Des montres Ferrari fabriquées à Neuchâtel !

Des montres Ferrari fabriquées à Neuchâtel !
07.04.2006 - 11:50

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Un gros projet industriel se dessine dans le canton de Neuchâtel.
La marque italienne Panerai, qui fait partie du groupe Richemont, envisage une nouvelle implantation dans la région. Elle possède déjà un site de production à Neuchâtel où elle emploie 90 personnes.
C'est ce qu'a annoncé ce matin le directeur général de Panerai, Angelo Bonati, au Salon international de la Haute horlogerie à Genève.
Selon l'ats, Panerai met l'accent sur un partenariat avec Ferrari pour la création d'une collection de montres à l'effigie de la fameuse marque de voiture.
Ces montres sont fabriquées à Neuchâtel et les postes de travail pourraient doubler dans la région, d'ici 3 ou 4 ans. /fap

http://www.rtn.ch/?cat=infos&news=36030

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Panerai a mis l'accent cette année sur son partenariat avec Ferrari pour la création d'une collection de montres à l'effigie de la célèbre Scuderia. Un travail d'une grande exigence de qualité qui fait l'objet d'un accord de licence "à long terme".

Prestigieuse marque italienne, créée en en 1860 à Florence, Panerai s'est imposée au fil des ans comme la référence d'instruments de précision. Cette réputation a conduit, lors de la Seconde Guerre mondiale, la marine italienne à s'équiper de sa vaste gamme de produits techniques.

Image sportive
Forte de cette expérience, la marque - désormais intégrée dans le groupe Richemont -, a développé depuis les années 90 une collection complète de montres de sport. C'est dans ce segment qu'elle a gagné ses lettres de noblesse.
"Cette réputation de qualité et des valeurs communes, nous ont conduit à signer un accord de licence avec Ferrari", a expliqué Angelo Bonati, directeur général de Panerai. Ce contrat était convoîté par d'autres marques concurrentes.

Comme les voitures
Positionnée haut de gamme, la montre est équipée d'une boîte polie à la main, "renchérissant le coût final", a-t-il ajouté. La collection Ferrari, porposée avec deux cadrans bien distincts, sera diffusée exclusivement dans le réseau des 430 points de vente de la marque horlogère, au travers d'une distribution très sélective.
Elle sera vendue "à 6000 exemplaires, comme la production annuelle de voitures" de l'écurie italienne. Panerai compte aussi cinq boutiques en propre à Florence, Portofino (Sardaigne), Los Angeles, Shanghai et Hong Kong.

Nouveau projet à Neuchâtel
Comme les autres lignes de produits de Panerai, les montres Ferrari sont fabriquées à Neuchâtel où l'entreprise emploie 90 personnes. "Nous avons le projet d'une nouvelle implantation, toujours dans cette région, dans les trois ou quatre ans".
"Dans le cadre de ce plan industriel, nous pourrions doubler les postes de travail". Totalement responsable de la création, de la fabrication et de la distribution de ses produits, Panerai va autofinancer ce futur investissement mais ne communique pas de chiffres.
"Nous tirons notre légitimité de notre capacité à fabriquer de bons produits mais nous ne mettons pas en oeuvre une verticalisation de la production", a conclu son directeur général.

On espère pour eux que leurs montres auront meilleures finition et fiabilité que les produits de Maranello

Panerai annonçant un surcoût pour la "finition manuelle', ça fait un peu salon de massage

Å

mnementh a écrit:

On espère pour eux que leurs montres auront meilleures finition et fiabilité que les produits de Maranello

Il est vrai que les Ferrari des années 80 avaient une réputation de piètre fiabilité tout à fait justifiée et une finition indigne (elles avaient des manettes de Fiat...), et, pire, une très mauvaise tenue de route en ce qui concerne la 348tb (celle-là, elle en a piégé quelques uns avec son comportement fortement survireur en courbe rapide... heureusement qu'ils ont un peu rectifié le tir avec la 348GTB).

Mais il faut reconnaître que la situation a nettement changé depuis que Luca di Montezemolo a repris la présidence de la marque. La 456 GT a été la première Ferrari du renouveau avec une finition de bonne qualité et une utilisation quotidienne possible (ce critère était inscrit dans son cahier des charges) ; l'autre V12, la 550 (et sa remplaçante la 575) était encore plus performante tout en conservant ces qualités, et la seule chose que la petite 355 avait de commun avec la vieille 348, c'était son architecture.

Aujourd'hui, une Ferrari est presque aussi fiable et utilisable qu'une Porsche pour peu qu'elle soit correctement entretenue et surtout qu'elle soit conduite en respectant la mécanique, c.à.d. en ne tirant pas dessus à froid...

En discutant un peu avec les mécaniciens de chez Pozzi, on entend que la première cause de casse de moteur de Ferrari, c'est le conducteur qui ne respecte pas la mécanique et qui tire dessus comme un taré sans laisser le moteur et la transmission monter en température. Malheureusement il y a pas mal de propriétaires qui ne sont ni des passionnés ni des connaisseurs, mais simplement des gens qui pour être bourrés de pognon n'en sont pas moins des abrutis (pardonnez la colère d'un passionné d'automobile). Ca me rappelle un post lu sur ce forum qui parlait d'un type qui a abîmé une montre de prix comme un goret et qui est retourné le lendemain chez son horloger pour en acheter une autre encore plus chère...