Ouais, je confirme
Bon, j'en profite pour faire un bilan actuel de mes montres, ainsi qu'une projection sur l'avenir.
J'ai récemment acquis une victorinox inox noire acier au boitier fantastique, même s'il ne fait pas l'unanimité.
le cadran est noir/gris, je m'attendais à un noir plus profond, mais c'est comme ça. La sensation de profondeur du cadran est délectable, j'adore les index et les aiguilles, simples mais parfaitement intégrées.
Voilà ma seconde montre de vacances, celle qui m'accompagnera probablement avec le froid intense de Pologne en février.
Ma steinhart océan 2 étant plus réservée aux vacances d'été, baignades...
En commande actuellement, la montre "aviation" de Gerlach qui sera ma troisième un peu sportive, dans un autre style inédit chez moi jusqu'à maintenant.
Ce sera la surprise, j'espère être autant conquis à son arrivée que par les photos.
me voilà donc plutôt paré à ce niveau, qui n'est pas premier dans mon esprit.
Mais pas secondaire pour autant, en témoigne mon très grand plaisir à avoir porté pendant 8 jours ma Steinhart lors des vacances de la Toussaint.
Il y a eu l'année dernière une SF, j'ai eu plaisir à la porter, à la tester 2 mois durant, mais finalement je l'ai revendue : j'appréciais de la regarder, mais la porter des journées entières au poignet ne déclenchait aucune émotion.
Venons en aux montre habillées, les deux dernières années ont été riches.
Il y a d'abord eu la pionnière, la merveilleuse sarb065, qui a adopté un CF gris anthracite du plus bel effet.
Montre chic au style vintage, je la porte plus rarement ces derniers temps, mais à chaque fois avec plaisir.
J'ai failli lui adjoindre la SDGM001, mais (pour une fois) la sagesse a pris le dessus
Cependant la sarb021 l'a accompagné un long moment, avec son cadran d'un noir profond magnifique (que j'ai choisi au détriment du bleu de la 045).
Elle fut cependant ma deuxième et dernière montre revendue, la faute à l'arrivée implacable de mon graal omega AT teck bleue...
Un graal avéré que je porte très souvent, sur cuir bleu foncé ou acier : je ne me lasse pas de ce cadran magique avec ses index de folie à l'effet 3D unique, son double anti-reflet AR, son boitier parfaitement découpé, d'une élégance particulièrement fluide...
Et bien sûr j'aime observer son mouvement parfaitement maitrisé...
Le comble du raffinement se retrouve lui sur ma FC PDL, montre qui trouve une place particulière dans ma collection : c'est la poésie faite montre, des aiguilles feuilles délicates en adéquation parfaite avec des index dépouillés à se damner... une PDL magnifique découpée au laser intégrée sur un cadran contemporain de 42... qui pour moi remet clairement en cause l'idée que 38, voir 40mm max sont nécessaires pour atteindre le comble de l'élégance...
D'ailleurs, malgré mon poignet de 17, l'essai du modèle en 39 ne m'a pas convaincu.
Une montre toujours très belle bien entendu, mais moins typée, rentrant un poil dans le rang..
Par ailleurs, le mouvement manufacture est vraiment très beau, je le contemple même plus que celui de l'AT.
Je viens de remplacer le bracelet d'origine bleu avec des coutures blanches par un noir mat carbone plus chic encore à mon goût...
Quand je la porte au poignet, je me demande bien pourquoi je continue à étoffer ma collection
D'autant que j'apprécie de plus en plus mon autre FC classique style Breguet : j'ai récemment troqué le terne bracelet noir d'origine pour un crocodile bleu nuit légèrement brillant qui lui apporte la petite touche de chaleur dont elle avait besoin pour resplendir parfaitement.
Il m'a fallu un peu de temps pour m'habituer aux index peints qui pourraient faire croire que nous avons affaire à une montre terne, sans relief...
Mais au contraire, c'est un atout, car cela participe à une impression globale de finesse, où le guillochage "clous de Paris" trône fièrement.
La "double lunette" est un ravissement supplémentaire (je ne sais pas comment nommer cela autrement donne au boitier un aspect d'une élégance terrible).
Et comme sur la PDL, la forme évasée du boitier donne sa touche ultime à une montre très homogène, certes inspirée de Breguet.
Je n'oublie une pièce à part que je n'ai pas vu depuis début août : mon omega pie pan or jaune qui devrait bientôt revenir de Suisse rajeunie...
Je l'adore, j'ai vraiment hâte de la retrouver, la classe à l'état pur
Enfin, mes 2 chinoises, Beijing, la squelette d'abord, désormais parée d'un sublime alligator bleu/gris "métallisé : il faut avouer que c'est spécial, une montre à porter de préférence pour moi quand le soleil s'affirme, pour profiter au mieux des nuances colorées proposées sur le mécanisme.
Ce n'est pas une montre du quotidien, mais un complément "bonus" qu'on aime à redécouvrir de manière aléatoire.
La Beihai, elle, avec son alligator bordeaux lie de vin, ne cesse de m'émerveiller par l'alternance de sa double couleur gris argentée sur le cadran... en effet, les 2 parties du cadran aiment se chamailler et se poursuivre en passant du gris au blanc argenté sans jamais se confondre...
Alors, une suite ???
Ben oui, je suis incorrigible, et si je me délecte de ce que j'ai acquis sans rien mettre au placard, j'ai toujours soif de découvertes...
En attendant la Gerlach, je prospecte toujours du côté de Junghans, et je dois même me retenir de ne pas me claquer immédiatement la Max Bill chronoscope PVD or...
Je dois d'abord essayer la meister chronoscope, mais quelle impatience me saisit !!
Dans un coin, une marine, peut-être une nomos neomatik, comme vous le savez.
Et puis surtout la déferlante Ulysse Nardin qui a ravagé mes neurones.
Me connaissant, cette montre risque de creuser des galeries dans mon cerveau bouillonnant et surtout complaisant... généralement le temps apaise les tensions, les caprices... mais parfois l'effet s'inverse
On verra bien, mais je ne maitrise pas ce qui se passera à ce sujet dans les mois à venir...