Aujourd'hui je m'attaque à une revue sur mes ressentis à chaud de la TAG Heuer Monaco calibre 11 de Steve Mcqueen. Une version revisitée en hommage au modèle original de 1969, remasterisée et proposée au catalogue depuis 2015. Une petite édition limitée à 1000 pièces a vue le jour en 2009 en l'honneur des 40 ans du modèle. Cette édition limitée est très similaire à quelques détails près (fond de boite en acier et avec signature de Jack Heuer; finition du cadran à peine plus premium avec pourtour du guichet de date appliqué; teinte du cadran différente; mensurations de certaines pièces d'habillage différentes) de la version actuelle et qui fait l'objet de cette revue. Référence :
CAW211P.A gauche la version du 40ème anniversaire de la Monaco limitée à 1000 pièces et sortie en 2009. A droite la version de 2015 (celle que je possède).
J'épargnerai les grands détails pour rester focus sur l'essentiel à propos de l'histoire de cette Monaco que personnellement je trouve surcotée et déjà presque bien trop connue. Internet regorge d'histoires à son sujet, vous n'aurez aucun mal à trouver un peu de lecture.
Pour résumer, à la fin des années 1960, Heuer et d'autres maisons horlogères (Buren, Dubois Depraz, Breitling) collaborent et se lancent dans la conception d'un nouveau mécanisme de chronographe automatique, ceci dans le but premier de rétorquer contre le tout récent calibre El Primero de chez Zenith, mais aussi le calibre 6139 de chez Seiko.
De cette coalition en découle en 1969 le calibre 11, un mécanisme à remontage automatique avec micro rotor intégré couplé avec un pont de chronographe additionnel.
Calibre 11 chronographe à remontage automatique à micro rotor de 1969.
Vue éclatée du Calibre 11 de 1969. Le pont de chronographe est intégré par dessus le mouvement de base tel un module.
Ce calibre qui a des mensurations bien spécifiques ne correspond pas aux dimensions des boitiers des montres Carrera qui devaient à l'origine embarquer ce nouveau mouvement. Heuer fait donc appel au savoir faire de son fournisseur de boitier (l'entreprise Piquerez), ce dernier met au point le premier boitier carré étanche pour chronographe de l'histoire et qui est spécifiquement adapté pour le calibre 11.
De ce fait la montre aborde un visuel totalement nouveau qui casse avec les codes horlogers habituels de l'époque. Un détail des plus choquants est l'emplacement de la couronne à gauche, soit antagoniste aux poussoirs du chronographe qui eux sont traditionnellement à droite. Cette particularité du Calibre 11 serait avant tout causée par des contraintes techniques lors de la conception de ce dernier. Le marketing de l'époque justifiera que la couronne à gauche est une façon d'exprimer l'inutilité du remontage manuel sur la Monaco qui s'en passe aisément.
Heuer Monaco ''originale'' de 1969.
Malgré toutes ces bonnes volontés, les ventes de Monaco restent à la baisse, la montre semble comme boudée par le public qui n'admet pas son design qualifié de ''avant gardiste" soit en avance sur son temps. Ce n'est que peu après vers 1971 que l'acteur et pilote Steve Mcqueen sélectionne la Monaco en tant qu'accessoire de tournage dans le film Le Mans, dont il est le principal protagoniste.
Steve Mcqueen en combinaison de course avec son Heuer Monaco autour du poignet, sur le tournage du film ''Le Mans'' de 1971.
Ce subtil coup marketing donne un petit coup de fouet aux ventes de Monaco mais n'empêche pas pour autant son arrêt de production aux alentours de 1975, la montre n'ayant pas reçu le public escompté. Elle réapparait pourtant en édition limitée et sous une nouvelle apparence au catalogue de TAG Heuer en 1998, quelques années après le rachat de Heuer par le groupe TAG (technique d'avant garde) en 1985, et qui souhaite ressusciter certaines collections jadis enterrées de la marque. Pléthore d'autres modèles de Monaco verront le jour sur les années suivantes jusqu'au moment ou j'écris ces lignes, mais malgré toutes les déclinaisons sorties, seule la Calibre 11 aux couleurs que celle que portait Steve Mcqueen est considérée comme la Monaco la plus authentique.
