Manque d'horlogers Swatch arrive à peine à suivre !

Citation :

En plein boom, Swatch arrive à peine à suivre

Le secteur horloger helvétique a le vent en poupe
Résultat record pour Swatch
Au vu du succès de ses montres, la production du groupe Swatch a de la peine à suivre. C'est le revers de la médaille de la forte croissance des chiffres au premier semestre 2007.
En six mois, le numéro un de l'industrie horlogère mondiale a vu son bénéfice grimper de près de 40%, pour atteindre 460 millions de francs.

Dans le même temps, Swatch a vu son chiffre d'affaires grimper de 16,7% à 2,739 milliards de francs. Les ventes ont augmenté de quelque 20% dans le secteur-clé des montres et bijoux, moteur de croissance du groupe par excellence.

Avec ses 18 marques dans toutes les catégories de prix, Swatch continue de profiter de la demande ininterrompue partout dans le monde.

Le groupe a aussi dégagé un chiffre d'affaires record dans le segment de la production de montres, de mouvements et de composants en raison de la très forte demande générale.


Manque d'horlogers

Revers de la médaille: la production du groupe Swatch a de plus en plus de peine à suivre la demande.

Il y a quelques semaines, le groupe annonçait être à la recherche de 500 horlogers. Un chiffre qui n'a pas varié depuis. «Non seulement nous n'avons pas assez de monde, mais en plus, nous manquons de machines», confirme à swissinfo Beatrice Howald, porte-parole de Swatch.

Le groupe possède déjà ou s'apprête à ouvrir plusieurs écoles d'horlogerie à l'étranger, afin de garantir son service après-vente sans être obligé d'envoyer des professionnels depuis la Suisse.

Ces écoles sont ou seront à Shanghai (Chine), à Kuala Lumpur (Malaysie), aux Etats-Unis, en Allemagne et à Manchester (Angleterre). «Nous avons déjà quelques résultats, mais hélas, le problème de la pénurie d'horlogers ne sera pas réglé pour la fin de l'année», explique Beatrice Howald .


Recul dans l'électronique

S'agissant des systèmes électroniques, plus petite division du groupe Swatch, ils ont vécu un premier semestre 2007 difficile. Si leur chiffre d'affaires s'est légèrement accru, de 2,7% à 302 millions de francs, le bénéfice est en baisse de 16,1%, à 47 millions.



C'est surtout les composantes de téléphones portables qui ont souffert de la tendance aux appareils de moins en moins chers.


Cette évolution a notamment touché Micro Crystal, filiale du groupe qui fournit des quartz. Toutefois, les commandes de la société se sont fortement redressées en juin et en juillet.


Optimisme

Malgré ces légers revers, le groupe affiche une belle confiance pour ses résultats globaux d'ici à la fin de l'année.


Les attentes pour le second semestre 2007 sont très ambitieuses. La confiance des consommateurs est mondiale et constitue un signal très positif, qui laisse espérer la poursuite de l'essor actuel.


Le chiffre d'affaires de juillet ainsi que les premières estimations du mois en cours annoncent des taux de croissance toujours élevés.


Mardi, les investisseurs ont salué la performance du groupe biennois. A 11h28 à la Bourse suisse, l'action au porteur s'envolait de 4,41% par rapport à la clôture de la veille à 355 francs. La nominative gagnait de son côté 4,76% à 68,2 francs.

http://www.swissinfo.org/fre/a_la_une/detail/En_plein_boom_Swatch_arrive_a_peine_a_suivre.html?siteSect=105&sid=8104440&cKey=1187087362000&ty=st

Revers de la médaille: la production du groupe Swatch a de plus en plus de peine à suivre la demande.

Citation :

Il y a quelques semaines, le groupe annonçait être à la recherche de 500 horlogers. Un chiffre qui n'a pas varié depuis. «Non seulement nous n'avons pas assez de monde, mais en plus, nous manquons de machines», confirme à swissinfo Beatrice Howald, porte-parole de Swatch.

Le groupe possède déjà ou s'apprête à ouvrir plusieurs écoles d'horlogerie à l'étranger, afin de garantir son service après-vente sans être obligé d'envoyer des professionnels depuis la Suisse.

Ces écoles sont ou seront à Shanghai (Chine), à Kuala Lumpur (Malaysie), aux Etats-Unis, en Allemagne et à Manchester (Angleterre). «Nous avons déjà quelques résultats, mais hélas, le problème de la pénurie d'horlogers ne sera pas réglé pour la fin de l'année», explique Beatrice Howald .

Les groupes prennent la dimension du problème...un énorme déficit pour les années à venir et donc des coût qui vont augmenter.

Petite précision, les écoles, si elles sont toutes comme celle de Manchester, ne sont pas lié uniquement au swatch group mais au wostep, qui réunis la plupart des marques.

Et pour ce qui s'en foute, sachez que s'il ny a pas assez d'horloger il faut forçement les payer mieux pour les garder et donc facturer les montre en conséquence.

Alors merci à tous et à votre santée

Les écoles Chinoises seront-elles des passerelles pour venir travailler en suisse ? "Montre Swiss made by Chinese clock and watch makers" ?

ZEN a écrit:

Les écoles Chinoises seront-elles des passerelles pour venir travailler en suisse ? "Montre Swiss made by Chinese clock and watch makers" ?

Oui, c'est un peu l'interrogation. En tous cas, celà va permettre à nos amis chinois d'évoluer bien plus rapidement vers la haute horlogerie !