Bonsoir à tous,
Week-end studieux et surtout horloger ( comme quasiment tous les WE
), avec aujourd'hui
une Zénith au calibre pas rarissime mais pas si courant que cela.
Le 12-4 dans cette version n'a en effet été produit qu'à 1200 exemplaires
(Merci Zen et Zenith-historic
), ce qui est un bon prétexte (ou une bonne raison...)
pour que je vous montre ça.
quelques images donc de son rhabillage avec, comme d'hab quelques étapes du remontage
après les opérations de nettoyage.
pas très sale mais bien gommé et taché et surtout un résidu blanc laiteux qui n'est parti
complétement qu'au rodico et à l'huile de coude, après les US et l'essence C.
c'est parti:
la platine toute nue
sur laquelle on voit bien la référence près de l'emplacement du balancier.
les 12-4 classiques déjà vus sont jaunes ici le calibre est entièrement rodhié argent .
Je ne sais pas si c'est ce qui les différencie toujours.
mise en place du rouage et du barillet.
Les ressorts Zenith sont souvent particuliers et sont tenus coté bride
par deux ergots glissées dans une fente coté ruche et couvercle.
Cette particularité empêche souvent de remplacer le ressort par un classique à bride standard.
Je n'ai pas eu besoin de le changer. Juste le sortir, nettoyer et graisser.
le barillet a une déco en forme d'hélice alors que c'est une pièce cachée.
en tout cas ça donne une impression de qualité:
le rouage avec son pont. La roue de moyenne a un long pivot qui permettra ensuite
la pose de la roue de champ pour le renvoi de la seconde centrale indirecte.
pont de barillet avec rochets. près de la roue de centre à l'axe creux , la réserve pour
la pose du maintient de la roue de seconde centrale et de son ressort de friction.
pose des éléments coté cadran: rien de particulier.
pose de l'ancre et du balancier . C'est ici que ce calibre se distingue du 12-4 classique
grâce à son réglage fin par col de cygne qui lui donne un petit côté "135", même si l'architecture du calibre n'a rien à voir .
Une belle finition quand même avec un spiral Breguet en acier bleui et un balancier à vis.
mise en place du tigeron de seconde centrale, de son support et ressort de friction
plus la roue de renvoi. le calibre est complet !
sous un autre angle
et avec une lumière plus douce qui lui rend mieux hommage
dernière étape avant de reposer cadran + aiguilles et de remboiter le mouvement...
justement les aiguilles un "peu" oxydées
le calibre en boite après lui avoir adjoint une couronne qui va bien .
L'ancienne pas du tout d'origine était immense, et mal ajustée.
le fond acier clipsé
et la montre coté face qui présente aussi comme particularité d'être de grande taille: 37 mm sans la couronne
cadran patiné (pas touche !) juste un nettoyage des index et un dépoussiérage.
quand la patine est régulière il est important de la conserver.
Il restera à trouver peut-être une trotteuse plus longue. Je n'en avais pas dans le même style.
soit celle-ci n'est pas d'origine, soit elle a eu un "accident" pas très grave et facile à arranger par la suite.
désolé pour la qualité des dernières photos de la montre terminée qui mérite mieux mais faites tard
à la lumière de la lampe de l'établi.
bonne fin de WE
Isosta
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. Les cols de cygne j'en vois surtout sur les montres de poche. Je n'en ai pas encore trouvé sur des montres bracelet vintage de "petites marques". J'imagine que ce système de régulation n'a été utilisé que sur des montres de qualité supérieure voire de marques plus prestigieuses? 
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