En toute objectivité, je n'ai pas appris à aimer la Monaco ni pour son histoire ni pour son "mythe". Mais simplement pour ce qu'elle est.
Je suis acquéreur et porteur de cette montre depuis maintenant 2016. Je n'en suis plus à mon coup d'essai en matière d'horlogerie.
La Monaco c'est très simple. C'est l'histoire de soit on l'aime, soit on la déteste. rare sont les compromis.
Mon père me disait que s'il venait un jour à s'offrir une montre financièrement onéreuse, il prendrait la Monaco. Autant dire que au départ je ne partageais pas du tout son avis.
Je n'aimais pas le simple fait de la regarder en image. Je la trouvais vieillotte, has been et bien trop chère (quel jeune idiot j'étais). Ce n'est qu'après essayage chez un bijoutier que mon coup de cœur a pu naitre, accompagné d'un constat inébranlable de mon erreur de jugement. J'étais totalement sous le charme de cette pièce qui impose son style unique sans la moindre peine. Je suis sorti de chez ce marchant et je la voulais absolument ! et un mois plus tard elle était mienne, payée de la sueur de mon front du haut de mes 21 ans à l'époque.
La suite de ce pavé est purement consacré aux spécificités de la montre.
Le packaging.Pour une montre dont le fabricant passe une pommade marketing monstrueuse à propos du mythe du king of cool, n'allez pas vous attendre à un coffret qui a de la gueule façon Moonwatch ou Fifty Fathoms... Et c'est un peu regrettable après réflexion. Même si je partage le point de vue sur le fait qu'on porte une montre et non les accessoires qui viendraient avec. Cela dit quand on médite sur le sujet, le simple fait d'acheter une Monaco de nos jours n'a selon moi aucun intérêt dans la pratique si ce n'est pour uniquement se faire kiffer avec un joujou pour adulte, ou si comme moi on est passionné d'horlogerie. du coup en allant dans ce sens pourquoi se contenter de ne pas aller jusqu'au bout du rêve ?
Les premières séries de 2015 avaient encore à ce moment la une boite avec écrin aux couleurs de la montre, très sport vintage et visuellement qualitatif sans être un orgasme visuel non plus. C'était disons le minimum syndical. Aujourd'hui l'écrin de couleurs est désormais remplacé par une simple boite en simili cuir marron, très basique et sans la moindre fioriture.
Autant dire que c'est juste bon pour être balancée dans le fond d'un placard. Merci TAG
Boite vers 2015
Boite vers 2017
Anatomie externe de la montre (boitier).Le boitier de forme carré mesure hors couronne 37mm de largeur (presque 40mm avec couronne) / 45mm de hauteur au total avec cornes / 14mm d'épaisseur du fond de boite au sommet arrondi du saphir.
Les dimensions ne paraissent pas indécentes dans leurs grandeurs, mais de par ses courbes saillantes et agressives. De par sa haute carrure, la montre impose une belle présence au poignet de son porteur. Ni trop gros grand, ni trop petit, c'est judicieusement bien étudiée pour s'adapter. De toute façon une Monaco ce n'est pas fait pour rester sobre et discret.
C'est une montre qui affirme son caractère.
Une Monaco sur un poignet ça se remarque au premier coup d'œil.
Le boitier est alternance sans fin de finitions et d'aspects satinées, polies, courbées, droites, arrondies, symétriques, asymétriques, etc... On reste comme subjuguer par la complexité de son usinage. Le verre en saphir traité anti reflet de l'intérieur, est haut et galbé exactement comme le fait la carrure. Il n'est pas un simple élément qui vise à protéger le cadran, mais une véritable pièce d'habillage nécessaire à l'harmonie du corps de la montre.
