Nombre de messages : 57505 Date d'inscription : 05/05/2005
Sujet: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 13:46
On parle de la crise et de son impact sur les marques et leur existence. Il est au delà de la survie des marques et de leur diversité un risque qui est beaucoup plus présent qu'on ne l'imagine, ce sont les conséquences directes sur la qualité des mouvements.
Les programmes de réduction des charges intégrent évidemment le coût des personnels, ils intégrent aussi celui des matériaux . Abaisser les coûts est devenu une nécessité quand les chiffres sont en rempli aussi intense que ces dernières semaines.
Si ce qui est "visible" est peu touché, ce qui l'est moins commencerait a connaitre un laisser aller. On voit arriver ici des écrins qui viennent d'Asie quand il y a quelques semaines encore on ne jurait que par la Suisse. Les bracets acier aussi bien maîtrisés là-bas qu'ici sont petit à petit en train de glisser vers une fabrication Asiatique plus fréquente y compris dans certaines grandes marques et certaines boites elles aussi suivent le mouvement.
Composants, bracelets, boites, pièces de montres , mouvement parfois pourraient devenir des mixes de produits Chinois qui n'auraient rien à voir avec la contrefaçon.
Là où les choses peuvent perturber les esprits les plus ouverts, c'est quand les fabricants de contrefaçons sont entre les mêmes mains que celles de certains sous-traitants. Une sorte de Dr Jekyll de la sous-traitance et de monsieur Hyde de la contrefaçon se ferait jour ainsi...
Le problème de fond, c'est évidemment l'éternelle question du Swiss made. A force de décharner son contenu , on a fini par ne plus lui donner aucun sens décodable des clients de sorte que le public ne fait plus la différence entre "Swiss made", "Swiss Mvt" ou "Swiss" voire "Swiss concept"... Avant de trouver "My tailor is Swiss" ou toute expression évoquant une référence Swiss, il faudra bien que l'industrie se mette d'accord pas tant pour se protéger que pour offrir de vraies garanties aux clients.
Finalement c'est bien le client qui reste celui auquel on doit la vérité et toute la vérité. Combien de grandes marques reconnaissent avoir recours à la sous-traitance Chinoise. Très peu en fait voire aucune. Pourtant , il y a bien une forte activité qui s'évade hors de Suisse pour la fabrication de nos montres. A croire pour qu'on le cache à ce point que la qualité d'un produit ne serait pas la même selon qu'il est fabriqué avec les mêmes normes "in" ou "out" du territoire Helvétique.
Si la qualité est rigoureusement la même alors qu'on nous le fasse savoir !
_________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
Boogie Membre référent
Nombre de messages : 6611 Age : 63 Localisation : Suisse Date d'inscription : 17/11/2006
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 13:50
Je ne vois aucun souci de ce côté-là..
Pour abaisser les coûts, il faudrait produire en Chine, mais c'est déjà ce qui se faisait du temps de la haute conjoncture.
pour abaisser encore les coûts, il faudrait trouver de nouveaux sous-traitants chinois, plus avantageux, et quand on regarde les reportages de " Capital ", sur M6, ce n'est pas évident, ça cloche toujours à quelque part.
De plus, il faudrait mettre en place des lignes de montage et le temps perdu à tout leur expliquer n'en vaut pas la peine..
Pour finir, la crise aura ceci de bon qu'elle va plutôt amener les marques à se concentrer sur la qualité, faute de pouvoir vendre les volumes qu'elles faisaient il y a encore quelques mois.
Auparavant, il fallait PRODUIRE et LIVRER. Aujourd'hui, on a le temps de soigner la qualité
ftikai Puits de connaissances
Nombre de messages : 4763 Date d'inscription : 31/07/2006
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 14:02
Il y a risque si les marques décident de couper là où il ne fallait pas.
Moi, personnellement, je m'en fous de la qualité, du moment que les Anna continuent à se poser pour Rolex et Omega.
Invité Invité
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 14:15
je crois qu'en période un peu plus difficile il ait capital de renforcer la qualité au risque de voir definitivement partir des clients.
TheFab Animateur
Nombre de messages : 974 Age : 47 Localisation : COLMAR Date d'inscription : 28/10/2008
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 14:15
Je crois que les moments de crise sont une opportunité pour les marques de se concentrer un peu plus sur la Qualité, vue que la concurrence se fait plus féroce lorsque le marché s'amoindrit.
