Grand Seiko créé une filiale européenne qui sera dirigée par Frédéric Bondoux

toyotiste a écrit:

idem ! Je rêve de rouler en Lexus avec ma GS au poignet !
C'est tellement bon de démarquer aussi. 
Enfin bref, pour les voitures comme les montres, il y a les connaisseurs......et les autres  ;-)

Le top c'est quand même de rouler en (citroen) GS avec une GS au poignet

Je vous envie parfois d'habiter à côté d'une boutique GS. Pour moi, c'est mini 2h de voiture pour Frankfort. 

Ganesh a écrit:

Le top c'est quand même de rouler en (citroen) GS avec une GS au poignet

Une birotor alors, histoire de se pavaner avec un SD et d'enquiquiner le bon peuple, abasourdi devant tant de solutions hardies...

"Vous m'avez dit de dire Hardy !" 

Tass2909 a écrit:

Je vous envie parfois d'habiter à côté d'une boutique GS. Pour moi, c'est mini 2h de voiture pour Frankfort. 

Ouais mais tu vis moins frustré, et ton porte monnaie te dit merci

Moi je vis à 5 minutes de marche d'un AD

Osmie a écrit:

Pour en revenir à GS, c'est une marque qui est difficile d’accès. Pour moi, ça m'a pris beaucoup de temps avant d'aimer, ça demande un effort. Donc c'est pour les passionné (pas dans le sens élitiste, mais au sens fournir l'effort).

Et je ne connais pas le taux client passionnés/tout les client. Mais GS doit travailler se com, se rendre plus clair, plus désirable au premier coup d’œil, AMHA.

Oui c'est sûr, il faut une sorte d'apprentissage, et aussi déconnecter les Seiko d'entrée de gamme de la marque. Dans ce sens, je pense que c'est une bonne chose d'avoir créé la marque Grand Seiko.
Mais il reste du boulot pour sortir du cercle des "initiés", du moins hors Japon. Je pense qu'une belle boutique très bien placée va aider.

Tass2909 a écrit:

Je vous envie parfois d'habiter à côté d'une boutique GS. Pour moi, c'est mini 2h de voiture pour Frankfort. 

L'occasion de rouler à tombeau ouvert ? 

Un coup de fil pour faire préparer le plateau des montres à essayer, et c'est un WE à Paris en toute tranquillité (sauf le samedi et à l'exception du dimanche) 

Revenons-en donc à Seiko, ou plutôt Grand Seiko. GS, après l'Amérque, s'attaque au marché européen. GS se lance à la conquête du monde.
Cependant, s'il est vrai que d'aucuns, au cours des siècles où l'Europe a pensé dominer le monde de sa puissance et de ses valeurs, ont considéré que l'archétype de toute architecture était l'architecture grecque antique, alors on peut raisonnablement soutenir que l'horlogerie parle le langage de l'horlogerie suisse (et française, et américaine, et anglaise, et..., mais enfin aujourd'hui suisse). Ce sont ses formes, ses traditions, ses dessins qui ont sédimenté dans les consciences pour définir l'horlogerie.
Voilà que dans les années soixante, Seiko se pose en concurrent en créant GS. Et c'est bien une nouvelle grammaire que se proposent d'inventer ces japonais, faite de lignes tendues, de facettes, de lumière. C'est un style proprement japonais qui naît à ce moment-là; on voit bien les résonances qu'il a avec l'architecture, le design, l'art, l'automobile... japonais (nonobstant les nuances) L'autre pilier étant, bien sûr, l'excellence mécanique et chronométrique. Les GS modernes marchent encore sur ces deux pieds, et conservent le style qui a présidé à leur naissance. Et c'est aussi ce style qui est parfois difficile à appréhender par un regard saturé de références occidentales. Les Japonais ne sont pas les seuls, les Allemands aussi cherchent à s'inventer un style. Mais celui-ci est moins en rupture, plus facile à comprendre, il sort du même terreau que l'horlogerie classique. Par-delà l'effort de reconnaissance, de marketing, par-delà les réticences statutaires, c'est aussi un oeil que GS a besoin d'habituer, d'éduquer, puisque GS a manifestement décidé de se globaliser.