L'asymétrie de la montre se joue essentiellement sur la disposition antagoniste de la couronne de remontoir à gauche, puis des poussoirs du chronographe en forme d'oreille à droite.
Le fond ne change pas son fusil d'épaule. Les finitions de surface se concentrent sur un satinage qui part du centre pour laisser place à du polie miroir sur les bordures. Au milieu une ouverture fermée par un saphir circulaire laisse apparaitre la surface du calibre qui anime la montre. Le case back solidement vissé par quatre têtes de vis permet la lecture de différentes informations (numéro de série, spécificités, etc...). Point intéressant pour les puristes, il n'est nulle part fait mention du nom ''TAG'', seul le nom ''Heuer'' comme sur l'originale est présent.
A l'intérieur de la Monaco tout est vissé. Qu'il s'agisse du maintient de la lunette, comme du cadran, mouvement, poussoirs et fond de boite, uniquement des visses à têtes plates.
Fond de boite complet avec cache
Fond de boite sans le cache
Lunette + verre enlevés
Pour finir sur le boitier, c'est un vrai bloc en acier massif 316L dont divers éléments viennent s'imbriquer. Sa construction solide couplée avec un épais saphir permet une étanchéité non négligeable de 10 atm, chose peu commune sur les gammes de montres sport-chic liées à la course automobile en général. Attention cependant la couronne n'est pas vissée et les poussoirs ne sont pas étanches quand ils sont immergés sous l'eau.
Vue éclatée de l'ensemble de la carrure
Le bracelet.Coté bracelet cette Monaco moderne reste fidèle à sa grande sœur, dotée d'un beau cuir de veau noir, élégant et raffiné, perforé de micro trous qui donnent une touche sport au bracelet, mais qui optimisent également le confort en laissant passer l'air par temps chauds. Il est de très belle qualité, s'assouplit rapidement au poignet, et vieillit bien dans le temps. Très plaisant dans l'ensemble.
En ce qui concerne le fermoir déployant, cela vaut le coup de se pencher dessus. Premier constat, visuellement il est très classe sans faire dans l'excès. Il s'ouvre par deux boutons à pression sur les cotés. Néanmoins je conseille de porter une attention délicate lors de la fermeture de ce dernier. Le système d'attache laisse à désirer. Mieux vaut appuyer en exerçant une forte pression pour le verrouiller dans sa position de sureté, autrement le cas échéant, il est susceptible de se détacher.
Le cadran.Le visage de la montre, son identité propre, ce que notre œil regarde en premier.
Disposés de façon Uni-Compax, les deux compteurs à 3 et 9 heures, ainsi que le guichet du quantième à 6 heures, équilibrent parfaitement le cadran, l'ensemble est en totale adéquation avec l'esthétique néo-rétro globale de la Monaco.
Il en va de même que ça soit pour le choix des couleurs tout comme pour les courbes géométriques qui parcourent le cadran, tout est pensé pour y inclure suffisamment d'éléments sans tomber dans le piège d'un rendu surchargé.
La lumière et les angles de vues jouent un rôle majeur sur le ressenti visuel. Le bleu et le rouge contrastent à leur guise, ils ont le potentiel d'être évolutifs, et par conséquent ils ne procurent jamais le même effet. Tout ne dépend que des conditions environnantes, donnant à ce bleu mate la capacité de capter la lumière sans jamais la réfléchir, et d'atteindre une teinte pratiquement digne de celle d'un bleu profond qui tire jusqu'au bleu froid nocturne par moment. Mais il est capable au contraire de virer totalement dans un excès inverse jusqu'à frôler la couleur ardoise voir anthracite, un effet visuel accru sous l'influence des reflets du saphir.
Pour le rouge cela est moins flagrant, n'étant pas la couleur dominante sur le cadran. Mais lorsque le bleu devient froid, les aiguilles rouges ressortent sans aucun mal dans une teinte rouge sang. A contrario quand le bleu devient ardoise, elle se camouflent au travers de tous les autres éléments.
