L'objet de luxe n'est pas, d'abord, synonyme de qualité et de fiabilité. C'est avant tout un objet à vocation sociologique, ce que en anthropologie on nomme un
objet de prestige.
C'est donc le symbole d'un
statut, qui passe par une dépense somptuaire,
ostentatoire qui permet de se distinguer puisque tout le monde ne peut s'offrir le ticket. Cet objet permet à la fois d'afficher son appartenance à un groupe et de se légitimer grâce au code du groupe de classe (aisée) donné auquel on appartient (ou veut appartenir).
ex : "celui qui n'a pas de rolex à cinquante ans a loupé sa vie", ou "rolex le message du vainqueur" sont des expressions qui expriment exactement l'usage de l'objet de luxe comme marqueur social. Certains le revendiquent, d'autres en ont honte et s'en défendent. L'usage anthropologique des objets de prestige fonctionne sur les même principes depuis au moins le néolithique !
Après évidemment il y a plusieurs niveau dans le luxe. Pour les classes moyennes, aisées, pour les classes très aisées et pour les nababs (de plus en plus nombreux parait-il).
Il va sans dire que les objets symboliques des classes aisées sont plus attirants que ceux des classes populaires puisqu'ils connotent l'accès à des sphères de pouvoir et/ou de réussite économique.
Après, y a le matériel de pro. Aujourd'hui, la mode qui fait le summum du luxe, c'est d'arborer du matériel qui, il y a 40 ou 50 ans, était du matériel de pro.
Exemples : sea-dweller, GMT-II, fifty-fathom, speedmaster, breguet type XX, etc etc
Aujourd'hui matériel de pro = casio g shock ou suunto.
- Etarcos a écrit:
- mais ça peut aussi être un quartz ( http://www.cosc.ch/popquartztableau.php?lang=fr
Merci pour ce lien, je viens de me rendre compte que ma chtite seiko GMT haute fréquence entre dans le cosc avec ses +/- 20s/an.
On est loin du luxe là. Presque pro comme matériel d'ailleurs.