Avec l’ouverture de ce grand magasin à Vendôme, il faudra impérativement que GS revoie les noms de ses modèles, quitte à perdre en précision. Il n’y a que les spécialistes qui retiennent des références comme SBGE205, ou SBGH..., etc. Au Seiko center, ça m’a fait rire d’ailleurs, un des vendeurs connaît vraiment bien ces références, et a en tête le modèle (couleur, travail du cadran, index, etc.). C’est rare.

Bref, c’est à occidentaliser, quoi,  .

toyotiste a écrit:

idem ! Je rêve de rouler en Lexus avec ma GS au poignet !
C'est tellement bon de démarquer aussi. 
Enfin bref, pour les voitures comme les montres, il y a les connaisseurs......et les autres  ;-)

Je pourrais déjà te faire un combo SC430 avec une GS SBGC205G 

Par contre pour les noms faut avouer qu'il y'a de quoi progresser... J'ai moi même du mal à retenir le nom de mon modèle.

tépépé a écrit:

Bref, retour au sujet ?

Que Grand Seiko choisisse Paris (et cette vitrine universelle de la France et des GJ) comme capitale de son implantation européenne est une excellente chose.

D'abord pour le rayonnement horloger de la ville, déjà bien pourvue en boutiques de marques de luxe.
La Place Vendôme, c'est la seule boutique Patek de France... (par exemple, et quel exemple !) 

Ensuite pour le bénéfice des clients qui pourront enfin disposer d'un espace dédié "luxe" et non plus se faufiler au milieu des Présages et autres Seiko (certes méritantes mais pas dans la même catégorie) pour entrapercevoir l'objet de leur désir. 

Enfin parce que c'est pratique pour moi car sur la ligne 7, je descends à Pyramides ou Opéra suivant l'envie.
Pratique, égoiste   mais pratique. 

PS: le temps de finir ma MB et je retourne sur du Japoniais en 4 roues.
En deux aussi d'ailleurs.

Moi ça me fait toujours marrer les défenseurs de l’horlogerie de pointe non suisse qui prennent Patek Philippe en référence. 

Il n’y a pas plus mainstream que PP pour celui qui a suffisamment de pognon. C’est le niveau zéro de la culture horlogère.

Eric67 a écrit:

Les GS modernes marchent encore sur ces deux pieds, et conservent le style qui a présidé à leur naissance. Et c'est aussi ce style qui est parfois difficile à appréhender par un regard saturé de références occidentales. Les Japonais ne sont pas les seuls, les Allemands aussi cherchent à s'inventer un style. Mais celui-ci est moins en rupture, plus facile à comprendre, il sort du même terreau que l'horlogerie classique. Par-delà l'effort de reconnaissance, de marketing, par-delà les réticences statutaires, c'est aussi un oeil que GS a besoin d'habituer, d'éduquer, puisque GS a manifestement décidé de se globaliser.

C'est vrai, le style fait partie des choses à appréhender. Et l'épaisseur de certains modèles un peu problématique d'ailleurs, 14mm ça fait beaucoup pour des montres habillées, c'est leur défaut je trouve.

Bilboqueto a écrit:

Avec l’ouverture de ce grand magasin à Vendôme, il faudra impérativement que GS revoie les noms de ses modèles, quitte à perdre en précision. Il n’y a que les spécialistes qui retiennent des références comme SBGE205, ou SBGH..., etc.

Pas faux. Perso j'ai lâché l'affaire, même si je suis ce que fait la marque, j'ai renoncé à retenir nom des modèles.

watchaddict76 a écrit:

Moi ça me fait toujours marrer les défenseurs de l’horlogerie de pointe non suisse qui prennent Patek Philippe en référence. 

Il n’y a pas plus mainstream que PP pour celui qui a suffisamment de pognon. C’est le niveau zéro de la culture horlogère.

??
C'est quoi le rapport avec le sujet, et c'est quoi le rapport avec le message que te cite ?

Osmie a écrit:

??
C'est quoi le rapport avec le sujet, et c'est quoi le rapport avec le message que te cite ?

Don’t feed the troll.

Eric67 a écrit:

Quand on n'a pas les moyens de ses ambitions, on prend une Rolex. 

Celle-ci, je vais me la faire tatouer sur le front

Ravi que GS ouvre une Boutique à PARIS et qu’une entité Européenne soit créée.

Cette année je devrais acheter ma première GS: SBGE215 ou SBGE248.

J’aurai bien aimé trouvé le modèle SBGE241 avec son cadran bleu somptueux, mais version faite pour le marché japonais à 100 exemplaires.

« 
forplatina

toyotiste a écrit:

idem ! Je rêve de rouler en Lexus avec ma GS au poignet !
C'est tellement bon de démarquer aussi. 
Enfin bref, pour les voitures comme les montres, il y a les connaisseurs......et les autres  ;-)

Je pourrais déjà te faire un combo SC430 avec une GS SBGC205G  

Par contre pour les noms faut avouer qu'il y'a de quoi progresser... J'ai moi même du mal à retenir le nom de mon modèle. »




Oui, pareil. J’ai oublié la référence d’une de mes GS. Sans compter que ça ne fait rêver personne, ces noms, qui sont en fait des références. Comparer : « wow, super ta Speedmaster ! etc. » et « wow, top, ta sbgw... ! ». Il y a des surnoms, mais c’est pour des modèles très spécifiques, et on ne peut pas donner des surnoms à tous les modèles.

Cela dit, ils font des efforts, j’ai l’impression. Sur le site de grand Seiko, on trouve trois catégories assez claires (https://www.grand-seiko.com/fr-fr ) : élégance, héritage, et sport. Mais une fois sur chacune de ces pages, c’est reparti avec les références... Il y a des progrès à faire, quoi.

C'est en effet une bonne nouvelle. 

Concernant l'image, j'aimerai savoir ce qu'il en est au niveau mondial. 

Car si GS est pour la montre ce qu'est Lexus pour l'automobile, il est certain que si on se base uniquement au marché Français par exemple, l'image sera bien déformée de ce qu'est le rayonnement réel de ces marques sur le marché mondial.

forplatina a écrit:

C'est en effet une bonne nouvelle. 

Concernant l'image, j'aimerai savoir ce qu'il en est au niveau mondial. 

Car si GS est pour la montre ce qu'est Lexus pour l'automobile, il est certain que si on se base uniquement au marché Français par exemple, l'image sera bien déformée de ce qu'est le rayonnement réel de ces marques sur le marché mondial.

En Asie, GS a une très bonne image (pas qu’au Japon, donc). Aux Etats-Unis, également, il me semble.

Bonne nouvelle pour GS, F.Bondoux est un très grand pro, ils pouvaient difficilement trouver mieux pour ce beau défi.

forplatina a écrit:

Concernant l'image, j'aimerai savoir ce qu'il en est au niveau mondial. 

Pas besoin chercher très loin. Suffit de lire les commentaires pertinentes sur YT des vidéos Rolex vs GS comme celle-ci Lien
La communauté anglophone est conquise et YT n'est pas composé à 100% de passionés AMHA 

watchaddict76 a écrit:

Moi ça me fait toujours marrer les défenseurs de l’horlogerie de pointe non suisse qui prennent Patek Philippe en référence. 

Il n’y a pas plus mainstream que PP pour celui qui a suffisamment de pognon. C’est le niveau zéro de la culture horlogère.

Nous parlons de boutique, pas de ce qu'il y a dans la montre, jeune padawan...

Vu le nombre de Patek que je possède ou que j'ai possédé, je remercie bien pour le manque de culture sur l'horlogerie, l'attaque fielleuse fait partie de la panoplie du gars bien basique, il se trouve que j'en ai à la fois la pratique et l'habitude.
A-t'il déjà ouvert une 2526, une 2551, une 3445 ? sans doute que non, et autant pour la culture horlogère du pékin qui ne pense que NautilAquanaut acier, dont le mouvement est insignifiant face au 12-600AT ou au 27-460M.
Se faire une culture déjà... avant de parler en l'air.
Incroyable de se faire troller sur un sujet GS par quelqu'un qui n'y voit aucun intérêt d'une part, et qui ne sait rien du sujet d'autre part.
C'est du vice à l'état pur. 
Bonne continuation... dans l'amalgame facile et le détournement des propos. 

