Bonjour à tous,
le salon de Bâle approchant, je me suis un peu amusé à analyser rapidement la médiatisation de l'événement dans la presse écrite belge (désolé pour mes amis français
) francophone entre 2014 et 2016.
Plusieurs points peuvent être soulevés par cette courte analyse.
Premièrement, les enjeux économiques, les questions liées à l'innovation, à la R&D, à l'image des marques et, enfin, à leur réputation sont extrêmement présents dans la presse.
Bien évidemment, l'horlogerie n'est jamais loin des "bagnoles", du "sport" et du monde de la mode et du design
Deuxièmement, la presse belge est, à certains égards, très loin, me semble-t-il, de nos discussion sur "nos" marques de collectionneurs puisque la première marque de montre identifiée dans le corpus "Baselworld 2014-2016" est... Bvlgari. Et oui! Sont fous ces journalistes belges
On voit également que la presse belge parlent surtout des Belges en identifiant régulièrement Ice-Watch, Lebeau-Courally et Raidillon dans leurs articles.
Amusant également de constater que les journalistes (belges) parlent davantage de l'Appel Watch que de Rolex, d'Omega ou de Breitling, par exemple.
Troisièmement, les publics ne sont pas exclusivement des hommes. Et non! Les médias belges associent autant le monde de l'horlogerie aux hommes qu'aux femmes. Bien entendu, certains publics spécifiques y sont également énoncés comme les aventuriers, voyageurs, globe-trotteurs, les jeunes, etc.
Il est par ailleurs toujours sympa de constater que nous ne sommes pas nécessairement oubliés puisque les collectionneurs occupent une place de choix dans la médiatisation de Bâle ainsi que dans les discours de certains CEO.
Enfin, quatrièmement, trois crises sont clairement identifiées dans la médiatisation de Baselworld depuis 2014: (1) la montre connectée, (2) la crise économique et le franc suisse et (3) les restructurations, les fermetures de boutiques et la réorganisation de certains réseaux de distribution dans le monde.
Incontestablement, la montre connectée a fait peur... très peur l'année dernière au point d'y associer des mots comme "danger" et "risque" pour le secteur de l'horlogerie.