenage ne se rattrape pas, contrairement à certains polissages. Cette technique est si exigeante qu’elle n’est utilisée que par une pincée de marques. C’est Greubel Forsey qui y fait le plus appel car ses modèles subissent tous un grenage extensif.  

L’autre marque à consteller ses mouvements de ces impacts est Breguet, spécifiquement pour sa gamme Tradition. Le terme utilisé par la marque est grenaillé. Breguet passe ces composants en galvanoplastie pour y déposer une couche de métaux au rendu noir, qui accentue encore l’effet mat.
En faisant vivre le grenage, ces marques se placent dans la continuité de l’horlogerie classique des 18e et 19e siècles. En effet, à l’époque, les outils étaient plutôt rudimentaires et absolument pas automatisés. Pour travailler la surface des mouvements, et en particulier les plus larges que sont les platines, il était rare d’avoir recours au polissage. Très technique, très fastidieux, il demande une uniformité extrêmement difficile à atteindre. Alors qu’en martelant au poinçon les surfaces planes, on obtient un résultat plus facilement maîtrisable, même si cela reste une lourde tâche. Elle est si lourde que, quelle que soit la méthode, le grenage est devenu une rareté, réservée à des exécutions sophistiquées.

coaltrans a écrit:

Hello

Combien vaut un bracelet en cuir pour une VC Patrimony Traditionelle chez VC?
Auriez vous de bonnes adresses pour des bracelets compatibles avec les pompes courbées ?
Merci

Atelier Romane - Plibou sur Fam - propose une gamme a anses courbes.
Il faut que j'aille jeter un oeil aussi  pour la petite dernière

coaltrans a écrit:

Hello

Combien vaut un bracelet en cuir pour une VC Patrimony Traditionelle chez VC?
Auriez vous de bonnes adresses pour des bracelets compatibles avec les pompes courbées ?
Merci

Delugs et A Collected Man

Je vous remercie pour vos conseils

laurentb60260 a écrit:

La décoration du rotor de l'overseas en microbillage n'est pas courante. Pour information : 

Le Poinçonneur des Lilas de Serge Gainsbourg faisait des trous dans des billets. Les horlogers font aussi des p’tits trous, et ce n’est pas non plus un sot métier. Grenage et microbillage sont des techniques de finition au rendu mat, granuleux, très particulier. Le microbillage consiste à bombarder la surface d’une pièce horlogère avec des petites billes de métal. Que ce soit le laiton d’un composant horloger ou l’acier d’un boîtier (voire de l’or), ces projections à haute intensité laissent leur marque. Comme celle de la lune, comme celle d’une plage, elle est faite de micro-creux. Par leur nombre et leur densité, ils apparaissent réguliers. Attention, point trop n’en faut, car à force de bombardement, on finirait par endommager la pièce concernée. Le microbillage est donc à consommer avec modération. Il offre un rendu mat qui étouffe la lumière. En cela, il fonctionne à l’inverse de la plupart des traitements de surface, qui cherchent généralement à augmenter la brillance.

La seconde approche se nomme grenage et relève d’une complexité bien supérieure. Il consiste à soumettre une pièce horlogère à une véritable torture. Elle passe sous une brosse abrasive, aux poils recourbés faits de métal dur. Ils laissent eux aussi des trous, bien plus visibles car plus larges et profonds. Tout l’art du grenage consiste à les répartir avec la plus grande uniformité possible, tant en profondeur qu’en espacement. Ce qui exige un dosage très parcimonieux et précis, d’autant plus que le grenage ne se rattrape pas, contrairement à certains polissages. Cette technique est si exigeante qu’elle n’est utilisée que par une pincée de marques. C’est Greubel Forsey qui y fait le plus appel car ses modèles subissent tous un grenage extensif.  

L’autre marque à consteller ses mouvements de ces impacts est Breguet, spécifiquement pour sa gamme Tradition. Le terme utilisé par la marque est grenaillé. Breguet passe ces composants en galvanoplastie pour y déposer une couche de métaux au rendu noir, qui accentue encore l’effet mat.
En faisant vivre le grenage, ces marques se placent dans la continuité de l’horlogerie classique des 18e et 19e siècles. En effet, à l’époque, les outils étaient plutôt rudimentaires et absolument pas automatisés. Pour travailler la surface des mouvements, et en particulier les plus larges que sont les platines, il était rare d’avoir recours au polissage. Très technique, très fastidieux, il demande une uniformité extrêmement difficile à atteindre. Alors qu’en martelant au poinçon les surfaces planes, on obtient un résultat plus facilement maîtrisable, même si cela reste une lourde tâche. Elle est si lourde que, quelle que soit la méthode, le grenage est devenu une rareté, réservée à des exécutions sophistiquées.

Je ne connais pas le grenage

http://fr.worldtempus.com/article/montres/innovation-et-technique/urban-jrgensen-lart-du-grenage-21593.html

Sacré méthode!!! Que pas ailleurs j'ai du mal à appréhender

on trouve aussi la décoration grainage (en non grenage) sur la toric PF. Autre rendu, autre technique. A la place de trou, on dépose de la matière.

Merci messieurs pour cette découverte

Petite nouvelle dans la collection.
Je suis allé explorer les collections historiques de la manufacture et il y a de quoi se faire plaisir !
Je suis tomber sous le charme de ce petit chrono 


Référence 47101 
C'est un modèle de la collection historique introduit en 1989 et produit jusqu'en 2001 ou 2002. C'est un hommage au modèle 4178 produit dans les années 40

Boitier en Or jaune avec avec cadran silver ou cadran noir finement guilloché, il a aussi existé en platine avec cadran silver, noir ou saumon.





Diamètre 36 mm 

Il embarque un calibre Lemania 2310 retravaillé par Vacheron ! On trouvait ce même mouvement dans le chrono Patek 3970 de l'époque tout comme dans le chrono Breguet 3237

Les cloches de Pâques ont été très gentilles avec moi cette année