Comment vos goûts ont-ils évolué au fil de votre passion ?

Elsegundo a écrit:

Les questions de diamètre semblent très récurrentes. Comme quoi, la taille ça compte

Mister N a écrit:

Oui je confirme ! C’est ce que me disait ma maîtresse préférée !

Plus le diamètre que la taille, parait-il.

Les deux mon capitaine !

Moi ma collection tournai autour des montre à chiffre romain habillé et sport chic

Je suis juste passé de 40-42mm de diamètre à 36-38.

Elsegundo a écrit:

Et la GS est arrivée à quel moment de ton parcours ?

La Grand Seiko est venue justement dans la continuité de la montée en gamme (après la vénérable sarb033 et une sinn556).  

Elle a été pour moi une forme de sommet, d'accomplissement. Malgré ses indéniables qualités, je me suis rendu compte que je ne prenais pas plus de plaisir à la porter que mes autres montres. 
Elle était mieux finie, magnifique même, d'une précision redoutable, techniquement dans ce fait de mieux mais trop habillée pour mon style de vie.

Une skx013 est arrivée un mois après (et puis la 007 et là 009 ont suivi). 

Depuis la gs fait le plaisir de madame (qui m'a fait une magnifique rayure sur la lunette ...)

Pour moi à force d'avoir le regard saturé par les mêmes modèles sur les forums ou dans les vitrines des magasins (sans  contester la qualité de ces montres bien entendu), je m'oriente vers des marques plus exclusives (Girard Perregaux, Ulysse Nardin, Jaquet Droz, ect..). Je dirai que c'est la principale évolutions des 10 dernières années.

stmartin a écrit:

Pour moi à force d'avoir le regard saturé par les mêmes modèles sur les forums ou dans les vitrines des magasins (sans  contester la qualité de ces montres bien entendu), je m'oriente vers des marques plus exclusives (Girard Perregaux, Ulysse Nardin, Jaquet Droz, ect..). Je dirai que c'est la principale évolutions des 10 dernières années.

Pour beaucoup de gens qui ne s'intéressent pas au sujet (et moi le premier avant d'arriver ici), les marques "nom prénom" sont des "no names" (paradoxalement !), des trucs de galerie marchande. Donc en effet, c'est plus confidentiel et plus exclusif - le plaisir de savoir qu'un passionné appréciera en la croisant à ton poignet, mais qu'elle sera ignorée par 99% de la population le reste du temps - ou, si elle est appréciée, ça sera bien pour son esthétique intrinsèque.

Pour moi, moins de montres industrielles et plus de montres de "createurs"

l'évocation de manufactures et de leurs égéries me parle 10x moins que celle de l'homme qui cré la montre.

Un reve, faire une collection des membres anciens ou actuels de l'AHCI

(deja 2, j'ai une idee pour la 3eme reste a la trouver dans mon buget..)

Comme tout le monde j'ai commencé petit, puis j'ai eu Rolex, Panerai, Oméga... puis un jour j'ai regardé mon poignet en me demandant ce qu'y faisait plusieurs milliers d'euros. 

J'ai depuis accompli mon graal horloger, L'Ultramarine Morse. Une vrai belle montre suisse dont je sais tout. J'en rêvais depuis longtemps. Et au bon prix.

Le reste est fait de montres sympas mais en dessous des 1000euros.

J'éstime que ma collection est faite et me convient bien.
Alors je me tourne désormais de temps en temps vers une friandises pas cher, qui sort de l'ordinaire.
C'est vraiment ce dont j'ai envie en ce moment. Des trucs bien barré comme je n'en ai jamais porté.

Le marché de la montre de luxe ne me fait plus vraiment envie. Les prix se sont bien trop envolés et me laissent un arrière goût.
Heureusement il reste quelques bastions de l'horlogerie qui me font encore rêver, même si non abordables.

Une variable dont on parle peu est le prix, ou plutôt le pouvoir d'achat de chaque amateur. 

Cela implique pour certains une limitation par le haut, des montres ou marques qu'on ne chassera pas d'emblée. 

Pour d'autres, des le premier jour de cette passion, ils viseront le premium, puis avec le temps peut-être la HH.

Tout ça pour dire que dans les deux sens, souvent, on se limite ou on est limités à force et que pour tous on passe à côté des choses qu'on pourrait aimer beaucoup. 

Moi, je suis content d'avoir exploré le bas, millieu gamme. À choisir, je ne serait pas contre d'avoir les moyens d'explorer plus haut.

Mister N a écrit:

Oui je confirme ! C’est ce que me disait ma maîtresse préférée !

Enlève tes moustaches, Manu ! On t'a r'connu...

zatopek a écrit:

Tout ça pour dire que dans les deux sens, souvent, on se limite ou on est limités à force et que pour tous on passe à côté des choses qu'on pourrait aimer beaucoup. 

C'est très vrai, et autant le fait ne pas "monter" en tarif n'est pas toujours un choix, descendre un peu même pour qui a des moyens confortables peut ménager de belles surprises (notamment d'après ce que je vois en ce moment chez des micro-brands dans la gamme des 1k-2k€)

Quand on a près de 60 balais, reprendre le fil d'une passion qui a commencé 50 ans plus tôt serait trop long;

Mais je me lance pour expliquer pourquoi j'en suis arrivé à privilégier les chrono mécaniques en 3-6-9 et les 3 aiguilles vintages (ou pas).

