ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Actu : L’horlogerie franc-comtoise ne connaît pas la crise 9/3/2012, 15:44 | |
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- Le plus important salon horloger du monde, Baselworld, a ouvert ses portes hier à Bâle. Les Francs-Comtois, qui y présentent leurs derniers modèles, sont déterminés à défendre le concept du « made in France. »
La Franche-Comté est représentée au Baselworld par une dizaine de professionnels, ce qui représente un quart de la délégation française en horlogerie et joaillerie. Outre les grands noms de l’industrie horlogère franc-comtoise comme Pequignet, Michel Herbelin ou Yonger & Bresson, les visiteurs auront l’occasion de découvrir de nouveaux créateurs originaux, tel que Themata Design, implanté dans le Jura, qui a imaginé un concept innovant de montres aux bracelets multiples et interchangeables. Ils pourront également retrouver les montres L.Leroy de Besançon, le groupe TWC (montres Nina Ricci, Lacroix, Mugler…) installé aux Fins, dans le haut Doubs, ou encore la marque de joaillerie et d’horlogerie Cobra, basée à Avoudrey.
L’horlogerie franc-comtoise a été marquée, ces derniers temps, par des événements importants, comme le « retour au pays » de Leroy, la réussite de Péquignet, le mouvement « maison » de Yonger & Bresson et le nouveau centre SAV de Breitling.
« Il est légitime de s’installer en France, explique Guillaume Tripet, des ateliers Leroy . En 2004, nous avons quitté Sainte-Croix, en Suisse, pour nous installer à Besançon, car nous croyons qu´il y a de la place pour une renaissance de l´horlogerie haut de gamme dans cette ville ».
Née à Paris en 1785, la maison Le Roy & Fils, puis L. Leroy & Cie, fabrique depuis plus de deux siècles des montres remarquables tant par leur technicité que par le prestige de leurs commanditaires. La « Leroy 01 », présentée au public en 1900, fut longtemps la pièce horlogère la plus compliquée du monde avant d´être détrônée par le « Calibre 89 » de la maison genevoise Patek Philippe.
La rencontre avec le maître horloger bisontin Bruno Laville, qui rêvait de ce retour de Leroy, a également été déterminante dans la longue gestation de cette seconde naissance. Depuis fin 2010, son équipe de douze horlogers est installée dans le nouvel atelier Leroy, avenue de… L’Observatoire, et prépare les modèles de la nouvelle collection, des pièces de haute horlogerie, montres à grandes complications, chronographes et régulateurs automatiques à tourbillon, dont les plus modestes seront vendues environ 25 000 euros…
« Durant quatre ans, avec une petite équipe, nous avons fait le trait d’union entre l’histoire de cette marque prestigieuse et nos jours. Nous n’avons rien à faire en Suisse. Cela ne sert à rien de faire une marque de luxe en Suisse. Leroy mérite mieux avec une place de leader en France. Et à Besançon, nous avons tout pour réussir, pas de problème de savoir-faire ni de formation, avec les meilleures écoles d’horlogerie. Ce qui manque, c’est une marque de référence qui joue à fond le made in France », souligne Guillaume Tripet, qui croit dur comme fer au renouveau de l’industrie horlogère de luxe.
En douze mois, les marchés ont réagi de manière positive. « En 2011, nous présentions nos produits à Bâle, cette année avec une deuxième présentation publique à Baselworld, nous rencontrons tous les partenaires, la presse et nos clients. Nous sommes dans en phase de consolidation pour signer des contrats pour distribuer nos produits dans le monde entier : Hongkong, la Chine, New York, Rome, la Belgique, l’Angleterre et la Russie. Nous aurons d’ici la fin de l’année quinze points de vente dans le monde », poursuit le directeur général de Leroy. La fabrique de montres de luxe a ouvert un point de vente à la Maison Dubail, place Vendôme à Paris. « Là, on s’aperçoit qu’il n’y pas de crise dans le monde de l’horlogerie. La montre est le seul bijou pour un homme. Et quelle source de plaisir quand on sait ce que veut dire « une belle montre ». Si le marché européen reste calme, le gros moteur de croissance vient de la Chine et du Brésil. »
L’objectif de la maison Leroy est de créer un poinçon qui permettrait de certifier la qualité de production à Besançon, à l’instar du poinçon de Genève. Il existe déjà le poinçon qui certifie la chronométrie dispensée par l’Observatoire de Besançon, qui est le seul organisme français habilité à juger de la stabilité d’une montre dans la mesure du temps. Ce poinçon représente une tête de vipère.
Autre événement important pour Besançon, le prêt par Guillaume Tripet de la collection historique de la maison Leroy, avec 150 pièces de références qui seront exposées au Palais Grandvelle, qui abrite le musée du Temps.
C’est le pourcentage du chiffre d’affaires de l’horlogerie française réalisé en Franche-Comté. Cette région, surnommé « Pays horloger », dispose d’une main-d’œuvre qualifiée qui représente 70 % de l’effectif national dans le secteur. Autre chiffre : 17 000. C’est le nombre de frontaliers qui passent chaque matin la frontière pour aller travailler en Suisse dans le domaine de l’horlogerie. http://www.lepays.fr/actualite/2012/03/09/l-horlogerie-franc-comtoise-en-pleine-renaissance-ne-connait-pas-la-crise _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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Alecsendri Membre référent
Nombre de messages : 6107 Age : 54 Localisation : Franche Comté Date d'inscription : 06/02/2012
| Sujet: Re: Actu : L’horlogerie franc-comtoise ne connaît pas la crise 9/3/2012, 15:49 | |
| Go Franche Comté, Go... On va vous en faire des belles montres, vous verrez! |
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ah1963 Puits de connaissances
Nombre de messages : 4871 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 25/08/2009
| Sujet: Re: Actu : L’horlogerie franc-comtoise ne connaît pas la crise 9/3/2012, 17:14 | |
| Merci pour le partage Zen |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Actu : L’horlogerie franc-comtoise ne connaît pas la crise 9/3/2012, 22:27 | |
| Franche Comté forever |
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