Actu : Parmigiani ne craint pas la tempête annoncée

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Parmigiani ne craint pas la tempête annoncée



FLEURIER Environ 5000 pièces sont sorties des ateliers de Parmigiani en 2008. Parmigiani Fleurier se déclare bien armée pour affronter la crise. Toujours selon sa direction, la marque horlogère a accru ses ventes de 15% en 2008 à 80 millions de francs. Entretien en marge du Salon international de la haute horlogerie (SIHH).

La crise n'aurait-elle encore pas atteint Fleurier, au fond du Val-de-Travers neuchâtelois? C'est du moins ce que l'on peut penser à la lecture des chiffres de la société horlogère Parmigiani, où elle est établie. «Nous avons réalisé l'an passé un chiffre d'affaires en hausse de 15%, soit environ 80 millions de francs», a indiqué Jean-Marc Jacot, délégué de la Fondation de famille Sandoz, à qui appartient la marque. Avec son pôle industriel, à savoir Vaucher Manufacture Fleurier (VMF), les deux entités ont atteint des ventes de 100 millions de francs.

Pour autant, Jean-Marc Jacot n'est pas entièrement satisfait. «Nous aurions pu, dû faire mieux.» Il faut dire que Vaucher Manufacture s'est lancé dans une vaste réorganisation de sa production, qui a quelque peu pesé sur ses capacités. «Nous n'étions pas aussi performants que prévu», a-t-il confessé dans le cadre du Salon international de la haute horlogerie (SIHH). Parmigiani a définitivement réussi son pari. La marque peut revendiquer le statut, trop souvent galvaudé, de manufacture à part entière. Hormis les verres, elle maîtrise tous les composants grâce à Vaucher Manufacture. Ces deux entités appartiennent à la Manufacture Horlogère de la Fondation Sandoz (MHF), actionnaire sur lequel il est confortable de pouvoir s'adosser en plein marasme économique.

La crise ne tétanise d'ailleurs pas Jean-Marc Jacot. «Au contraire, il y aura des opportunités à saisir et le ralentissement va nous servir. Dans ce contexte, il sera plus facile de nous mettre en avant. En périodes difficiles, les consommateurs se tournent vers les horlogers sérieux, solides et authentiques.» Il ne nie toutefois pas que la tempête est en train de souffler sur l'horlogerie suisse. «Mais nous avons toujours eu un train de vie modeste. Un avantage de taille puisque nous ne devons pas le réduire.» L'entreprise ne va donc pas changer de stratégie. Aucune réduction d'effectifs n'est prévue à ce stade. L'an passé, la société a encore accru ses forces, avec 110 personnes supplémentaires.

La récession conjoncturelle n'a pas davantage sonné le glas de ses investissements. Le groupe poursuit un important chantier pour VMF sur une parcelle de 40 000 m2. Un bâtiment de 7000 m2 devrait être opérationnel à fin mars, voire début avril. Un deuxième est d'ores et déjà prévu et un troisième pourrait voir le jour dans quelques années. L'ensemble est devisé à 20 millions de francs. Le pôle industriel de l'horloger se compose de trois entités. Les cadrans et l'habillage à La Chaux-de-Fonds, la micromécanique à Alle, dans le Jura, et le décolletage à Moutier. Depuis sa naissance, Vaucher a introduit huit familles de mouvements manufacturés, avec toutes les complications existantes dans l'industrie. Un neuvième est proposé cette année. Vaucher fournit aussi des mouvements à d'autres horlogers, comme Hermès. Le groupe français de luxe s'est d'ailleurs emparé de 25% du capital de la société.

L'Agefi

http://www.arcinfo.ch/journal/economie/article/131801/parmigiani_ne_craint_pas_la_tempete_annoncee.html

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Parmigiani ne craint pas la tempête annoncée



FLEURIER Environ 5000 pièces sont sorties des ateliers de Parmigiani en 2008. Parmigiani Fleurier se déclare bien armée pour affronter la crise. Toujours selon sa direction, la marque horlogère a accru ses ventes de 15% en 2008 à 80 millions de francs. Entretien en marge du Salon international de la haute horlogerie (SIHH).


«Mais nous avons toujours eu un train de vie modeste. Un avantage de taille puisque nous ne devons pas le réduire.» L'entreprise ne va donc pas changer de stratégie.


http://www.arcinfo.ch/journal/economie/article/131801/parmigiani_ne_craint_pas_la_tempete_annoncee.html

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