Bonjour,
Suite à ma dernière acquisition, j’ai décidé de vous faire une petite revue sans ambition.
J’avertis tout d’abord les âmes sensibles, nous allons ici parler de quartz… Pas n’importe quel quartz, cependant : de l’indestructible, qui sent bon la transpiration et le cambouis, qui ne craint ni le passage en machine à laver ni l’oubli malencontreux dans une cuve d’azote liquide. En un mot : une G-
Shock.
Voilà maintenant un moment que je cherchais une montre robuste, bon marché, de celles que je pourrais oublier d’enlever sans souci avant de commencer à bricoler, pendant une partie de foot entre amis, sur une voie d’escalade ou sous l’eau (de mer de préférence). En gros, une toolwatch pas chère, mais qui pourrait me suivre (et survivre) partout le plus longtemps possible.
J’ai donc traîné de-ci, de-là, et j’ai fini par tomber sur le
torture-test édifiant que Jean-Michel a fait subir à sa G-
Shock DW-9052. J’avais une image plutôt négative de cette collection chez Casio : trop gros (gamme représentée par des montres hors-gabarit pour moi et mon poignet de 16,5 cm), arguments marketing douteux (« Ok, ok, c’est sûrement plus costaud qu’une bête montre en plastique, mais bon, pas sûr que ça encaisse les coups si bien qu’on nous le promet »). Bref, les G-
Shock avaient été écartées assez tôt de ma liste de choix, mais si mon second a priori s’était avéré infondé, peut-être le premier l’était-il aussi.
De fil en aiguille (Watchuseek et sa belle section G-
shock avec tout un tas de wristshots m’a bien aidé pour ça), j’ai fini par tomber sur les modèles de type 5x00, le modèle historique de la marque. Et j’avoue que ça m’a bien plu. Pour des raisons d’encombrement d’une part, pour des raisons nostalgiques d’autre part : les 5600 ressemblent beaucoup (en plus gros) à la première Casio de mes dix ans (trentenaire inside).
Après de nombreuses hésitations, j’ai fini par me décider pour le modèle DW-5200SL (Spike Lee), sorti pour le 25ème anniversaire de la gamme G-
Shock. Il s’agit globalement du design d’origine, boîtier acier et fond vissé, au prix relativement abordable (70€ sur la baie). Pas de panneau solaire ni de synchronisation sur horloge atomique, rien que l’heure, la date et les fonctions alarme, compte à rebours et chronographe. Du basique, donc.
Autant le dire tout de suite, si je n’avais pas lu le test de Jean-Michel prouvant la résistance de la bête, je l’aurais deviné à la prise en main : c’est comme lorsque l’on tient un Nikon D300, un Canon 50D ou un Pentax K-7 (pour ceux qui connaissent), l’impression de solidité est immédiate et on se dit qu’on a là une sacrée petite brique, une espèce de mini-tank. Je ne sais pas si le verre est un saphir ou pas, mais il donne l’impression (à l’oreille ou en tapotant dessus) de faire 1 cm d’épaisseur, c’est impressionnant je dois dire, mes Omega vintage (verre hésalite) ne donnent pas du tout se rendu-là.
En bref, absolument pas déçu de mon achat. Le look, on adhère ou pas, moi j’adore (pour tout dire, moi, c’est les Royal Oak que je trouve immonde) mais ma chère et tendre pas du tout : « Ah… C’est ça ta nouvelle montre ? (air dégoûté) ». Enfin, pour les détracteurs, soit, c’est du quartz, soit Casio n'est pas une marque prestigieuse, mais les G-
Shock ont une histoire et ne me paraissent moins légitimes que certaines marques qui emboîtent du 2824 à plus de 1000€.
Pour le reste, place aux photos:
Le cadran au design rétro à souhait :
Le fond vissé signé Spike Lee (pas un critère de choix, la signature) :
L’épaisseur du boîtier est de 13mm, plus je ne la porterais pas :
La boucle, pas trop vilaine :
Et un petit wristshot pour finir: