Qu'attendez vous d'une montre?

Comme l'a si bien dit kohyanga, on peut avoir l'heure partout de nos jours, donc l'utilite meme d'avoir l'heure sur une montre n'est pas si logique.

Je pense qu'a l'heure d'aujourdhui (certe elle etait facile), c'est le seul bijou discret qu'un homme peu porter en toute circonstance.

Donc ce qui prime pour moi, l'esthetisme/la finition, le mouvement, le plaisir de la regarder a chaque fois, et meme si toutes les autres ne sont pas rempli, le coup de coeur qui est le plus important.

C'est devenu une vraie passion !
Et j'espere qu'elle continuera encore longtemps

Cordialement.
Mathieu

cheminal67 a écrit:

Qu'elle me plaise et qu'elle donne l'heure.

Fokker III a écrit:

Qu'elle soit blonde à forte poitrine...
J'ai bon , là ??

Les 4

J'ajouterai que même si j'ai mon téléphone portable sur la table, l'heure en bas à droite de mon écran, ailleurs sur la Freebox, etc.
Les réflexes sont là : je regarde ma montre
Seule exception, en voiture sauf aux feux rouges ou dans les embouteillages.

- En tout premier lieu, qu'elle soit mécanique, pas de quartz, pas d'électronique.
- 2. qu'elle soit suisse, pas de tourbillon trublion chinois seagull.
- 3. qu'elle ait mon style : une montre, "ça habille" :
montre à quartz chrono quand je prends mon jogging;
montre mécanique classique élégante, lorsque je suis en costume.
- 4. pour les informations, je veux une bonne lisibilité des heures, minutes, secondes, date. Le cadran, ou son absence, ne doit pas nuire à la lecture.
- 5. qu'elle comporte un Tourbillon, Gyrotourbillon ou un Zéro-G suisse parce que je trouve que ces dispositifs sont des chefs d'oeuvres techniques et esthétiques qui donnent "vie" à la montre. Mais ça, ça sera lorsque j'aurais plus de 20 000 € à consacrer à cet achat.

Mes montres me sont - dans l'ordre chronologique :

. "una cosa mentale"
(pour reprendre l'expression de Vinci,
la matérialisation d'un rêve ancien,
longtemps inaccessible car situé dans les limbes du monde réel,
et qui me surprend toujours "Cette montre-là est à mon poignet ?!"...)

. un objet admirable
(sur lequel mon regard va et vient dans la profondeur du cadran,
se perd dans la contemplation d'une finition exceptionnelle de minutie et de qualité,
et dont il peine à se détourner,
hyper-magnétisme d'une beauté au saphir invisible...)

. un instrument à mesurer les temps
(quelle heure est-il ?
à Paris, à Beijing ?
quel jour sommes-nous ?
combien de temps me reste-t-il ?
depuis combien de temps suis-je parti ?
toutes questions propres à philosopher...)

. une machine à manipulations
(j'aime enfoncer les poussoirs,
sentir le déclenchement presque imperceptible des aiguilles chronographiques,
percevoir dans un silence propice les battements de son cœur mécanique,
tourner la lunette douce et précise pour questionner la règle à calcul...)

. un sentiment de fidélité
(un poids sur le poignet qui me rappelle avec constance la pérennité de l'objet, sa fiabilité,
digne de m'avoir été offert par l'amour de ma vie,
et dont la fidèle lueur nocturne apaise le premier souci d'insomnie...)

. une jubilation qui se partage
(dans les yeux fixés de mes interlocuteurs,
je ne recherche pas l'envie - qui me gêne -
mais l'admiration partagée pour ce concentré de bonheur...)

Qu'elle m'aille bien (et c'est pas si simple).
M