FORUMAMONTRES
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
| |
 

 Actu : Les pare-crise de l’industrie horlogère

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
ZEN
Rang: Administrateur
ZEN


Nombre de messages : 57505
Date d'inscription : 05/05/2005

Actu : Les pare-crise de l’industrie horlogère Empty
MessageSujet: Actu : Les pare-crise de l’industrie horlogère   Actu : Les pare-crise de l’industrie horlogère EmptyJeu 02 Avr 2009, 07:52

Citation :
Les pare-crise de l’industrie horlogère

Par Philippe Le Bé

Management. Patek Philippe et Hautlence, deux sociétés incomparables. Mais qui pourtant se ressemblent dans leur stratégie face à la récession.




Apparemment, un univers sépare les sociétés Patek Philippe et Hautlence. La première, fondée il y tout juste 170 ans, occupe quelque 1300 personnes à Genève. Elle est l’une des grandes et authentiques manufactures horlogères dont la réputation n’est plus à faire. Lors de sa visite inaugurale de Baselworld 2009 jeudi passé, le conseiller fédéral Pascal Couchepin ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Après le stand de Rolex – à tout seigneur tout honneur – c’est celui de Patek Philippe qui a eu droit à sa visite.

Comparée à ce géant du luxe horloger, la manufacture neuchâteloise Hautlence fait plutôt figure de naine. Créée en 2004, elle n’emploie que dix collaborateurs. N’ayant trouvé place dans l’enceinte de l’exposition, elle s’est réfugiée dans les salles du restaurant Zum Alten Warteck. «Pour une surface 25 fois plus grande que ce que nous proposait la direction de Baselworld, nous avons déboursé deux fois moins, à savoir 120000 francs tout compris», relève Guillaume Tetu, cofondateur de la société avec Renaud de Retz. Les places sont rares et chères à Baselworld.

Pourtant, malgré leur différence de taille, ces deux maisons ont un point commun: face à la crise qui secoue sérieusement la branche sur laquelle elles ont tant bourgeonné ces dernières années, elles ont toutes les chances de s’en sortir sans trop de dommages. Pour trois raisons. La première, c’est l’incontestable qualité de leurs produits. Aucune de ces sociétés n’a cédé au mirage du tout bling-bling des années folles, comme l’ont fait certains en noyant la médiocrité de leur mouvement sous une pluie d’or et de diamants. Acheteurs et collectionneurs, désormais moins fortunés, ne sont pas dupes.

Deuxième atout, la rigueur de leur gestion. «Personne ne peut dire que les ventes repartent. Nous avons baissé la production de certains types de pièces, celles qui ne sont pas les plus compliquées», relève Philippe Stern. Et le président de la direction de Patek Philippe d’ajouter: «Nous avons réduit nos livraisons aux distributeurs et aux détaillants, que nous surveillons de très près, pour ajuster l’offre à la demande.» Le pire à éviter, c’est de brader les prix et d’alimenter les marchés parallèles.

Cette rigueur, les responsables de Hautlence semblent également la rechercher. De 6,5 millions de francs en 2008, leur chiffre d’affaires pourrait bien être réduit de moitié à la fin de cette année. Mais ce n’est pas une raison pour bouleverser la ligne stratégique de la société qui s’approvisionne auprès de 45 artisans, tous établis en Suisse romande. La fabrique continuera à produire 8 modèles en or, en séries limitées à 88 exemplaires par modèle, au prix moyen de 60000 francs. Il y aurait, semble-t-il, toujours assez de milliardaires russes ou asiatiques pour les acheter.

Recherche. Dernier rempart contre la récession, la poursuite des investissements. «Nous développons quatre nouveaux calibres et n’avons en rien diminué nos projets de recherche», souligne Guillaume Tetu. Quant à Patek Philippe, qui n’envisage pas de chômage partiel, elle profite de cette période de vaches maigres pour améliorer les processus de fabrication, la fiabilité de certains produits et la formation à l’interne. Sans oublier la construction d’un grand atelier pour la production des composants à proximité du siège genevois et d’un autre à La Chaux-de-Fonds qui rassemble les activités de production de boîtes, de polissage et de sertissage. «Nous n’aurions pas décidé de tels investissements cette année», reconnaît toutefois Philippe Stern. L’audace n’exclut pas la prudence.


http://www.hebdo.ch/Edition/2009-14/Actuels/economie/les_parecrise_de_horlogere.htm

_________________
Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
Revenir en haut Aller en bas
https://sites.google.com/site/hourconquest/
J.B
Passionné de référence
J.B


Nombre de messages : 3424
Age : 50
Localisation : Rhône-Alpes
Date d'inscription : 07/01/2009

Actu : Les pare-crise de l’industrie horlogère Empty
MessageSujet: Re: Actu : Les pare-crise de l’industrie horlogère   Actu : Les pare-crise de l’industrie horlogère EmptyJeu 02 Avr 2009, 13:11

Garder son sang-froid et ne rien faire dans la précipitation.

Une des qualités des "grands" patrons
Revenir en haut Aller en bas
 
Actu : Les pare-crise de l’industrie horlogère
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» des nouvelles de l'industrie horlogère (source boursorama) : pas de crise en vue
» Actu: «La crise horlogère n’est pas une crise économique»
» Actu : L'industrie du luxe est à son tour touchée par la crise
» Actu : L’industrie du luxe, rempart contre la crise
» Actu : L'industrie du luxe s'enfonce dans la crise

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FORUMAMONTRES :: Forum général de discussions horlogères-
Sauter vers: