Pour un premier post, un post négatif. Désolé les amis !
Aujourd'hui je suis allé chez Wempe. Sapé comme l'as de pique, mais c'est l'été, il fait presque chaud... Avec quand même une roro GMT 2 16710 nickel chrome au poignet.
Je demande à essayer deux modèles de Panerai tout ce qu'il y a de plus grand public que j'ai vu en vitrine. Erreur : je les demande par leur numéro de série PAM 112 et PAM 24 (pas trop mystérieux les paneristes non ?).
"Mon" vendeur ne connait pas. Je ne me formalise pas (beaucoup de choses à mémoriser je le conçois) et lui définis courtoisement les deux toquantes.
Il me les sort de la vitrine, ce qui l'oblige à se retourner à 180°, épuisant je le concède. Je prends la 112, l'observe avec gourmandise, et la remonte. Première toile inacceptable : je me fais engueuler. De quoi j'ose remonter moi-même ! ! Je prends les choses avec philosophie.
Je prends alors la 24 qui est sur boucle déployante. Je lui demande donc de la passer à mon poignet : il se contente de la poser dessus sans déplier la boucle et fermer le bracelet.
Je lui fais remarquer qu'il est difficile pour moi de me faire une idée du confort et de l'esthétique de la montre sans la "passer" pour de vrai. Cet aimable personnage se lance alors spontanément dans une tirade sur le fait que ce sont des montres vendues neuves sans défaut et sans remise gna gna gna.
D'où il a vu que je lui demandais une remise cet ostrogoth ? Je n'avais même pas encore choisi ce qui allait être ma première Pani.
Cas typique de délit de salle gueule. Ce petit Monsieur avait décidé d'entrée qu'il n'avait pas de temps à perdre avec moi.
Je l'ai envoyé paître et j'ai traversé la rue. Chez Heurgon, accueil parfait, par une jeune fille compétente et fort jolie ce qui ne gâche rien, qui m'a expliqué par ailleurs que le bonhomme était coutumier du fait.
Tout cela pour dire que par le passé j'ai vendu des produits de luxe dans un domaine tout différent. J'y ai appris une chose précieuse qui me sert encore aujourd'hui : l'argent n'est pas où on le croit. J'ai fait la connaissance de gens extrèmement aisés pour ne pas dire plus à la mise plus que modeste et aux manières simples et directes.
Visiblement chez Wempe c'est une leçon de la vie que l'on ignore. L'objectif est simple : fourguer la plus grosse et la plus vulgaire aux touristes bénéficiant de la détaxe.
S'ils veulent faire des affaires de cette façon, grand bien leur fasse. Mais les Français représentent tout de même encore 20% de la clientèle de l'horlogerie de luxe parisienne.
Il est bien évident que une fois que j'aurai fait mon choix, ce n'est pas chez eux que j'achèterai la montre. Je pense d'alleurs ne plus les gratifier d'une visite, ce qui est peut-être leur but... Quant aux commerçants qui m'accueillent courtoisement quand je vais les voir, que je sois déjà client chez eux ou pas encore, et bien c'est à peu près tout le reste de la profession.
A vrai dire, je n'avais jamais eu une expérience aussi merdique chez un "horloger" / marchand de montres. Cette façon de travailler est non seulement minable mais complètement maso.
A bon entendeur...