Horloger passionné, marketing gonflé

Citation :

La marque Parmigiani investit un million dans une campagne axée sur le ballon. Avec une pilote de charme aux commandes

Cinq femmes comme tout le monde, cinq femmes qui ne sont ni star du cinéma ni top model, c'est le pari de Michel Parmigiani, l'horloger neuchâtelois, pour assurer le lancement de sa première gamme de montres pour femmes. Parmi elles, sa propre fille, Anne-Laure Parmigiani, gemmologue et graveuse, ainsi que Nancy Thomas, une Américaine qui pilote aussi bien des Airbus long-courriers chez FedEx (courrier aérien) que des montgolfières. Elle est devenue l'aérostière officielle du ballon Parmigiani, qui a été baptisé le week-end dernier à Château-d'Oex.

Le top model allemand Heidi Klum et son compagnon, le chanteur britannique Seal, devaient en être parrain et marraine. Portés pâles, ils ont été remplacés par Pierre et Catherine Landolt, le président de la Fondation de Famille Sandoz et son épouse.

Un parrainage pas innocent: la marque de montres de Fleurier est propriété des héritiers de Novartis (ex-Sandoz), devenus majoritaires en 1996. «Si je n'avais pas rencontré la famille Sandoz, à Bâle, qui m'avait demandé de réparer leur collection de montres anciennes, je n'aurais jamais pu créer ma propre marque», reconnaît Michel Parmigiani, 55 ans, artisan horloger aujourd'hui à la tête d'un groupe de 250 employés.

Outre les manufactures Parmigiani et les mouvements Vaucher, le pôle horloger comprend trois autres entités: Affolter à La Chaux-de-Fonds (NE), Atokalpa à Alle (JU) et Elwin à Moutier (BE). De quoi s'affranchir de la dépendance d'un Swatch Group en contrôlant tout le processus de fabrication.

Pour sa toute première collection de montres pour femmes, Parmigiani se lance à fond dans le monde du ballon aérien. Une opération budgétée à un million de francs, calcule Jean-Marc Jacot, le délégué de la famille Sandoz pour l'horlogerie. Le ballon, fabriqué chez Cameron à Bristol (GB), comme celui de Bertrand Piccard, coûte à lui seul près de 300 000 francs avec le matériel. Aux brûleurs, Nancy Thomas va participer à cinq grandes épreuves en France, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et jusqu'au Japon, soit encore 700 000 francs pour la maintenance et les relations publiques. «Le ballon reste un sport accessible et populaire, assure pourtant Jean-Marc Jacot. Cela ne sera peut-être pas le cas dans dix ans et nous nous féliciterons d'être montés à temps dans la nacelle.»

OLIVIER GRIVAT

Le Matin Online - 28 janvier 2006

"«Le ballon reste un sport accessible et populaire, assure pourtant Jean-Marc Jacot. Cela ne sera peut-être pas le cas dans dix ans et nous nous féliciterons d'être montés à temps dans la nacelle.» ..

Oui je pense Dans 10 ans faire du ballon va etre LE sport a la mode ! Pi c est accessible et Populaire !

Il ne peux pas dire tout simplement que sa fille voulait faire du ballon avec ses copines s'eu été plus simple !!

Colonia