Biensûr cela dépend aussi de quelle pérénité le propriétaire / financier / investisseur veut bâtir pour la marque en question. Faire fabriquer à moindre coût aura un impact positif sur le court terme (coût de fabrication en baisse), mais quid du volume perdu lorsque les clients se rendront compte que la Qualité n'est pas au Rendez-Vous et que le prix de l'objet n'aura pas baissé...
Messieurs les fabriquants, à vos tablettes !!
Fabien
Boogie Membre référent
Nombre de messages : 6611 Age : 63 Localisation : Suisse Date d'inscription : 17/11/2006
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 14:18
La qualité n'a pas forcément de rapport avec le prix, hélas, mais si l'on veut conserver ses marges ne taillant dans les coûts de production des montres, trouver là où c'est moins cher, le sous-traitant le plus avantageux, on risque effectivement un sacré retour de flammes
Jean Patrick Permanent passionné
Nombre de messages : 2476 Age : 44 Localisation : Sanary sur Mer Date d'inscription : 22/08/2008
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 14:32
Le swiss concept on va finir par le voir apparaitre. C'est un peu comme Apple avec sont "Designed by Apple in California" La classe...suivi de "Assembled in China"!
wwinder Animateur
Nombre de messages : 803 Date d'inscription : 02/02/2009
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 14:34
Que quelques posts et une quasi unanimité pour dire:"renforcer la qualité pour s'en sortir". Je ne suis pas certain que quelques grands groupes et leurs actionnaires aient le même point de vue et appliquent cette politique. Nous verrons bien!
jimbo78 Membre très actif
Nombre de messages : 295 Age : 53 Localisation : Chennai (Inde) Date d'inscription : 14/07/2008
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 14:44
Je ne connais pas le monde des montres en particulier et du luxe en général, mais bien souvent les entreprises ont des vues à court terme, souvent imposées par leurs actionnaires. La solution de facilité est bien évidemment la réduction des coûts. Je rejoins Zen sur cette analyse générale.
Maintenant le monde du luxe ne joue que sur l'image des marques. Peuvent-ils se permettre de la galvauder sans en payer très cher les conséquences lors de la reprise ?
C'est une bonne question.
kjeldor Puits de connaissances
Nombre de messages : 4360 Age : 40 Localisation : Vichume (Groland du Haut) Date d'inscription : 02/02/2008
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 14:46
AMHA, il va y avoir des coupes dans les marges et dans les R&D farfelues!
wwinder Animateur
Nombre de messages : 803 Date d'inscription : 02/02/2009
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 15:00
jimbo78 a écrit:
Je ne connais pas le monde des montres en particulier et du luxe en général, mais bien souvent les entreprises ont des vues à court terme, souvent imposées par leurs actionnaires. La solution de facilité est bien évidemment la réduction des coûts. Je rejoins Zen sur cette analyse générale.
Maintenant le monde du luxe ne joue que sur l'image des marques. Peuvent-ils se permettre de la galvauder sans en payer très cher les conséquences lors de la reprise ?
C'est une bonne question.
Je partage! Cependant pour reprendre un sujet déja évoqué, où se situe le luxe, le grand luxe, le prestige, la haute horlogerie. Dans la fourchette de prix entre 2000 et 5000€, somme déja collossale pour les profanes, certains membres de votre famille et une majorité de la population, la rationalisation a déja commencé. Exemple: Mettre un 2824, son clone ou un dérivé et vendre ça 2000€ ou plus, c'est déja pas mal. Manque plus que ces mêmes mouvements soient fabriqués en Asie dans une entreprise "de qualité", et le tour est joué. Pour les montres, il en est vraisemblablement comme de la haute couture: Je ne suis pas certain que ce soit sur les montres à 200000€ qu'on fait les meilleures marges (je parle des sérieux, pas de ceux qui confondent marketing et colombophilie)
Dernière édition par wwinder le 28/4/2009, 15:04, édité 1 fois
TheFab Animateur
Nombre de messages : 974 Age : 47 Localisation : COLMAR Date d'inscription : 28/10/2008
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 15:01
kjeldor a écrit:
et dans les R&D farfelues!
Tiens d'ailleurs, est-ce que l'on ne risque pas de voir une certaine uniformisation des nouveaux modèles, vers du classique (valeur sûre) et pas vers certains design improbables qui ont eu du succès grâce à la vague horlogère de ces dernières années ?
Fabien
kjeldor Puits de connaissances
Nombre de messages : 4360 Age : 40 Localisation : Vichume (Groland du Haut) Date d'inscription : 02/02/2008
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 15:14
TheFab a écrit:
kjeldor a écrit:
et dans les R&D farfelues!
