ZEN
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 | | Sujet: Actu : Les détaillants aussi tirent la langue Mar 16 Mar - 7:31 | |
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Les détaillants aussi tirent la langue HORLOGERIE | Récession, vacanciers aux budgets serrés et concurrence d’Internet ont grevé les affaires des horlogers. Tour d’horizon avant Baselworld qui ouvre jeudi.
RAPHAËL DELESSERT | 16.03.2010 Des enseignes les plus prestigieuses aux jeunes marques à la production confidentielle, la crise a fait souffrir l’horlogerie. Les ventes de montres suisses à l’étranger ont ainsi chuté de 22,3% l’an dernier par rapport à 2008. Et la récession n’a pas seulement frappé les bureaux et les établis des manufactures; derrière leurs comptoirs, les détaillants ont eux aussi essuyé la tempête de plein fouet. Moins prompts à ouvrir le porte-monnaieEn cause, des clients et des touristes moins nombreux que d’ordinaire, et surtout moins prompts à ouvrir leur porte-monnaie. Mais pas seulement. Bernard Metzger, à la tête de trois boutiques et dix-sept collaborateurs à Lausanne, confirme que la pression de certains fabricants augmente: «J’achète, dans la mesure du possible, de façon très parcimonieuse. Ce n’est pas facile, car les marques nous imposent des stocks parfois importants.» Pendant ces mois de vaches maigres, les clients ont privilégié des modèles de montres discrets, foin de bling-bling. «Les gens reviennent aux fondamentaux: un beau chronographe en acier. L’or n’est plus à la mode», constate Christian Châtelain, autre horloger.Très forte croissance de la clientèle chinoiseAutre facteur d’inquiétude pour les détaillants: la concurrence de la vente sur Internet. Dont les prix sont sans concurrence. «Les ventes sur Internet sont encore marginales, car les clients aiment voir les montres et les essayer. Ils se méfient des contrefaçons, des frais de douane et n’aiment pas devoir attendre la livraison de leur montre. Mais le commerce sur la Toile prendra de l’ampleur», prédit Christian Châtelain.A Genève, Les Ambassadeurs, partenaires de 26 marques, évoquent un exercice 2009 contrasté: «Nos boutiques à Zurich, Lugano et Saint-Moritz ont moins souffert de la crise que celle de Genève. Le prix moyen des montres vendues a baissé de 18% environ, mais 2009 reste la troisième année du groupe depuis dix ans. Nous remarquons une très forte croissance de la clientèle chinoise, dont l’intérêt pour l’horlogerie et le niveau moyen de dépense n’ont plus grand-chose à envier à celui de la clientèle russe», détaille le porte-parole François-Xavier Mousin.Aux difficultés conjoncturelles se greffent des changements d’ordre structurel. Les détaillants sont appelés à s’adapter sous peine de devoir fermer boutique. Quels sont ceux qui resteront? «Les commerces bien structurés et rénovés devraient tenir le choc», augure Pierre-Francis Kaenel, horloger à Villars. «Nous devons désormais être à l’affût des trends, de la mode», lui fait écho Bernard Metzger. «Il faut approfondir la collaboration avec les marques qui nous font déjà confiance. Elles auront besoin des détaillants», assure Christian Châtelain. Les Ambassadeurs ont, eux, déjà retrouvé des couleurs: «Février et début mars nous incitent à l’optimisme pour cette année.» http://www.tdg.ch/actu/economie/detaillants-tirent-langue-2010-03-15
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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