Actu - Urgent : recherche ouvrier horloger suisse

Citation :

Après une période difficile en 2009, les exportations de montres ont dépassé en 2010 le niveau qu’elles avaient atteint avant la crise financière, avec des ventes en hausse de 22,1 % à 16,2 milliards de francs suisses (12,4 milliards d’euros).

Swatch (Longines, Tissot, Omega, Hamilton, Breguet…) a réalisé l’année dernière des ventes record à 6,4 milliards de francs suisses (+ 18,8 %, 4,9 milliards d’euros) et enregistré un bénéfice net de 1,1 milliard de francs suisses (+ 41,5 % par rapport à 2009, 846 millions d’euros), supérieur de 6,4 % par rapport au record enregistré en 2007. Richemont (Baume & Mercier, Vacheron Constantin, Jaeger-LeCoultre, IWC…) a vu son chiffre d’affaires grimper de 33 % à 2,1 milliards d’euros au seul troisième trimestre de son exercice décalé.


Et l’appréciation du franc suisse par rapport à l’euro, au dollar ou aux monnaies asiatiques ne devrait par gêner l’horlogerie suisse. Les analystes de la Banque cantonale zurichoise (ZKB) tablent ainsi pour Swatch en 2011 sur une hausse des ventes de 3,4 %. Résultat, « le marché du travail est tendu, car il y a plus de demande que d’offre », le secrétaire général de la Convention patronale de l’industrie horlogère suisse, François Matile, se refuse encore à parler « pénurie » de main-d’œuvre.

« Un jeune de 20 ans, qui a passé quatre ans en apprentissage, a le choix à sa sortie d’école. La promotion 2010 a déjà été embauchée », souligne François Matile qui établit un parallèle avec les années de forte croissance, entre 2004 et 2008, quand le secteur horloger est passé de 40.000 à 53.000 employés.

http://www.francesoir.fr/actualite/economie/urgent-recherche-ouvrier-horloger-suisse-71596.html

Lu également dans les Dernières Nouvelles d'Alsace du 9 février :

Les horlogers suisses recrutent afin de faire face à la demande croissante en montres helvétiques, notamment en Asie.
Après une crise en 2009, 2010 a vu un fort rebond. Les exportations de montres ont dépassé pour la première fois le niveau qu'elles avaient atteint avant la crise financière de 2008.
Swatch a réalisé en 2010 des ventes en hausse de 18,8 % à 6,4 milliards de francs suisses.
L'année 2011 s'annonce prolifique pour les horlogers suisses malgré l'appréciation de la monnaie helvétique, qui risque de réduire leurs revenus.
Selon le secrétaire général de la Convention patronale de l'industrie horlogère suisse, François Matile, « un jeune de 20 ans qui a passé quatre ans en apprentissage a le choix à sa sortie d'école. La promotion 2010 a déjà été embauchée ».
Une telle demande rappelle les années de croissance forte entre 2004 et 2008, quand le secteur horloger est passé de 40 000 à 53 000 employés.
L'horloger Tag Heuer (LVMH) veut recruter une quarantaine de personnes cette année.
Après avoir embauché 160 personnes en 2010, Patek Philippe dit vouloir recruter 50 personnes en 2011.

http://www.dna.fr/fr/infos-generales/monde/info/4590787-Suisse-Les-horlogers-recrutent[b]

C'est une très bonne nouvelle mais je me demande au passage quelle est la part d'anticipation des besoins futurs par rapport aux besoin réels actuels (en fonction des commandes et perspectives de ventes).

En effet, ils se sont peut etre dit que s'ils ne recrutent pas (j'imagine qu'il ne doit pas y avoir non plus un vivier pléthorique de techniciens spécialisés sortant des écoles horlogères) et qu'il y a une penurie de main-d'œuvre plus tard, certaines manuf seront coincées. Ils font donc dans ce cas des réserves.

Car s'ils ont vu trop gros, il faudra "dégraisser" comme disait l'autre ...

s'ils recrutent pour le SAV, c'est très bien aussi... c'est beau de produire à tour de bras, faut aussi penser aux montres qui reviennent se faire une santé en SUisse....

jaeger92 a écrit:

s'ils recrutent pour le SAV, c'est très bien aussi... c'est beau de produire à tour de bras, faut aussi penser aux montres qui reviennent se faire une santé en SUisse....

Certainement aussi pour combler ces lacunes .

En cas de pénurie de main d'oeuvre qualifiée, embaucher sans en avoir besoin (mais en ayant les moyens...), c'est aussi le moyen de faire en sorte que les concurrents ne puissent pas se développer plus... faute de main d'oeuvre.

Une lutte contre la concurrence originale somme toute... Car le client qui ne pourra pas être livré chez un concurrent se rabattra peut être vers une marque qu'il n'envisageait pas en "premier choix"... créant ainsi de l'occupation pour les nouveaux embauchés : officiellement, la marque n'aura pas augmenté la pénurie de MO mais elle aura anticipé la demande...