Tiens d'ailleurs, est-ce que l'on ne risque pas de voir une certaine uniformisation des nouveaux modèles, vers du classique (valeur sûre) et pas vers certains design improbables qui ont eu du succès grâce à la vague horlogère de ces dernières années ?
Fabien
Attention toutes références à la Gamme Défy te vaudra un bannissement de 3 jours!
gregorypons Animateur
Nombre de messages : 803 Age : 117 Localisation : Genève-Paris-Neuchâtel et toute la planète horlo Date d'inscription : 26/03/2007
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 16:24
Boogie a écrit:
Auparavant, il fallait PRODUIRE et LIVRER. Aujourd'hui, on a le temps de soigner la qualité
Très grave illusion !
En ce moment, il faut livrer à tout prix, pour pouvoir facturer en urgence... C'est pas une impression : c'est de la chose vue à Genève (Meyrin) : il y a si peu de clients qui commandent qu'on les sert en priorité. C'est tout juste si on n'envoie pas un horloger terminer de visser le fond dans l'avion... Normal : quand il s'agit d'une facture de 100 000 ou 200 000 CHF ou euros, il y a urgence à encaisser le chèque du détaillant ou du client final si c'est une commande spéciale...
Moralité : c'est le client qui fait le contrôle qualité final – et la pièce reviendra au SAV une fois ou deux pour que tout soit parfait... Tant pis pour lui. En attendant, la marque aura encaissé la monnaie.
Conclusion : 2 grands perdants dans cette crise - le Swiss Made (Zen a raison, c'est même pire que prévu avec le rapatriement en Chine de composants, par des marques insoupçonnables). - la qualité.
Pour info, relisez l'interview du président de Bulgari qui racontait comment il avait arrêté de polir les maillons intérieurs de ses bracelets pour gagner trois sous en production...
.
yamahi5513 Nouveau
Nombre de messages : 35 Age : 40 Date d'inscription : 11/01/2009
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 18:00
il faut juste que les marques rognent sur la "marge de reve" pour augmenter la qualité, sans augmenter l'addition final! innover innover... il n'y a que ca à faire AMHA
Boogie Membre référent
Nombre de messages : 6611 Age : 63 Localisation : Suisse Date d'inscription : 17/11/2006
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 18:07
gregorypons a écrit:
Boogie a écrit:
Auparavant, il fallait PRODUIRE et LIVRER. Aujourd'hui, on a le temps de soigner la qualité
Très grave illusion !
En ce moment, il faut livrer à tout prix, pour pouvoir facturer en urgence... C'est pas une impression : c'est de la chose vue à Genève (Meyrin) : il y a si peu de clients qui commandent qu'on les sert en priorité. C'est tout juste si on n'envoie pas un horloger terminer de visser le fond dans l'avion... Normal : quand il s'agit d'une facture de 100 000 ou 200 000 CHF ou euros, il y a urgence à encaisser le chèque du détaillant ou du client final si c'est une commande spéciale...
Moralité : c'est le client qui fait le contrôle qualité final – et la pièce reviendra au SAV une fois ou deux pour que tout soit parfait... Tant pis pour lui. En attendant, la marque aura encaissé la monnaie.
Conclusion : 2 grands perdants dans cette crise - le Swiss Made (Zen a raison, c'est même pire que prévu avec le rapatriement en Chine de composants, par des marques insoupçonnables). - la qualité.
Pour info, relisez l'interview du président de Bulgari qui racontait comment il avait arrêté de polir les maillons intérieurs de ses bracelets pour gagner trois sous en production...
.
Je suis d'accord que c'est une situation qui peut arriver, MAIS, si je prends le cas de ma marque leader ( Breitling ) , elle n'avait rien à livrer jusqu'à l'automne dernier, et aujourd'hui, je téléphone, c'est dispo, je passe commande, et deux jours plus tard, je reçois la livraison...
Le cas du client pressé, qui veut la ou les montres pour hier, ça arrivait, ça arrive, et ça arrivera toujours, mais on ne livre que si on a des commandes et pour avoir des commandes, il faut un client, et si ce client est trop pressé, c'est effectivement lui qui fera le contrôle final
gregorypons Animateur
Nombre de messages : 803 Age : 117 Localisation : Genève-Paris-Neuchâtel et toute la planète horlo Date d'inscription : 26/03/2007
Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 18:30
. Pour ceux qui lisent l'anglais (voir aussi les outils linguistiques de Google pour le charabia franglais), l'interview du patron de Bulgari sur ses économies de bouts de maillons :
Citation :
When the Lavish Cut Back By NELSON D. SCHWARTZ
ROME — With a world-weary sigh, Francesco Trapani slips off his $10,000 steel and white-gold Bulgari watch, revealing the band’s dull underside. Bulgari once polished it to a fine gleam to match the shiny exterior.
The change is a subtle one, but it captures the cost-consciousness that the first recession in luxury-goods sales in nearly 20 years has forced on companies like Bulgari, Burberry, Cartier, Montblanc and other top designers, a modification of their traditional focus on glamour and glitter.
The challenge is as delicate as polishing one of Bulgari’s hallmark gems. In Bulgari’s case, if Mr. Trapani, the company’s chief executive, cuts too deeply, he risks harming the brand’s image of opulence and exclusivity, carefully honed over decades and reinforced by stars like Nicole Kidman, Charlize Theron and Scarlett Johansson, wearing Bulgari on red carpets at Cannes or the Oscars.
“Instead of talking about stars and spending, you think about cutting costs,” Mr. Trapani said during an interview in his office overlooking the Tiber. “Luxury is not immune.”
Economizing does not come naturally to Mr. Trapani, 51. He is a skilled yachtsman whose wife is a princess from Liechtenstein. Until now, his claim to fame was transforming Bulgari from a handful of boutiques founded by his great-grandfather into a worldwide luxury powerhouse.
But with the company’s profit plunging 44 percent in the most recent quarter, and its stock suddenly tarnished, he has no choice. Shares closed Thursday at 4.76 euros, less than half what they were a year ago.
Since the 1990s, sales of luxury goods have exploded, along with the growth of a well-heeled new global elite, turning once little-known European brands into giants and transforming chic addresses like Fifth Avenue, Bond Street and the Champs-Élysées into veritable open-air malls for the upper middle class.
Few brands epitomized this trend better than Bulgari, which has grown to 259 stores from just 5 when Mr. Trapani took over as chief executive in 1984. Demand for Bulgari’s bold combinations of sapphires, diamonds and emeralds seemed insatiable as sales boomed worldwide, lifting the company’s revenue to more than 1.1 billion euros, or $1.41 billion.
Even as Wall Street collapsed this fall, Mr. Trapani presided over the star-studded opening of the flagship Bulgari store in Paris, and the debut of its first company-owned boutique in the Middle East, with separate parties for men and women in Qatar.
Now, reality has caught up with Bulgari and the rest of the industry. Sales at the 125-year-old jeweler rose an anemic 2 percent in the third quarter. Analysts are pessimistic about a recovery in its current fourth quarter, a period that is responsible for an outsize portion of the company’s annual results. And demand for luxury goods is expected to drop by 3 to 7 percent next year, according to a recent study by Bain & Company, the first time the sector has recorded an annual sales decrease since Bain began tracking it in the early 1990s.
There is no sign of a pre-Christmas rush at Bulgari’s boutique on the Via Condotti, where Richard Burton once bought diamonds for Elizabeth Taylor, and where unique pieces start at 70,000 euros, or $88,900.
“It’s not politically correct to show off in this environment,” said Claudia D’Arpizio, a partner at Bain who specializes in luxury goods. “Even if they’re not affected in terms of purchasing power, consumers feel it’s ethical to spend less. They don’t want the additional piece of jewelry.”
In response to the times, Mr. Trapani has embarked on broad cost-cutting that includes shelving plans for new stores, except in locations where leases have already been signed.
Burberry has announced a similar initiative, while Richemont, the owner of Cartier and Montblanc, is limiting openings to a few fast-growing markets in the Middle East and Asia.
“Past slowdowns were more regional in nature and people could perceive the end game,” Angela Ahrendts, Burberry’s chief executive, said in an interview. “This is global. We were with an investor last week who has had to rerun his worst-case scenario five times in the last five months, and we’re still not there yet.”
Bulgari is also renegotiating existing leases with landlords to save on rent, Mr. Trapani said, and even pressing suppliers for better deals on diamonds, sapphires and other precious stones that are the raw material of its most expensive creations.
Then there are slight adjustments — like the unpolished watch band — that may save only a few euros an item but add up at a company that sells thousands of timepieces annually, most priced from $4,000 to $32,000. Or introducing lower-cost boxes and bottles for Bulgari’s perfume line, which Mr. Trapani said customers will not notice.
“We want the best solution for both the eye and the cost,” Mr. Trapani said. “The challenge is to cut costs and diminish expenses, without negatively affecting the image of the brand or the quality.”
Of the watchband, he said, “It’s more wearable and costs less.”
But Mr. Trapani is resisting a shift to lower-price offerings, even though margins tend to be higher on less expensive items.
“This isn’t a business where you reduce prices to sell more,” he said. “This is totally wrong.”
With price cuts and more drastic style changes off the table, even Bulgari’s most basic internal operations are changing, like the workshop where its most expensive jewelry is made by hand.
Here, where loose rubies, emeralds and sapphires sit like pens and paper clips at a bank, goldsmiths do double-duty and shine up their creations when polishers are out sick.
Overtime expenses, which are typical this time of year as the 21 goldsmiths rush to get one-of-a-kind necklaces and earrings to stores in time for the holidays, have been nearly eliminated.
Of course, demand for the most expensive ornaments has not disappeared entirely. During a recent visit, three of the craftsmen were busy finishing custom-ordered pieces, including cufflinks featuring Greek coins from the fifth century B.C. and a pair of pendant earrings heavy with diamonds and sapphires.
“We won’t change the game of life, thank God,” said Nicola Bulgari, Mr. Trapani’s uncle and a vice chairman of the company.
“It’s part of the joy of life to wear jewelry, for the man and his ego. It is a world of fantasy and folly. Men will always be in love with women and want to make them happy,” he said.
Perhaps, but even Mr. Bulgari, who at 67 remains active in designing the highest-end collections, is having to adapt to new economic realities: he has stopped making additions to his collection of vintage American automobiles.
“If I need to sell them, I will,” he said. He added that he was still buying shares in the company, which is publicly traded. The family holds a controlling stake.
“It’s a test for everybody,” he said of the tight times. “I know what they’re selling at Bergdorf and Saks; they’re cutting numbers with an ax.”
He noted that Bulgari’s perfume business was a bright spot. “People are buying perfume like no tomorrow,” he said. “It’s a great consolation, it’s not expensive, so you don’t feel guilty.”
Giovanna Gambarelli would certainly agree.
A few yards from the workshop where the goldsmiths create custom pieces behind thick glass and tight security, Ms. Gambarelli was recently shopping for bargains at Bulgari’s little-known factory outlet in an industrial area on the edge of Rome.
Sporting a Rolex watch and a Tiffany bracelet, Ms. Gambarelli, 39, recalled how she had shopped three years ago at the Via Condotti store. This year, eyeing watches marked with a little green label that signified the deepest markdowns, she said, “If you don’t want the new collection, you can choose anything here and get a 40 percent discount.”
Extrait du "New York Times" : http://www.nytimes.com/2008/12/08/business/08luxury.html
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dual Membre super actif
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Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 19:11
Je partage l'inquiétude de Zen. De plus, je craint que la tendance ne soit grande de vouloir mettre sur le marché, des montres produites à la hâte, coute que coute, lorsque nous verrons poindre la sortie de crise. La surchauffe dans le SAV, qui n'est déjà pas une priorité pour certaines marques, risque d'être encore un peu plus criant.
swiss Animateur Chevronné
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Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 19:53
ça me fais rire ce que je lis...
étant dans la branche et travaillant pour une grande marque je sais très bien comment cela se passe...
Les contrôles qualités se sont resserés drastiquement certaines pièces qui passait il y a 1 an ne passent plus maintenant...
Après c'est clair qu'il faut toujours livré à la date que le client l'a demandé, mais c'est pas pour autant que l'on s'en fou de la qualité...
quand je lis que l'horloge vis presque le fond dans l'avion je suis mort de rire...
c'est clair qu'il faut livrer au détaillant au plus vite dès qu'il a commandé mais de la a dire ça...
sekijoju Permanent passionné
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Sujet: Re: Les risques de la crise sur la qualité (Billet) 28/4/2009, 20:15
c'est sur que les années d'euphories sont terminées , et pour les fabriquants il va devenir difficile de rentrer de l'argent , la vague de chomage a rabaissé la classe moyenne ce qui est une perte enorme de clients . rogner la qualité et les couts de productions est une strategie mais ca va devenir difficile de vendre un unitas made in china a 3500€ ( sans vouloir faire alusion a une societe neuchatelloise ) . a mon taf je recois des comerciaux qui me supplient presque de leur faire une comande , la crise je ne la vois pas qu'a la tv , ca va faire mal , on va tous en patir et quand nos elus disent que ca repartira l'année prochaine , c'est pour nous donner de l'espoir , mais ils ne controlent plus rien.