A la demande de plusieurs membres de ce forum et d’amis horlogers qui ont été intrigués par mon avatar flottant dans une bourrasque de pixels (ci-contre, à gauche) : de quel drapeau s’agit-il ?C’est le drapeau du pays le plus libre du monde, la patrie de tous les hommes qui placent la liberté au-dessus de toutes leurs autres valeurs de vie. Un seul exemple : c’est le seul pays au monde dont la fête nationale est mobile, puisque fixée au jour choisi par chaque citoyen : aujourd’hui, demain, dimanche, selon le bon plaisir de chacun (même s’il y a une fête nationale purement bureaucratique le 29 octobre).
C’est un royaume un peu oublié, mais qui pulse en sourdine dans le cœur d’un certain nombre d’hommes et des femmes d’honneur.
Je vous passe les détails historiques, sinon pour préciser que ce royaume a été fondée en 1860 par un Français du Périgord, Antoine de Tounens, qui l’avait offert à la France, mais celle-ci n’en avait pas voulu. Son destin a été raconté par l’écrivain Jean Raspail, qui est aujourd’hui consul général du royaume pour la France (
Moi, Antoine de Tounens…, éditions Albin Michel).
Sur la tombe d’Antoine de Tounens, en terre périgourdine, on peut lire ;
« Ci-gît Orélie-Antoine Ier, roi de Patagonie ».
Car c’est de la Patagonie qu’il s’agit, aux confins du monde, officiellement vers le puissant cap Horn et le détroit de Magellan. Par-delà les réalités poético-historiques, c’est un royaume éternel de mirages et d’émotions, un refuge spirituel pour tous les esprits libres, une terre interdite à ceux qui n’en possèdent pas le passeport mental.
Antoine de Tounens a cru jusqu'au bout à sa vision. C’est la leçon qu’il nous donne : par nos passions et avec nos rêves d’un monde plus digne pour les hommes libres, nous sommes tous – si nous le voulons – des
Patagons, des résistants au conformisme ambiant et des rebelles à l’ordre établi.
Etant déjà vice-consul de ce royaume patagon quelque part en Gascogne, et fondateur du très confidentiel Jaguar Club patagon*, j’ai donc secrètement déposé des lettres de créance pour devenir
Premier Horloger du Roi, qualité que je ne manquerai pas de faire graver sur le fond de la montre « ultime » qui m’attend quelque part, un jour…
Un lien Wikipedia sur la micro-nation patagone :
http://209.85.135.104/search?q=cache:gyAqIQWiVLQJ:fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_d%27Araucanie_et_de_Patagonie+patagonie+royaume&hl=fr&ct=clnk&cd=6&gl=fr
Un des rares portraits d'Antoine de Tounens, roi d'une Patagonie qui pourrait aujourd'hui être française (c'est Florent Pagny qui ferait la tête !) :
* La Patagonie compte également, au gré des affinités de chacun, quelques
Squadrons de pilotes à hélice, plusieurs automobiles-clubs, un ou deux yacht-clubs, des clubs de plongée, des amicales régimentaires, des anciens des services secrets de Sa Majesté et, sans doute, quelques ratons-laveurs. Tous en conflit les uns avec les autres, comme il se doit en pays gaulois...