FORUMAMONTRES
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
| |
 

 Des boîtiers qui n'auront plus jamais aucune rayures?

Aller en bas 
AuteurMessage
Fred925
Pilier du forum
Fred925


Nombre de messages : 1567
Age : 36
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/09/2006

Des boîtiers qui n'auront plus jamais aucune rayures? Empty
MessageSujet: Des boîtiers qui n'auront plus jamais aucune rayures?   Des boîtiers qui n'auront plus jamais aucune rayures? EmptyVen 30 Nov 2007 - 17:15

...c'est ce que laisse présager cet article ^^

Citation :


Un matériau composite qui se répare tout seul !

Des ailes d’avions ou des pales d’éoliennes qui comblent d’elles-mêmes les fissures apparues après un choc ou à cause du vieillissement : c’est l’espoir porté par de nombreuses recherches, dont l’une vient d’aboutir à un produit efficace et semble-t-il suffisamment peu coûteux.

La recherche de matériaux capables de cicatriser des fissures est particulièrement active et a généré de nombreux travaux. D’une manière générale, la solution fait appel à des résines époxy, c’est-à-dire des polymères, donc formés de briques chimiquement liées, les monomères. Dans le matériau, des réserves de monomères intacts sont volontairement incluses. Quand une crique survient, elle libère les monomères dont on espère qu’ils vont polymériser. La déchirure sera ainsi comblée par de la résine nouvellement formée et qui va adhérer aux parois de la fissure.

Plus facile à dire qu’à faire… Les monomères rechignent à polymériser spontanément et il faut apporter un solvant, de l’énergie ou un catalyseur pour les en convaincre. Il faut donc inclure dans le matériau une infrastructure complexe, capable de contenir le catalyseur ou le solvant, ou encore de diffuser de l’énergie. Plusieurs procédés ont été imaginés, jusqu’à une technique sophistiquée faisant appel aux nanotubes de carbone et à une fonte localisée à l’aide d’un courant électrique. Aux Etats-Unis, à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign, l’équipe de Scott White et Kathleen S. Toohey, avait présenté au mois de juin un matériau vascularisé, inspiré des tissus biologiques.

Réduire le coût pour lancer l’industrialisation

Dans la même université, Jeffrey Moore, du laboratoire Murchison-Mallory, a collaboré avec des membres de cette même équipe pour reprendre une technique déjà expérimentée : dans la résine, imbibée d’un catalyseur, sont incluses des microcapsules de 150 micromètres de diamètre contenant un monomère (du dicyclopentadiène). Quand une fissure se propage, elle déchire les capsules, dont le contenu se répand dans la matrice de résine où elle rencontre le catalyseur, provoquant la polymérisation des monomères. Le procédé fonctionne parfaitement mais il a un inconvénient de taille : le catalyseur, à base de ruthénium, est bien connu (c’est le catalyseur de Grubbs) mais beaucoup trop coûteux pour être utilisé à l’échelle industrielle, fût-ce dans une aile d’avion.

Les chercheurs n’ont pas baissé les bras pour autant et ont cherché, avec succès, à éliminer cet onéreux catalyseur. Leurs capsules contiennent désormais un simple solvant, du chlorobenzène. Quant aux monomères en réserve, ils sont réunis dans des poches incluses dans la matrice de résine. La fissure, là aussi, déchire les microcapsules, libérant le solvant. Celui-ci se répand dans la matrice et traverse les poches de monomères qu’il entraîne jusque dans la faille, où ils polymérisent, même sans l’aide d’un catalyseur.

Cette réaction a bien été observée. L’équipe a mesuré une restauration de 82 % de la résistance mécanique après cette cicatrisation. Leurs travaux ne sont pas encore publiés mais ils le seront bientôt dans la revue Macromolecules.

L’abandon du catalyseur fait chuter le coût du matériau. La confiance des chercheurs dans la possible industrialisation du procédé semble ferme. « D’un point de vueéconomique et de la simplicité de fabrication, les matériaux autoréparables pourraient faire partie de la vie de tous les jours » résume Jeffrey Moore. Mais dans un premier temps, les chercheurs évoquent des applications restreintes, comme le fuselage et les ailes d’avion ou les pales des grandes éoliennes.

Source: FUTURA-SCIENCES
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Des boîtiers qui n'auront plus jamais aucune rayures? Empty
MessageSujet: Re: Des boîtiers qui n'auront plus jamais aucune rayures?   Des boîtiers qui n'auront plus jamais aucune rayures? EmptyVen 30 Nov 2007 - 19:18

Vue la toxicité du chlorobenzène, je suis plus que sceptique sur une utilisation "de la vie de tous les jours".

D'autre part, je pense que l'on parle là d'application en fatigue des matériaux, c'est à dire de phénomène dans la masse. Le traitement des problèmes de surface, comme celui des rayures, est très différent.

DH
Revenir en haut Aller en bas
 
Des boîtiers qui n'auront plus jamais aucune rayures?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» L'effacement des rayures sur les boitiers vous préoccupe-t-il ?
» Rayures, micro-rayures, griffures, pocs... Charme ou immondice ?
» Ne jamais dire jamais (Panerai après Rolex).SUITE ET FIN
» Envies et essais, ne jamais dire "jamais"!
» Nouveau Paneristi ou ne jamais dire jamais...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FORUMAMONTRES :: Forum général de discussions horlogères-
Sauter vers: