microtor

bonjour a tous,

qq'un saurait-il me dire si d'autres marques que Universal Genève et Chopard utilisent le mouvement microtor ?
quel est l'avantage de ce mouvement..?

et qui en a la paternité ?

cordialement

Patek Philippe l'utilise aussi!

L'Epicier en connait plusieurs :

Patek :

Lange :


Roger Dubuis ( il y en a 2 ) :


Piaget :


Buren 11 :

Chopard également!


Crédit Photo Guy 67

et universal genève aussi................................................ (je suis taquin

Y'a t-il un avantage technique ? ou est-ce purement esthétique ? (fort joli d'ailleurs)
qui en est l'inventeur , UG ..?

Quelques contributions :

Roger Dubuis : RD 77 :

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Roger Dubuis : RD 79 :

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Lange & Sohne : LO 41-2 ; bien qu'il ne s'agisse pas à proprement parler d'un -micro- rotor , mais plutôt d'un 3/4 ...

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A ma connaissance, le premier a été produit par Buren dans les années 50. Utilisé, par exemple, dans les Hamilton Thin-o-matic. Aussi, un choronographe modulaire a été développé sur la base de ce mouvement avec Breitling, Dubois-Depraz et Hamilton (mais on ne voit pas le micro-rotor, car il est entre la platine et un pont du chrono).

Ensuite je ne sais pas, peut-être Universal Genève avec les mouvements à micro-rotor sa série Polerouter ?

Aujourd'hui, en dehors de Patek Philippe, Roger Dubuis, Chopard et Universal Genève il y a aussi Franck Muller (par exemple sur l'Aeternitas Mega 4, mais pas uniquement)... et encore un qui m'échappe

Curiosité : on trouve encore un mouvement Harley à micro-rotor (mouvement qui n'est plus produit) sur des Aristo Award, mais la montre est très banale (à mon avis) et la finition du mouvement est affligeante (ça c'est indiscutable)


PS On l'appelle plutôt micro-rotor, "microtor" est (je crois) le nom donné par UG.

Question Longines n’a-t-il pas eu un calibre micro-rotor ? Il me semble avoir entendu cela dans une conversation.

Bien que non spécialiste (qu'ils me corrigent si je fais erreur), je crois que l'avantage technique se situe au niveau de l'épaisseur potentiellement réduite du mouvement automatique ainsi équipé...

Par contre, à priori, pas mal de contraintes en raison de la petite taille du rotor qui impliquerait un remontage plus laborieux...

daf a écrit:

Bien que non spécialiste (qu'ils me corrigent si je fais erreur), je crois que l'avantage technique se situe au niveau de l'épaisseur potentiellement réduite du mouvement automatique ainsi équipé...

Par contre, à priori, pas mal de contraintes en raison de la petite taille du rotor qui impliquerait un remontage plus laborieux...

Oui c'est comme ça que je définissais les micro rotor, ils permettent d'économiser un pont.

par exemple ceci n'en est pas un :



C'est un rotor décentré. Le micro rotor lui est intégrer au sein d'un ou 2 ponts.

daf a écrit:

Bien que non spécialiste (qu'ils me corrigent si je fais erreur), je crois que l'avantage technique se situe au niveau de l'épaisseur potentiellement réduite du mouvement automatique ainsi équipé...

Par contre, à priori, pas mal de contraintes en raison de la petite taille du rotor qui impliquerait un remontage plus laborieux...

c'est un peu ce que je me disais....une masse plus petite doit avoir besoin de plus de "mouvements" du poignet pour tourner....non ?

jackyaudio a écrit:

daf a écrit:

Bien que non spécialiste (qu'ils me corrigent si je fais erreur), je crois que l'avantage technique se situe au niveau de l'épaisseur potentiellement réduite du mouvement automatique ainsi équipé...

Par contre, à priori, pas mal de contraintes en raison de la petite taille du rotor qui impliquerait un remontage plus laborieux...

c'est un peu ce que je me disais....une masse plus petite doit avoir besoin de plus de "mouvements" du poignet pour tourner....non ?

Le couple est plus faible, on utilise donc des métaux lourds pour constituer le micro rotor afin de ne pas perdre en force générée par le couple. Typiquement de l'or. Donc non, la réserve de marche sur un micro rotor sera aussi grande que sur une montre automatique "normal" si il est bien conçu. Et elle se rechargera aussi vite.

indépendamment des spécificités techniques et de leur répercussion éventuelle sur le fonctionnement de la montre, pour ce qui me concerne, le micro rotor présente un avantage , et de taille :
il bouffe pas allégrement la moitié du mouvement qu'il permet d'apprécier surtout s'il est de qualité

Petite contribution au sujet des calibres micro-rotor de la famille chrono-matic

Hamilton à l'époque avec des calibres Buren dans les thin o matic :

jackyaudio a écrit:

Le couple est plus faible, on utilise donc des métaux lourds pour constituer le micro rotor afin de ne pas perdre en force générée par le couple. Typiquement de l'or. Donc non, la réserve de marche sur un micro rotor sera aussi grande que sur une montre automatique "normal" si il est bien conçu.

Donc un rotor de taille normale en or sera toujours, plus "compétitif" qu'un micro rotor?

Comme déjà précisé: Lange et GO = rotor 3/4, pas des micro-rotors.

Cette année verra au SIHH la première Lange à rotor central (Lange 1 daymatic).

Le 240 de Patek a servi de base au calibre ASXP 1300 de Philippe Ruedin et qui est utilisé par Ladoire.

Alors j'ai saisi l'opportunité de les rassembler:

eh bé dites-donc........!

si je m'attendais a tant de réponses argumentées.....
y'a vraiment des pros de chez pros ici..
Un grand merci a tous pour vos explications....



meme monica en reste baba.....

mikado a écrit:

Curiosité : on trouve encore un mouvement Harley à micro-rotor (mouvement qui n'est plus produit) sur des Aristo Award, mais la montre est très banale (à mon avis) et la finition du mouvement est affligeante (ça c'est indiscutable)

En effet. Voici le plus prolétaire de tous les micro-rotors :



Pas beau, mais avec une vue très dégagée. On a même l'impression qu'il manque des pièces ! Mais ça permet de voir assez bien l'échappement et sa roue ; et même la roue des secondes, ce qui est rare, je pense.

L'Aristo en question n'est pas spécialement banale : c'est une flieger. Mais c'est vrai que la finition du cadran et des aiguilles est très moyenne. Et celle du mouvement fait passer une Swatch auto pour une lauréate du Poinçon de Genève.

Je confirme la faiblesse de remontage sur ce calibre. Mais il est vrai que c'est le seul de la famille à ne pas avoir de rotor en or...

A part ça, c'est du solide et ça permet d'obtenir une montre peu épaisse (moins de 10 mm).

Cdlt

pepitomicorazon a écrit:

Comme déjà précisé: Lange et GO = rotor 3/4, pas des micro-rotors.

Cette année verra au SIHH la première Lange à rotor central (Lange 1 daymatic).

Le 240 de Patek a servi de base au calibre ASXP 1300 de Philippe Ruedin et qui est utilisé par Ladoire.

Alors j'ai saisi l'opportunité de les rassembler:

[...]

Tu parles d'une opportunité, fichtre!
Merci FX, tes photos me régalent! On voit bien les éléments communs, avec les platines et ponts spécifiques!

Jacky, ton avatar aussi me régale!

Moins prestigieux mais pas très courant Fortis Spacematic 455, calibre « 2538 »

On a là le même calibre que celui de la Harley, à priori. Je ne le connaissais pas, merci du partage!

Ma contribution :



Avantages (pour moi) :
eshétique car laisse voir le mouvement
épaisseur : il est intégré dans l'épaisseure existante du mouvement et permet donc d'avoir des montres automatiques et plates.



Ici il est en carbure de tungsten (superbes reflets) pour une question de poids et s'accorde parfaitement au côté sport chic de la montre (en or il aurait été moins raccord avec l'ensemble)



un chtit' dernière pour la route :




PS : j'aime beaucoup ton avatar

Et la mienne

LUC 3.96:





UG101 :





UG69 :

Je sais que c'est un peu tabou sur ce forum, mais c'est quoi le prix d'une Chopard LUC à microrotor en acier ?

(Les MP existent également )