Dans les épreuves de Chronométrie pour les concours, on voyait en particulier à l’Observatoire Naval de Washington, les montres ralentir aux tests de température à froid et donc avancer et inversement lors des épreuves en étuves.
Les balanciers bimétalliques mais aussi les test faits avec l’elinvar par Charles Edouard Guillaume avec des horlogers comme Charles Rosat, Ditisheim ou Paul-David Nardin permirent de faire évoluer la précision y compris dans les variations extrêmes de températures. C’était vers 1890/1900. Nos montres ont hérité de ces recherches qui mettaient aussi en jeu les lubrifiants.
Les concours ne servaient pas qu’à gagner des récompenses mais surtout à faire évoluer l’industrie. Cela explique que des montres anciennes puissent rester aussi précises à basse température. Pour ce qui est des garanties données à très basse température par des fabricants aujourd’hui, je recommande de faire des mesures après et avant passage une heure dans un congélateur. C’est édifiant.
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).