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 Baselworld «L’épreuve du feu»

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MessageSujet: Baselworld «L’épreuve du feu»   Baselworld «L’épreuve du feu» EmptyVen 6 Avr 2007 - 5:27

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Baselworld «L’épreuve du feu»

Formé au sein des grandes maisons genevoises, Nicolas Delaloye expose pour la première fois ses créations dans le saint des saints de l’horlogerie. Rencontre.

Didier Pradervand

Une impasse dans la zone industrielle carougeoise des Acacias, un immeuble jaune canari, un dédale de corridors, sombres et encombrés de cartons vides et, enfin, 3e étage au fond du couloir, une porte entrouverte… A l’entrée, un vieux meuble et quelques outils d’horloger surgis du passé. On pénètre alors dans un trois-pièces, carré, lumineux avec, à l’horizon, à quelques centaines de mètres, au travers des baies, les gigantesques façades vitrées mais opaques du siège genevois de Rolex «C’est l’autre extrême de l’horlogerie», sourit Nicolas Delaloye, 37 ans, le visage encore enfantin, horloger indépendant depuis bientôt cinq ans et unique maître à bord de son atelier, simplement secondé – «Je sais, ça fait cliché.» – par sa femme «à l’administration» et son frère, pilote d’avion, «en charge du commercial».

Pour le patron de Garde-Temps SA, formé à l’Ecole d’horlogerie de Genève et ancien de chez Patek Philippe, Gervil, Roger Dubuis, François Paul Journe et DeWitt – «J’ai beaucoup bougé car j’avais soif d’apprendre…» –, l’année 2007 symbolise un «nouveau tournant». Pour la première fois, il expose ses créations à Baselworld: «C’est à la fois un honneur, un rêve mais surtout une étape importante pour moi, pour nous. Pour la première fois, nous allons nous confronter au marché. C’est notre vraie première épreuve du feu.»

Objectifs: «Se faire connaître, présenter nos créations et trouver des revendeurs.» Ou dit autrement: «Trouver les réponses à toutes les questions qui nous hantent sur la validité du chemin que nous avons choisi de suivre.» Budget de cette opération séduction «entre 10 000 et 15 000 francs» pour un chiffre d’affaires annuel de quelques centaines de milliers de francs.

Parrainé par Sven Andersen et Felix Baumgartner, Nicolas Delaloye est désormais membre de l’Académie des horlogers créateurs indépendants. C’est sur son stand, qu’il présente ses créations, notamment quatre pièces homme créées autour d’un mouvement heure-minute «maison», le ND41. «N» pour Nicolas, «D» pour Delaloye et 41, car «le boîtier mesure 41 mm.»



Classicisme: Or jaune et mouvement maison ND41 pour ce premier garde-temps signé Nicolas Delaloye.
Artisan et fier de l’être

«Ce mouvement, c’est une sorte de synthèse de tout ce que j’ai appris, de toutes mes expériences passées. Je le voulais, simple, de base et fiable: un mouvement d’artisan qui respecte les traditions, jusque dans les infimes détails.» Déjà sollicité par l’un de ses anciens patrons, Nicolas Delaloye n’entend pourtant pas le commercialiser. «Je ne me vois pas en industriel de l’horlogerie.» Indépendant et artisan- horloger avant tout.

Un rêve, «un désir» qui a pris forme lorsqu’il a quitté Patek Philippe pour rejoindre une petite structure: «Je pressentais bien que ce que je voulais faire de ma vie, c’était créer des montres. Depuis lors, je n’ai travaillé que pour des petites structures qui se lançaient. J’ai adoré» et, finalement, décidé de franchir le pas. En 2002.

Au risque de n’être désormais qu’une énième nouvelle marque sur le marché? «Oui, car ce qui compte pour moi, c’est travailler les pièces… Je veux demeurer l’horloger qui a personnellement fabriqué et monté les montres qu’il vend. Je veux pouvoir les personnaliser selon les envies du client. Je suis convaincu que sur la durée cela va fonctionner. Certes, il faut un peu de chance et rencontrer les bonnes personnes au bon moment, mais je fais confiance à mon étoile. Et je me dis que, si on respecte la montre et ses clients, cela ne peut que marcher…»

L’an passé, Nicolas Delaloye avait déjà fait le déplacement sur les rives du Rhin, en simple visiteur alors avec, sous le bras, une boîte et sa première pièce. Grâce à un ancien patron, pour qui il fait toujours de la sous-traitance – «histoire de me garantir un revenu et une base financière saine» – il a rencontré son premier revendeur. «C’était incroyable, il a tout de suite flashé sur le classicisme de la pièce. Quelques heures plus tard, alors que j’étais dans le train, il me téléphonait pour me dire que, après réflexion, il était vraiment intéressé, qu’il avait les acheteurs pour ma montre. Il m’a pris les quatre pièces que j’avais en stock.» L’homme était Japonais. Les quatre montres ont depuis lors toutes été vendues.

Outre ses modèles ND41, Nicolas Delaloye emmène également avec lui à Baselworld, un chronographe (mvt Valjoux 71) «inspiré des montres de poche» avec un double fond dont un émaillé, un chronographe à rattrapante (mvt Venus 175) avec gravure personnalisée, de même que cinq pièces La Pléiade pour femme (mvt Felsa 22) et, enfin, «mais pour autant que je réussisse à la finir dans les temps», une grande complication en platine, née du mariage – «ils avaient exactement le même diamètre» – d’une répétition minute des années 1940 et d’un quantième perpétuel «squelette».

Quelles que soient les retombées de Baselworld, Nicolas Delaloye veut croire à son rêve d’indépendance. Au pire, il continuera à faire de la sous-traitance pour les grandes marques. Au mieux, assure-t-il, il se lancera dans le développement de nouvelles complications: notamment un quantième perpétuel, une montre-réveil et une grande sonnerie

http://www.montrespassion.ch/index.cfm?id=678

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