Dernier point, les index. Ils sont horizontaux, rectangulaires, rhodiés, puis appliqués à la main. Pas de logo en relief. Toute la typographie est finement imprimée dans un blanc froid qui ressort dans une police de caractère très lisible.
Je regrette cependant l'absence de contour appliqué pour le guichet du quantième, jadis présent sur l'édition limitée parue en 2009.
La lisibilité nocturne n'est pas folle mais ce n'est pas une montre utilitaire.
Le calibre.Avant de rentrer pleinement dans les entrailles du monstre, je passe d'abord sur les fonctions et les aspects techniques. Le calibre 11 fabriqué de nos jours n'est plus du tout le même que l'original d'antan, si ce n'est qu'ils ont pour principal point commun d'être deux chronographes modulaires. On emploi le terme de "calibre modulaire" lorsque le mouvement de base, celui qui assure les fonctions primaires (heures, minutes, secondes, etc...) est rattaché en sandwich à un bloc séparer (module) qui lui contient une ou plusieurs complications ( quantième, phase de Lune, sonnerie, chronographe, etc...). Dans le cas de la Monaco c'est un module qui contient le mécanisme de chronographe.
Le mouvement principal qui anime la montre est un Sellita SW300, qui n'est d'autre qu'un clone du ETA 2892, un calibre automatique plus raffiné que son frère le ETA 2824. Sa fine épaisseur est avantageuse pour être couplé avec un ou plusieurs modules de complications sans atteindre de trop grandes hauteurs. Ce SW300 dispose d'une réserve de marche assez modeste d'une quarantaine d'heures, bat à 28 800 alternances/heure soit 4 Hertz (4 oscillations à la seconde).
Quand au module du chronographe, la conception et la fabrication revient à nouveau à Dubois Depraz, il est fiable et bien usiné.
Le choix de la couronne à gauche est cette fois ci par pure volonté de respecter le modèle original et non une contrainte mécanique.
Aucune objection à faire sur l'ergonomie de cette mécanique. Le remontage manuel exercé sur la couronne est doux. Le passage de la date se fait par saut semi instantané à minuit pile.
Les poussoirs du chronographe sont très souples quand on les manipule, à la différence de ceux d'un Valjoux 7750 qui sont très francs.
La trotteuse chrono centrale tourne sans saut d'aiguille à son déclenchement. La remise à zéro est spontanée.
L'aiguille du totalisateur des 30 minutes tourne de façon trainante et non en sautant à chaque minute écoulée.
On retourne la montre et on observe en premier plan son pont de remontage automatique avec sa masse oscillante. Visuellement l'ensemble est propre, bien usiné avec des micro perlages, des stries, des cotes de Genève, ainsi qu'une masse oscillante ajourée et signée du fabricant Heuer et non TAG. On prend du plaisir à observer tout cet amalgame, sans faire constat qu'il s'agit d'un chef d'œuvre d'horlogerie pour autant (mais ce n'est pas ce qu'on lui demande). Il ne serait pas déconnant de préférer un calibre dit de manufacture, mais l'avantage d'une motorisation sous architecture Sellita, rend cette Monaco plus facilement réparable hors réseau TAG Heuer.
Concernant la fiabilité, on ne peut nier la controverse sur les forums et autre. Personnellement après ces quelques années je n'ai jamais eu le moindre problème. Si ce n'est que je conseille à tout possesseur de ne pas trop se fier au remontage automatique, il est unidirectionnel (dans un seul sens,) et la masse oscillante semble manquer d'un peu d'inertie, ce qui ne rend pas sa rotation très fluide. Je préconise donc un remontage manuel journalier par acquis de conscience.
Vue sur le calibre 11 de la Monaco de 2015
Utilisation au quotidienAprès ces quelques années de loyaux services. J'ai malgré mes soins porté la Monaco en de multiples circonstances. A défaut de ne pas être un pilote de course, sa robustesse et son étanchéité ont aidé à la faire sortir des sentiers battus. Dans une tenue de tous les jours comme pour les grandes occasions, la montre s'adapte parfaitement. J'ai soulevé de la fonte avec. J'ai couru de nombreux kilomètres avec. Je me suis baigné avec. J'ai

avec, et ce sans jamais de problème de fonctionnement ni d'usure prononcée. Pour autant je n'ai jamais fait de bricolage en sa présence pour des raisons évidente, le but n'était pas non plus de la pourrir au sens propre. J'ai depuis fait changer son boitier ainsi que le bracelet cuir (pièces d'origines), et aujourd'hui elle coule des jours pépères entre le coffre et parfois mon poignet. Je la porte en alternance uniquement dans des situations détendues et j'en tire toujours autant de plaisir.
De ce temps la je la portais sur un bracelet de type ''tropic'' en silicone, bien plus adapté pour les situations mouvementées.
Chez moi la Monaco peut être une accompagnatrice entre les haltères et la sueur.
Mes impressions.Pour conclure avant l'évaluation finale. Vous aurez bien compris que j'aime cette montre, et dire le contraire serait un non sens évident. J'aime son aspect unique qui tire son épingle du jeu entre mille. J'aime savoir qu'elle ne fait pas l'unanimité chez monsieur et madame tout le monde. J'aime sa gueule insolente et hypnotique. D'ailleurs je passe plus de temps à la mâter qu'à simplement y lire l'heure.
Son achat s'était fait lors d'un tournant dans ma vie et autant dire que les rebondissements furent légion par la suite, et le plus souvent je portais ma Monaco lorsqu'ils surgissaient. Aujourd'hui les choses ont bien changé, ma vie à pris un tournant totalement opposé et ma Monaco synthétise cet objet qui m'accompagne, me complète, et qui me rappelle les souvenirs de chapitres clos et passés. Les bons moments comme les mauvais. C'est pour moi une relique d'une époque révolue et chargée d'émotions, mais chaque fois que je la remets c'est comme rappeler cette sensation de madeleine de Proust. Et avec la maturité c'est un point que j'aime bien dans l'horlogerie, l'intemporalité malgré le temps qui défile.
Evaluation :Enfin l'heure du récapitulatif sur les points forts et faibles avec ma vision la plus objective.
Les + :-Un design unique, une gueule, un caractère, une présence au poignet, un look rétro intemporel.
-Les finitions globales (boitier, saphir, cadran, boucle, mouvement...).
-Un calibre bien réglé malgré l'absence de certification chronométrique.
-L'utilisation confortable du chronographe.
-Etanchéité de 10 atm pour une montre considérée comme du simple sport chic.
-Choix des matériaux de belle facture.
-un bel hommage qui rend honneur à son ainée.
-un sav qui m'a fait du très bon boulot pour une somme financière et des délais très raisonnables.
Les - :-Une durée de garantie constructeur de 2 ans (ridicule quand on prend en compte ce que propose la concurrence à prix équivalent voir inférieur).
-Un confort au porté parfois discutable. La balance semble pencher plus vers un souci de soin esthétique que de sensation de confort.
-7900€ catalogue en 2023, c'est un tarif qui fait mal aux bourses des yeux si on est le genre à s'attarder de près sur le rapport qualité prix.
-Un calibre qui ne semble pas faire l'unanimité en matière de fiabilité selon certains possesseurs. De mon coté l'expérience me donne la conscience tranquille.
-Un packaging minimaliste et certainement pas cohérent vis à vis du prestige et du marketing que le fabricant fait à propos de son produit.
-L'absence du petit contour appliqué pour le guichet de quantième spécifique à l'édition limitée du 40ème anniversaire mais qui aurait très bien pu être présent sur l'édition catalogue depuis 2015.
C'est ici que cette revue se termine. Merci pour la lecture et votre temps.