Disons que tout a débuté par un cadeau pour mes 10 ans. Un stylo Waterman et une montre mécanique pour entrer en 6ème, ça fait très classe. Une Licita, petite seconde, chiffre arabes. Avec son petit 36mm, elle m'allait parfaitement. 

Il a fallu attendre, plusieurs années pour me payer mon premier chrono automatique, Une Hamilton animée par le vénérable Valjoux 7750. Son poids, son épaisseur et surtout la désagréable sensation de vibration de la masse oscillante, expliquent les quelques quartz sans grand prestige que j'ai porté par la suite (Tissot, Herbelin, Seiko etc).

Je flashe à nouveau pour un chrono mécanique. Une TAG Heuer Carrera CV2110 Cal, la fameuse réédition du modèle de 1964. CV2110 Cal

Un indélicat est reparti avec ... L'occasion pour la remplacer et de faire le point sur que j'aime et ce que je n'aime pas. Plutôt mécanique que quartz. Mais ce n'est pas intangible. Chrono plutôt que classique. petite seconde centrale plutôt qu'à 6 9 ou ailleurs ... Bref des manies pas trop difficile à satisfaire ...

Mes pérégrinations m'ont amené vers une Zenith El Primero des années 2000. Simple, tricompax 3,6,9  avec mouvement apparent. Le top !

Malheureusement, j'en ai fait ma montre de tous les jours et aussi et hélas ma montre à tous faire. Elle a fini par accuser le poids de mes activités ... même de la mécanique. Il a fallu rapidement lui trouver une toolwatch pour la seconder. La Submariner étant devenu intouchable, je me suis contenté d'une Glycine Combat Golden Eye. Et depuis, Quelques Seiko 7S26 ont suivi, puis quelques Quartz ... Et maintenant, je me focalise sur des montres dont la manufacture a une histoire. Jaeger LeCoultre et autre. 

J'ai craqué pour il y a quelques temps pour une Jaeger Lecoultre Cal. P800 des années 50, puis une Tissot PRX Powermatic 80 et même une Lip moderne à Quartz. 

Et oui l'horlogerie est tout sauf une science exacte ou sectaire !

Merci de m'avoir lu.

Bonjour à tous!

Je suis venu aux montres mécaniques en 2015, à l'âge de 30 ans, après avoir hérité de la vieille montre de mon grand-père. Avant ça je ne savais même pas qu'une montre pouvait fonctionner sans pile

Ma première automatique fut une Lip Himalaya coeur battant. Je regrette aujourd'hui ce coeur battant (erreur habituelle du débutant) mais j'ai quand même plaisir à porter la montre en vacances avec son nouveau bracelet rallye dont les trous font écho au coeur battant.

Ensuite j'ai acquis une Lip "Général de Gaulle" que j'ai encore beaucoup de plaisir à porter même si c'est de l'entrée de gamme. J'aime vraiment sa forme tonneau et ses dimensions parfaites pour mon poignet fin de 16,5cm.

La suivante fut une très classique Tissot Visodate au cadran argenté. A l'époque je voyais Tissot comme le haut de gamme. Cette Visodate ne m'a jamais déçu même si elle n'a rien d'extraordinaire. Mais demande-t-on à une montre habillé "de bureau" d'être extraordinaire, surtout à 30 ans?

J'ai ensuite passé 4 ans sans acheter de montre, jusqu'à ce que je tombe sous le charme de la Frederique Constant Slimline Moonphase avec son élégante phase de lune. C'est à ce moment que j'ai mentalement accepté de payer plus de 500 euros pour une montre. A ce moment j'avais envie d'un peu plus de fantaisie, tout en restant classique.

Les suivantes furent des vintages : Omega T17 des années 1930 puis Omega Genève en or de 1969. Je suis désormais sous le charme des montres des années 1960, dont le style l'élégance et les dimensions sont parfaitement à mon goût du moment. Mais les goûts changent donc je ne serais pas surpris de me retrouver un jour avec une Speed au poignet...

Je crois qu'il est important d'accepter que les goûts (et aussi les moyens financiers) évoluent avec le temps, tout en gardant plaisir à porter ses premières montres en se souvenant du plaisir qu'elles avaient apporté et en appréciant leur rôle dans la construction des goûts.

A bientôt!

J'ai commencé il y a vingt cinq ans avec les Omegas vintages, je me suis ensuite recentré dans les 2015-2016 avec Zenith en vintage , l'année dernière avec Certina en vintage et Jenny en vintage. Mais depuis 2020 je me suis surtout Seikoisé surtout avec toutes mes dernières acquisition japan domestic market. J'étais et je reste très chronos vintage en valjoux à roues à colonnes  ainsi qu'excelsior park et lemania. Pour ceux qui est des montres modernes sur base ETA, sellita et Frédéric Piguet, c'est pas pour moi.J'ai des montres qui vont du diamètre de 36mm à 50mm. Mais je recherche avant tout et toujours la rareté et ce qui sort des sentiers battus avec une montre en état impeccable.