*********************************************** fin du HS ************************************************

Bien... ceci dit, je suis d'accord avec le constat des références compliquées et "non-parlantes" ches GS.
Les montres ont un dessin en général caractérisé, avec des exceptions néanmoins, trop de séries limitées au DM et un manque cruel d'image comme de visibilité commerciale.
La présence à Paris-Vendôme devrait améliorer la visibilité, mais le manque de références identifiables immédiatement et simplement reste un handicap.
GS devrait se pencher sur la question, sans trop de délai.
Dans le temps, on parlait d'une self-dater, sa réédition est la SBGV009 avec un 9F82 en SL de 1200 exos.
Allez vous y retrouver...

ça peut aussi donner des belles phrases en boutique.
- bonjour, je voudrais essayer celle polie Tzara avec le cadran blanc qui ressemble à de la neige...
- bonjour, vous avez la copie de l’explo II de Rolex sauf que c’est japonais ?
- maïs alors si c’est seiko avec un mouvement dedans avec des transistors c’est du quartz quand même, non ?
- en fait je me rappelle qu’elle avait des aiguilles dauphines et un cadran coloré et qu’elle donne l’heure d’un autre pays...
 

forplatina a écrit:

C'est en effet une bonne nouvelle. 

Concernant l'image, j'aimerai savoir ce qu'il en est au niveau mondial. 

Car si GS est pour la montre ce qu'est Lexus pour l'automobile, il est certain que si on se base uniquement au marché Français par exemple, l'image sera bien déformée de ce qu'est le rayonnement réel de ces marques sur le marché mondial.

Eh bien, pour l'Europe, et singulièrement la France ou l'Italie, c'est une question d'image et de pognon.
L'image du gars qui "a la x" (yes j'ai trop réussi ma vie) et celui qui pense à la valeur financière et exclusivement financière de son achat dont il parle comme d'un investissement (yes j'ai trop réussi euh... ma vie aussi).

Une fois sorti du cercle infernal de la question si souvent posée : "que dois-je acheter pour investir dans une montre sans perdre à la revente ?"
on peut enfin s'intéresser au contenu technique et à la perception esthétique.

Ouf ! Il était temps, diront les amateurs d'horlogerie de poignet, dont les sujets sont phagocytés par les inféodés à "la marque dont on ne doit pas prononcer le nom avant ( ou après ?) 50 balais". ^_^

Nous avons ici un riche passé horloger, concentré sur très peu de pays, en gros 4. (France, Angleterre, Allemagne et Suisse)
Il est assez compréhensible que les marques jouent intensément sur ce sentiment historique d'appartenance européenne occidentale.
L'horlogerie suisse s'est battue face aux Américains pendant des décennies avant d'imposer une image de qualité et de précision supérieures.
La Suisse a du s'imposer un mode de production différent, moins éparpillé, pour parvenir à standardiser la production, les USA ont su se montrer aussi protectionnistes qu'à leur habitude... Tout cela a contribué à sortir des produits d'excellente qualité dans les années 50/60.
Depuis le passage de Seiko aux concours de chronométrie et la raclée infligée, depuis la "crise du quartz, depuis la reconstruction enfin, c'est plus l'image qui est commercialisée que la technique et/ou la précision.
GS a donc choisi de se concentrer sur des paramètres différents, conquérir le DM, pour ensuite s'infiltrer en douceur en Asie, aux USA, puis pousser la porte de l'Europe, et entrer sur la marché mondial au final.
Ce n'est pas facile pour une marque japonaise, à mon avis handicapée par la référence à Seiko, de se faire une palce au soleil face aux mastodontes européens.
Nous verrons bien, mais (amha)  l'effort est méritoire, les produits techniquement aboutis, les garanties insuffisantes en durée, l'esthétique souvent répétitive au niveau boitiers et bracelets, les sets cadrans/aiguilles très valorisants, le manque de modèles lumineux criant... et la nomenclature pénible.

Tout cela avec un certain recul de l'humble amateur inculte bien entendu 

scOp a écrit:

ça peut aussi donner des belles phrases en boutique.
- bonjour, je voudrais essayer celle polie Tzara avec le cadran blanc qui ressemble à de la neige...
- bonjour, vous avez la copie de l’explo II de Rolex sauf que c’est japonais ?
- maïs alors si c’est seiko avec un mouvement dedans avec des transistors c’est du quartz quand même, non ?
- en fait je me rappelle qu’elle avait des aiguilles dauphines et un cadran coloré et qu’elle donne l’heure d’un autre pays...
 

La montre de Lizarazu, ça passe crème aussi