Intéressante question ... Quand on lit un communiqué de presse délayé et recomposé, on peut se poser la question ... La journaliste , enfin doit-on dire ex-journaliste Marie-Dominique Sassin explique sur son blog :" En période de crise, les journalistes, et surtout ceux titulaires d'une carte de presse, ont-ils le choix de continuer à faire des articles de complaisance, assimilés à de la publicité déguisée ? Bien sûr. Car ils peuvent refuser. Mais dans ce cas, considérés comme forte tête par leur rédacteur en chef, ils sont harcelés et mis au placard. Ou bien ils peuvent toujours démissionner, au nom de la liberté d'expression.... Et se retrouver au chômage"
Elle répond partiellement à la question. A mieux y regarder, je n'ai vu aucun journaliste échapper au clientélisme des marques. Pire, ils les flattent parfois pour en tirer profit au point de reproduire voire compléter des informations erronées. On est dans le systèmatique ! Quel journaliste horloger va investiguer pour s'assurer qu'un communiqué repose sur un fond de vérité ? Qui y croit ?
La journaliste d'ajouter " Mais comble de la dérision, la Commission de la Carte d'Identité des Journalistes refuse de renouveler ma carte de presse, au motif, selon ses représentants, que mon blog est assimilé, non pas à un site éditorial, mais à un site commercial. Pour la Commission de la Carte, un blog d'informations écrit par des journalistes indépendants ne peut être considéré comme un support de presse.
A quand une Commission de la Carte d'Identité des journalistes du Net ?"
Je ne vois pas ce qu'apporterait une telle carte de journaliste sinon de brouiller davantage les pistes et de discréditer un peu plus la profession.
N'importe quel blogueur y aurait droit ? Et selon quels critères de sérieux ? Il suffirait de courir les soirées paillettes et d'en parler le lendemain pour l'avoir ?
Non, pas de carte et surtout pas de carte. Reconnaissons aux internautes la faculté de faire le bon choix et le tri ... Ils ont assez grands pour ne pas avoir besoin de journalistes cartés et puis quel intérêt dans un univers industriels ou tout ce qui se dit ne finit que par contribuer à faire vendre ?
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).